Le mildiou est un fléau qui a déjà anéanti de nombreuses cultures à travers le monde. Pour mémoire : la grande famine d’Irlande qui au milieu du 19ème siècle a détruit toutes les cultures, provoqué la mort d’un million de personnes et l’exode de millions d’autres. Plus récemment, il semblerait que le mildiou ait anéanti cette année une bonne partie des productions de pomme de terre des Etats-Unis et du Canada. Certains chercheurs considèrent aujourd’hui que toutes les conditions sont réunies pour que le mildiou passe prochainement d’une reproduction végétative à une reproduction sexuée, ce qui conduirait à l’apparition de nouvelles souches encore plus virulentes. Le mildiou risque donc d’avoir un impact accru sur la production de nourriture de la planète (ce problème de nourriture étant en train de devenir crucial).
Il ne sera question dans cet article que du mildiou de la tomate. Ou plutôt « des » mildious de la tomate car ce terme (qui est la francisation du terme anglais mildew, signifiant « moisissure ») est un terme générique qui regroupe toute une série de maladies cryptogamiques.
Cet article est la reprise d’un article déjà ancien que j’ai écrit sur ce thème et que j’ai jugé utile de reprendre aujourd’hui car des expériences complémentaires et des discussions avec les uns et les autres m’ont fait avancer dans ma réflexion. Je suis donc en mesure d’être aujourd’hui un peu plus précis dans mes préconisations pour lutter contre cette maladie, d’autant plus que l’année 2009 m’a conforté dans certaines de mes intuitions et réflexions (voir l’article que j’ai mis en ligne il y a quelques jours et qui montre des pieds de tomates qui sont encore en plein rendement au 12 octobre … Depuis, le gel a tué brutalement tous les pieds)
Mon constat préalable est qu’il n’y a pas de règles valables à 100% car malgré toutes les précautions prises, le mildiou peut apparaître sur n’importe quel pied, y compris sur des variétés vendues comme très résistantes (la variété « Belle de Lorraine » vendue comme étant la variété la plus résistante, et sur laquelle je mettais beaucoup d’espoir, n’a pas fait l’ombre d’un pli et j’ai même dû arracher les pieds prématurément). On ne peut donc être complètement à l’abri d’une attaque. Par contre, on peut mettre toutes les chances de son côté pour que l’impact du mildiou soit faible et le contenir dans des limites acceptables. C’est le but premier de cet article. Et les précautions que l’on doit prendre ne sont pas de l’ordre de quelques-unes seulement, mais multiples, ce qui peut rendre la culture de la tomate fastidieuse pour les uns mais ô combien passionnante pour les autres (pour les jardiniers qui aiment relever les défis !).
Alors ces conseils et ces réflexions (que je partage avec d’autres amis jardiniers), les voici :
A PROPOS DU CHOIX DES VARIETES
– Utiliser essentiellement des variétés anciennes dites « à croissance indéterminée ». Il faut savoir que les tomates anciennes grandissent sans cesse et pourraient vivre plusieurs années (en théorie seulement, car en pratique le gel vient anéantir les plants sous notre climat). Ce qui veut dire que le mildiou met du temps à couvrir toute la plante car celle-ci continue de grandir. Par contre, il faut savoir que les variétés modernes sont au contraire des tomates dites « à croissance déterminée ». Elles sont issues d’un nouveau type de plant qui est apparu en 1913 dans le New Jersey. Au fur à mesure que la sève monte dans le pied, elle s’épuise et les tomates ne peuvent alors dépasser une certaine taille, elles s’arrêtent de grandir. Et comme elles ne grandissent plus, elles sont rattrapées en un temps record par le mildiou. L’idée que les variétés modernes seraient plus résistantes est une idée fausse, c’est exactement le contraire qui se passe. Disons, pour être plus précis, que les tomates modernes ne sont pas plus sensibles au mildiou que les variétés modernes, mais qu’elles n’ont pas la possibilité de « fuir » devant les attaques du mildiou en produisant de nouvelles feuilles.
– Lors des attaques de mildiou, chaque variété réagit différemment des autres. On aura donc intérêt, pour limiter le risque, à planter deux pieds de dix variétés différentes plutôt que vingt pieds d’une seule variété (ce qui ne coûte d’ailleurs absolument rien au jardinier qui fait ses propres semences). Et quand on a pris goût à la biodiversité, on la recherche constamment … Parmi ces variétés, pensez aussi à mettre des variétés à feuillage de pommes de terre, plusieurs d’entre elles me semblent résister à la maladie jusque assez tard à l’automne (exemple de la variété « matina »). Sachez aussi que les tomates cerises offrent plus de capacité de résistance que les autres tomates. Et comme ce sont assurément celles qui ont la meilleure qualité gustative, privilégiez-les dans votre jardin.
A PROPOS DU MODE DE CULTURE
– Les pieds de tomates doivent être espacés car le mildiou a moins de prise sur les pieds bien aérés. Je préconise 1 m entre chaque pied. La plupart des jardiniers n’espacent pas assez leurs pieds de tomates et c’est une grosse erreur. Une autre méthode consiste à disperser les pieds de tomates dans tout le jardin. Un pied par ci, un pied par là, c’est encore mieux !
– Il faut que les pieds de tomates aient bien commencé leur vie. Je m’explique. Un pied qui a été stressé au départ sera moins bien armé pour développer ses propres défenses. Il faut donc mieux avoir semé ses tomates soi-même plutôt que d’acheter des plants dont les racines « tournent autour du pot » car manquant déjà d’espace pour se développer. Et on aura soin de repiquer plusieurs fois ses jeunes plants et les transplantant dans des godets chaque fois un peu plus gros (deux repiquages minimum, trois étant sans doute l’idéal). Attention aussi à tout autre type de stress des jeunes pieds de tomates (excès de chaleur dans une serre, godets de repiquage desséchés en manque d’eau …).
– Il faut qu’il y ait un certain rapport entre la masse du feuillage et celle des fruits. Un pied en bonne santé a généralement beaucoup de feuillage et cela lui permet d’être plus résistant. Cela nous confirme un peu plus dans le choix des variétés anciennes dont le feuillage se développe beaucoup plus. La nécessité d’avoir un bon développement du feuillage implique aussi qu’il ne faut pas trop tailler les tomates, voire ne pas les tailler du tout. Il faut savoir que l’élimination des branches secondaires (que l’on appelle « gourmands »), qui poussent à l’aisselle des feuilles, favorise la pénétration du mildiou dans les plaies provoquées par la taille. De toute façon, les tomates anciennes à croissance indéterminée se comportent infiniment mieux avec trois ou quatre tiges-maîtresses qu’avec une seule. On peut cependant éliminer certains gourmands mais uniquement lorsqu’ils sont petits car la plaie se cicatrise ainsi très vite. Et le but de l’élimination de ces quelques gourmands est aussi de garder un feuillage aéré et sec car les spores du mildiou ne peuvent pas germer sur une feuille sèche. Il faut donc rechercher une manière de garder beaucoup de feuillage mais en faisant en sorte que celui-ci reste cependant suffisamment aéré. Une question d’équilibre donc.
– J’ai remarqué que la proportion idéale feuillage/fruits n’est pas respectée chez certaines variétés qui donnent de gros fruits volumineux à la base du plant. Ces gros fruits pompent trop de sève et le feuillage se développe alors très mal. Ces grosses variétés sont en général plus sensibles au mildiou, elles atteignent rarement l’automne et je me suis demandé s’il ne fallait pas couper les premiers bouquets de fleurs afin de laisser d’abord le temps au feuillage de se développer. C’est ce que je vais faire dès l’an prochain sur les grosses variétés (coeur de boeuf, brandywine, blue fruit, ananas…). Un beau champ d’expérimentation en perspective.
– Contrairement à une idée répandue, les tomates n’ont pas besoin d’eau. N’arrosez donc pas vos tomates ! Sauf si l’été s’avère trop sec. Dans ce cas, paillez le pied des plantes et arrosez-le une ou deux fois seulement dans l’été. Il faut toujours garder en tête que l’humidité favorise le mildiou. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il vaut mieux enlever les feuilles de tomates qui touchent le sol car la zone proche du sol est en général très humide, notamment la nuit.
– Les tomates que je cultive en terre limoneuse en plein champ sont plus sensibles au mildiou que celles que je cultive dans mon jardin en terre plus argileuse. La nature de la terre doit donc certainement influer. Mais comme les tomates que je cultive en plein champ sont sur un terrain infesté par le mildiou à cause de la proximité de cultures de pommes de terre, je peux difficilement, pour l’instant, tirer de conclusion définitive quand au comportement du mildiou selon la nature du sol. Il me semble cependant que les sols lourds conviennent plutôt bien à la tomate.
– Les tomates semées tardivement (deuxième quinzaine de mai) se comportent mieux face au mildiou et assurent une bonne production d’arrière-saison en septembre-octobre. Cela s’explique facilement car à l’entrée de l’automne (période plus humide, notamment à cause de la présence de brouillards), les pieds sont encore jeunes, ils n’ont pas encore affaibli le sol en oligoéléments, et offrent donc bien plus de résistance que les vieux plants semés en mars. Pensez donc à échelonner vos semis : février (pour ceux qui possèdent une serre), mars (pour le gros de la production) et mai (pour une récolte d’arrière-saison).
– Sachez aussi que l’excès d’azote favorise les maladies et notamment le mildiou. Je me contente de mettre un peu de fumier au pied des tomates lorsque je les plante. D’autres utilisent le purin d’ortie en cours de culture (dilué à 20%).
A PROPOS DES TRAITEMENTS
– Les traitement à base de cuivre sont difficiles à éviter. Sachez que la fameuse bouillie bordelaise (sulfate de cuivre) est tolérée en agriculture biologique. Néanmoins, on peut se préoccuper de la teneur en métaux du sol et essayer de limiter les quantités de cuivre. J’ai testé avec beaucoup de succès le cuivrol qui est vendu par Magellan comme étant un engrais foliaire pour plantes et qui est beaucoup moins dosé en cuivre. Il contient par contre des oligoéléments qui renforcent les défenses des plantes (zinc, bore et molybdène). La fréquence des traitements varie selon la météo : on peut pratiquement se passer de bouillie bordelaise (ou de cuivrol) lorsque l’année est sèche mais les traitements peuvent être très proches (tous les 10 jours) si l’alternance pluie/soleil est trop forte. Le fait de transpercer le pied de la tomate d’une fil de cuivre est une pratique assez répandue chez les jardiniers amateurs, mais je ne sais pas si l’efficacité de cette méthode est avérée. Je l’ai faite autrefois, je ne prends plus le temps de le faire, c’est sans doute dommage.
– Les principes actifs (oligoéléments, minéraux) contenus dans l’ortie sont précieux et peuvent être utilisés pour renforcer les défenses des pieds de tomates. On peut utilement enterrer quelques poignées d’orties au pied de chaque pied de tomate lors de la plantation. Un purin d’ortie (à diluer à 5% maximum), pulvérisé régulièrement sur le feuillage, renforcera les défenses des plantes. Idem paraît-il pour les décoctions de prêle, de saule ou d’osier mais je n’ai pas testé ces dernières.
– Les plants atteints peuvent être traités par un mélange très naturel, dont la nocivité est nulle, de bicarbonate de soude et de savon noir. Pour 4 litres d’eau, mettre 1 cuillerée à soupe de bicarbonate de soude et 4 de savon noir (le savon noir n’a comme rôle que de permettre au bicarbonate de soude de se fixer sur les feuilles). Le traitement est à renouveler après chaque pluie.
– Lorsque un plant est atteint, il faut enlever les feuilles dès qu’elles sont abîmées, ce qui nécessite une surveillance permanente. Les feuilles seront de préférence brûlées, en aucun cas mises au compost. Quand on a largement assez de pieds de tomates, on peut carrément arracher le pied malade afin d’éviter une contamination des autres
– Il semblerait que les tomates secrètent dans le sol des substances qui vont les aider à mieux résister les années suivantes. Ce qui veut dire qu’il vaut mieux replanter les tomates chaque année aux mêmes places. C’est ce que disent certains. D’autres affirment le contraire. Rien dans mon expérience ne me permet de confirmer ou d’infirmer ces dires. Encore un champ d’expérimentation pour les années prochaines ! Mais peut-être avez-vous un avis là-dessus …
CONCLUSION
Sujet donc très complexe que ce problème du mildiou. Cet article n’est donc pas définitif et il est probable que je l’amende encore dans les années qui viennent. Et j’espère que beaucoup d’entre vous (Marie-Jo, Francisca, Christophe, Luc, Lamosa, Dan …) pourront témoigner par leurs commentaires de leurs expériences, ce qui permettra sans doute de confirmer certaines de mes observations mais aussi d’en rejeter certaines.
En conclusion, les clés du succès de la lutte contre le mildiou de la tomate tournent pour moi autour de cinq concepts : « Diversité de variétés anciennes », « absence d’arrosage », « peu ou pas de taille », « traitement à base de cuivre/ortie » et « surveillance permanente ».
mon expérience est tout à fait empirique; en fait, j’esaie un peu tous les trucs.
je crois m’être aperçue cependant que les plants traversés par un fil de cuivre et plantés sur un lit de feuilles d’orties avaient mieux résisté que ceux venus spontanément et non « cuivrés ». j’ai aussi planté 2 plants d’hybrides (honte sur moi!) qui se sont comportés mieux que les autres, et là, y a pas photo!
j’ai aussi supprimé quotidiennement les feuilles atteintes, pulvérisé bicarbonate et purin de prêle. purin de consoude aussi pour fortifier les plants. et, bien entendu, bouillie bordelaise…
ce qui est râlant, c’est que dans certains coins des jardins, certains dont les miens ont subi une attaque en règle du mildiou alors que dans d’autres coins, ils ont échappé et produit magnifiquement jusqu’aux gelées. il est vrai que je ne leur ai pas demandé ce qu’ils employaient comme produits chimiques….
vrai aussi que j’avais planté mes tomates très tôt et cueilli les premières vers la mi-juin. le mildiou est arrivé ensuite; mais mes plants ont continué à survivre et même se régénérer jusqu’au coup de gel.
a mon avis il faudrait échelonner la mise en terre, j’y penserai l’année prochaine.
en 2007 alors que tous le secteur avait été ravagé , mes plants ont magnifiquement produit. il est vrai que j’étais la seule à utiliser orties et purin d’orties; les autres n’en voulaient pas (ça pue!).
je crois aussi avoir constaté que ne pas regrouper les plants et les disséminer était bénéfique mais cette année il va falloir que je bataille car IL veut tout planter en rangs d’oignons (comme son papa avant lui), alors que, moi, je suis pour sortir des sentiers battus.
notre voisin de jardin est toujours scandalisé de voir que je sème tout en fouillis , sans belles allées pour les séparer, et pourtant, ça pousse.
dans un autre ordre d’idées j’ai souvent écouté alfred deller et d’autres haute-contre. le seul reproche que je peux faire, c’est que ce genre de répertoire m’ennuie : je ne dois pas être assez esthète.
Tout ça est très intéressant.
Juste une remarque (bien que je n’ai strictement aucune compétence en la matière, il faut bien le dire) …
Les tomates qui n’ont pas besoin d’être arrosées, ou presque pas, ça c’est valable en Franche-comté mais je ne crois pas que là ou j’habite ce serait possible.
A moins d’un été pluvieux comme l’an dernier, chez moi, il n’y a aucune humidité au sol, même la nuit.
Quand à la journée, tout grille !
C’st un climat hoRRible dont j’ai hoRReur !
N’empêche que c’est bien sympa de faire gagner une trentaine d’années d’expérience aux petits jeunes qui débutent en jardinage !
Super article. J’ai pas fini de tout lire. Mais j’ai une question à poser au sujet des pieds de tomates. Il y a un professeur qui s’appelle Gérard Ledoigt qui a rendu compte d’une étude sur les ondes électromagnétiques en utilisant des plants de tomates.
Comme tu parlais du stress des tomates, je me demandais si ces plantes étaient sensibles au stress plus qu’une autre.
Voir l’étude en question ici :
http://www.robindestoits.org/Rapport-de-l-Universite-de-Clermond-Ferrand,-Septembre-2007_a37.html
J’ai globalement, mais avec bien moins d’expérience, fait les mêmes constats que Bernard.
Toutefois, quelques doutes :
– sur l’espacement, il y tout de même des plants qui ne souffrent pas d’une grande promiscuité (à laquelle je les condamne souvent, cette année, quelques plants cernés par le mildiou ont résisté malgré un écartement moyen de 50 cm).
– sur les variétés, quelques-unes se révèlent résistantes une année (ce n’est pas toujours reproductible), mais les mêmes variétés sont parfois plus atteintes chez un autre jardinier la même année. Je crois que l’exposition, la nature du sol, bref et même si le terme n’est pas absolument approprié, les conditions microclimatiques (à l’échelle du pied) sont parfois déterminantes.
– sur la plantation tardive : les plants rattrapent souvent ceux qui ont été mis en terre bien avant, mais le mildiou rattrape aussi bien je trouve !
Reste que je suis très en accord avec quelques observations de bernard :
– le plant issu de ses propres semis, n’ayant subi ni le stress des aléas du rempotage, ni celui de la migration géographique (nouvelles conditions de vie), est plus résistant.
– la diversité de toute nature est bénéfique : variétés, lieux, époque de plantation…
– l’absence d’arrosage, même dans des conditions d’aridité n’est pas dangereuse. Contrairement à ce que paraît penser Etincelle, l’été franc-comtois est souvent redoutablement chaud et sec : l’amplitude thermique régionale est très élevée. En n’arrosant pas (sauf semis et jeunes plants pendant une poignée de jour), on favorise un enracinement profond des plantes, et leur capacité de trouver de l’eau difficilement soumise à l’évaporation ou la dessication. J’ai pu effectuer les mêmes observations pour des sols nettement plus secs et sableux (sortes d’arènes granitiques dans l’extrême sud de la Bourgogne).
– la présence de nombreuses feuilles ne nuit pas à la plante, sa vitalité étant mesurable à son port, sa floraison, etc. Je suis toujours surpris par ces plants devenus chauves… et bien incapables d’une nouvelle croissance. L’appel foliaire est une nécessité physiologique pour le développement végétal. Là se trouve sans doute une clé de la réussite : observer, réagir en conséquence et non systématiquement.
– éliminer les feuilles malades est en revanche une garantie contre la propagation du mildiou qui utilise un flagelle pour gagner le reste du plant.
– au sujet du fil de cuivre, je suis assez réticent car j’ai du mal à traumatiser le vivant, avec un métal qui plus est. Par contre, je place toujours, lors de la plantation, un brin d’ortie qui n’est pas en contact direct ou immédiat avec les racines (sous la couche de terreau ou de fertilisant.
– sur la place des tomates, je n’ai pas constaté de difficultés à les laisser au même endroit… mais j’ai moi-même souvent changé d’endroit et donc de potager !
Une question enfin : s’il est avéré que la propagation du mildiou est le fait de l’eau (d’où la mise à l’abri du feuillage lorsqu’il pleut, et qui me semble à imiter, je me demande si l’exposition plein vent ne permet pas elle aussi une propagation plus rapide : j’ai pu constater que mes plants abrités du vent étaient touchés moins vite et moins fortement que les autres… est-ce possible que les spores se déplacent aussi par ce moyen ?
Bon ben moi , je n’ai plus qu’à acheter des parapluies pour mes plants de tomates …. !!!!
Non , trêve de plaisanterie . Très bel article sur ce poison qui me fait être dégouté du potager après tous les étés depuis quelques années .
ah, un petit truc que je ne vous ai pas livré : je leur parle gentiment à mes pieds de tomates, je les encourage et, quand ils se comportent bien, je les félicite : » gentil, je suis contente de toi, bravo, continue. »…et ça marche….
Il est vrai que la culture de la tomate demande beaucoup de soins et d’investissement temps si on veut des résultats à la hauteur de nos espérances.
Je mets mes plants à 1 m de distance, et jamais deux pieds de la même variété côte à côte. Bien sûr, cela demande un étiquetage multiplié, mais qu’importe.
En ce qui concerne les semis, je mets une graine tous les 5 cm dans du terreau très fin. Je repique une première fois toujours avec du terreau très fin dans un très petit godet en tourbe. Je place les godets les uns contre les autres dans le même terreau – pour éviter un assèchement – Dès que je vois un petit bout de racine dépasser, je repique dans un godet de tourbe plus grand, mais sans supprimer le premier godet. Ainsi, le plant n’est en aucun cas traumatisé par ce deuxième repiquage et je procède de même pour le troisième repiquage.
Ensuite, j’installe mes pieds en terre à 1 m de distance avec le godet en tourbe, donc toujours pas de choc de plantation, ni difficultés de reprise.
Je creuse un bon trou que j’ameublis, au fond je mets des orties fraîches hachées, par dessus une couche de terreau de semis et ensuite le pied dans le pot de tourbe et couvrir avec de la terre de jardin. Ainsi, pas de stress garanti, et j’arrose le pied avec de l’eau et tout de suite après avec un purin d’ortie de ma fabrication, à 10%.
Cela ne me gène pas, par expérience de replanter sur planches de tomates de l’année précédente. Par contre, jamais sur un terrain où il y a eu des pommes de terre. Sinon je pratique efficacement la rotation des cultures.
Personnellement, je supprime les premiers bouquets de fleurs sur coeur de boeuf notamment. C’est un crève coeur sur le moment, mais le résultat est ensuite bien meilleur. Je ne supprime pas les feuilles du bas, soit je les attache en les remontant, soit je mets une sorte de tuteur pour les relever. Les plaies favorisent grandement le mildiou, donc pour moi, pas de taille des gourmands, sauf exception lorsqu’ils sont alors tout petits. Je suis, enfin, mes tomates, peu attaquables au mildiou, et si malgré tout j’ai une petite attaque, vite je coupe les feuilles malades, immédiatement après je pulvérise de la bouillie bordelaise, j’arrose le pied à l’eau et de suite avec du purin d’ortie à 20% que je renouvelle tous les quinze jours, au moins trois fois. Les feuilles ne seront pas mises dans le compost mais brûlées. Pas de pitié pour le mildiou. J’ai pris l’habitude d’arroser mes tomates d’abord à l’eau et lorsque l’eau est imbibée, avec le purin d’ortie à 10% hors maladie. En Sologne, j’étais obligée d’arroser régulièrement mes tomates, au pied bien sûr, par contre, en Normandie, je pouvais espacer davantage. L’avantage, non négligeable, d’avoir un carré réservé rien qu’aux tomates, c’est que pour le reste des cultures on peut installer un système d’arrosage automatique et aérien. Quel gain de temps, cela suffit amplement d’arroser à l’arrosoir les tomates ou au goutte à goutte automatique. Et puis l’esthétisme est ainsi conservé. Un jardin c’est comme un tableau, cela demande du doigté.
Merci à Lurbeltz d’avoir attiré notre attention sur l’effet génotoxique de nos portables sur nos chères tomates ! Voilà une bonne raison de le laisser à la maison ! Laissez nous en paix à rêver dans notre jardin…secret.
Merci à toi Bernard pour l’excellence de ton article…comme d’habitude d’ailleurs…
Pour rajouter de l’eau au moulin de Christophe, sur deux côtés de mon carré « tomates », je plante sur l’un d’eux une haie faite de topinambours, contre le vent, et de l’autre des plantes mellifères pour que les insectes aillent dessus plutôt que sur mes fleurs de tomates, évitant ainsi toute fécondation croisée indésirable, même si l’on sait qu’elle reste relativement rare.
Très content que cet article ait suscité autant de réactions, j’avais passé tellement de temps à le préparer …
Je suis content de voir aussi que l’expérimentation qui consiste à couper les premières fleurs des variétés à gros fruits (type « coeur de boeuf ») a déja été faite par Francisca et que ses résultats sont probants. J’ai eu cette intuition-là les temps derniers et je m’apprêtais à le faire l’an prochain, comme je l’ai dit dans mon article.
J’ai discuté aujourd’hui du mildiou avec Oliver qui a un frère passionné de jardinage dans le nord de la France. Il m’a dit que dans le secteur où habite son frère, tous les pieds de tomates ont été détruits cet été. Non seulement la bouillie bordelaise a été inefficace mais les jardiniers ont été estomaqués de voir que même les produits chimiques les plus forts, tels que le mancozèbe ou le cymoxanil, ont été eux-aussi inefficaces. De quoi se faire du souci car il semblerait bien que l’on ait aujourd’hui affaire à de nouvelles souches de mildiou plus virulentes que par les temps passés.
Il faut interdire la culture de la patate … Interdire la pluie en Bretagne !!!
:devil:
Et peut-être que là , j’aurai de belles tomates … :getlost:
C’est vraiment extraordinaire, ces petites expériences empiriques personnelles menées par Francisca, Bernard, Christophe, Marie Jo, (je n’ose pas ajouter Yves :biggrin: ).
Passionnant même.
D’autant plus que ces expériences conduisent quasiment aux mêmes conclusions.
Continuez comme ça et quand vous aurez tout découvert, vous me direz tout, et je me mettrai à la culture des tomates … LOL
Yves, on pourrait peut-être s’arranger.
Tu m’envoies un peu d’humidité et je t’envoie un peu de sècheresse !
D’accord avec Francesca sur l’ingrédient miracle qu’est l’affection voire l’amour porté au vivant. (Voir « la vie secrète des plantes » ouvrage indispensable pour ceux dont la science n’a pas définitivement occulté les informations sensorielles).
J’ai oublié dans la liste de mes recettes, le soin porté à la lune : elle détermine grandement les choses, et sans vouloir jeter un pavé dans la mare (encore une fois souvent méprisée de la science), bien des choses dépendent de ce puissant satellite… à commencer par la menstruation. Je sème et transplante le plus souvent en fonction du calendrier lunaire, rien à voir avec l’astrologie.
Je suis assez impressionné par la rigueur de Francesca, en étant moi-même généralement incapable en ce qui concerne la moindre gestion !
Dernier ingrédient donc : un zeste d’instinct ou d’écoute de la nature.
JARDINIER : – je t’aime oh merveille de production à venir !
TOMATE (inaudible au profane) : – Moi aussi je t’aime, mais j’aimerais aussi que ma santé te préoccupe autant que ton panier ! :whistle:
Tomate: « Oh, mon jardinier, comme tu prends soin de moi ».
Jardinier : « C’est pour mieux te manger, ma tomate ! »
Moralité : Il semble que le jardinier soit un loup pour ses tomates vêtues d’un petit manteau rouge.
Aïe ! Ils vont tous me tomber dessus, les Francisca, Bernard, …
Non, non, très belle et très humoristique la comparaison.
Et puis les tomates sont très bonnes pour la santé !!!
http://www.lanutrition.fr/Les-effets-anti-cancer-de-la-tomate-mieux-compris-a-2021-145.html
Et je suppose que les tomates du potager sont encore meilleurs … Alors tant pis si je perds ma récolte encore l’année prochaine … Je planterai des tomates . Et avec pour la variété cette fois si ….. les conseils de Dupdup .
A bas le Mildiou nom de diou !!!!!!!!!!!!
Très intéressant, Yves, cet article sur le phytoène et le phytofluène dont je ne connaissais même pas l’existence. J’ai l’impression que, d’une manière générale, les légumes, contiennent des tas de composés qui jouent un rôle essentiel sur notre santé et qui sont encore, pour certains, à découvrir.
De toute façon, on sait qu’on a intérêt, d’un point de vue santé, à réinverser notre manière de consommer et à réintroduire le maximum de végétal dans une nourriture beaucoup trop carnée.
Je me demande si le fait de mettre du purin d’ortie, en engrais (c’est à dire dilué à 20%), au pied des tomates ne favorise pas le mildiou (l’apport d’engrais azoté étant favorable aux maladies), contrairement à la pulvérisation de purin d’ortie sur les feuilles (dilué à 5%) en tant que complément alimentaire destiné à renforcer les défenses des plantes. Enfin, c’est juste une question que je pose, je n’ai pas de réponse.
Je suis un adepte du purin d’ortie. Deux années de suite que j’arrose deux fois par semaine mes plants, il me semble que cela est bénéfique, la plante est en bonne santé en général. Je reviens au cuivre, au lieu de stresser la plante en la transpersant, prenez un fil de cuivre électrique(attention souvent il est recouvert d’un vernis industriel) et fabriquer un rond que vous enterrez autour de la base de la tige, les molécules de cuivre se diffuseront sur les racines
ça n’a rien à voir avec le mildiou mais , je me souviens que lorsque j’étais enfant les anciens ici portaient à leur bras un bracelet en cuivre ( lorsqu’ils le retiraient ça faisait une trace verte sur le poignet ) .. On ne voit plus ou peu cela aujourd’hui .
Pourquoi portaient-ils ce bracelet exactement ?
Le cuivre était très utilisé par les anciens effectivement, et depuis la nuit des temps. On a retrouvé notamment dans les tombeaux égyptiens des bracelet en cuivre. Nos aïeuls portaient ces bracelets contre les rhumatismes, le cuivre est un puissant anti-inflammatoire qui soulage l’arthrose.
Pour ma part, je consomme le kéfir de lait, qui a les mêmes effets, et qui me semble plus naturel.
Thierry, merci pour votre « truc » du bracelet de cuivre pour nos tomates contre le mildiou, de cette façon impossible de blesser le pied.
Pourquoi ils portaient un bracelet en cuivre ? Pour ne pas attraper le mildiou … ! Tu as déjà vu un enfant ayant attrapé le mildiou ? La preuve que les bracelets en cuivre, ça marche, non ? :devil:
Trêve de plaisanterie, on doit sûrement trouver des choses dans la littérature sur l’utilité de porter des bracelets en cuivre. Peut-être cela a-t-il un rôle au niveau énergétique, je n’en serais pas surpris.
Messieurs, n’hésitez pas à consommer un maximum de tomates, le phytoène et le phytofluène vous conserveront en bonne santé et vous aideront à conserver votre ….virilité…plus longtemps….nous en avons besoin….. : :tongue:
Il semblerait effectivement que le Cuivre soit un minéral anti-oxydant déterminant dans la protection des os, des cartilages et de la peau. Ces effets bénéfiques sont connus depuis l’antiquité (chez les Egyptiens, les Chaldéens, les Grecs et les Romains) et ont été mis en évidence de manière plus scientifique par les études du Dr Ray Walker.
Le cuivre aide à :
* soulager les douleurs articulaires,
* apaiser durablement l’inflammation,
* stimuler le système immunitaire,
* combattre efficacement l’arthrite…
Francisca, tu nous parles du képhyr de lait, je voulais faire dans les temps qui viennent un article sur le képhyr de fruits (ma boisson quotidienne), on pourra donc parler à ce moment-là de ces deux boissons.
Des « green zebra » pour rester vert !!!!
Et une bonne salade de Batavia…Gra !!!
ça va chauffer dans les potagers …
:kissing:
Pour revenir au purin d’ortie, il est peut-être utile de rappeler que je le prépare moi-même. Il n’est sans doute pas aussi puissant que celui que l’on trouve dans le commerce. En complément alimentaire, je le dilue à 10%, mais en curatif à 20%. C’est une habitude de plusieurs décennies. J’ai très peu d’attaque du mildiou, voire pas du tout, je mets ça sur le compte du purin d’orties, mais, qui sait…..mais qu’importe après tout, on ne peut pas élucider tous les mystères de la nature…l’important n’est-il pas d’y croire et que cela fonctionne !
Super Bernard, encore quelque chose en commun à partager, ça marche bien sur ton blog. Je consomme aussi du kéfir de fruits, nous pourrons nous échanger nos recettes, toutefois je pense que le kéfir de fruits n’a pas le même impact sur la santé que celui de lait.
Je consomme aussi du Kombucha, tu connais ?
Il y a trois ans, j’ai voulu faire un article sur le Kombucha (je disais « la » kombucha, sans doute que je me trompais de genre) mais finalement, j’ai perdu « la mère » et j’ai alors arrêté l’idée de faire un article sur ce sujet, n’ayant plus de quoi faire de photo pour illustrer cet article.
Francisca, nous prépare un jour un article là-dessus, il pourrait venir en complément à l’article sur le képhyr ?
Pour ma part, il n’est absolument pas question que je sème ou plante sans le calendrier lunaire…je suis convaincue que c’est portant. Il y a pourtant pas mal de controverses à ce sujet
Je ne sais pas si on dit le ou la kombucha, ni si on écrit préférentiellement kéfir ou kephyr , mais si tu veux une mère de kombucha, je t’ enverrai bien volontiers un éponyme.
Et toi, Bernard, le calendrier lunaire, ça te parle ou pas ? Intéressant de connaître ton avis
Je crois qu’on écrit plutôt « képhyr » que « kéfir ». D’ailleurs, tout à l’heure, je me suis rendu compte que j’avais fait une erreur orthographique sur ce mot et j’ai aussitôt corrigé.
Tiens, un article sur la lune, ça serait pas mal pour un débat sur ce blog, non ?
Et la Stévia, tu connais ?
Oui, j’ai déjà goûté et j’ai d’ailleurs envoyé à Etincelle ces jours-ci un article du Monde qui parlait de cette plante pouvant avantageusement remplacer le sucre.
Hou la la, déjà trois idées d’articles qui sont nées aujourd’hui … ce blog est épuisant !
Francisca, le purin d’ortie est largement plus puissant que le purin de magasin (vendue très cher). Tout dépend de comment tu fais infuser. C’est comme pour une tisane ou un thé. Plus ou moins de produit et de temps d’infusion.
Quand a la stévia, je voudrais pas etre moqueur, mais ca fais qq années que les grands trusts sucriers ont mis la main dessus, avec dépot de brevets pour remplacer l’aspartame. Ils ont compris qu’il y avait un enjeu colossal sur le marché de l’obésité. Il parait qu’au Japon, la stévia est consommé depuis plusieurs décennies. – Diable, on s’éloigne pas du couple tomate/mildiou ?
Si c’est vrai ce que tu dis, c’est un scandale de plus, les grandes firmes agroalimentaires ayant pris l’habitude de breveter le vivant, tout ce qui est possible, dépossédant ainsi de nombreux peuples de la terre de leurs plantes traditionnelles cultivées.
Si la stévia peut remplacer cette saloperie d’Aspartame !!!
Oui, Yves, la Stevia rebaudiana, édulcorant naturel, va remplacer l’Aspartame, je le parie. Pas de doutes. Il y a longtemps que je me suis penchée sur ce petit arbuste. L’arrêté d’autorisation de mise sur le marché français ne date que depuis début septembre…enfin !!
Cela fait un demi-siècle que les japonais l’utilisent, des siècles pour les indiens guarani. Il y a toujours eu barrage des grands industriels sucriers, que font-ils faire de leur aspartame ? Pour ceux qui ne connaissent pas cette plante, on ne la trouvait que « sous le manteau » jusqu’ici. J’ai une amie dans le Gers qui en a un pied depuis trois ans, et m’a fait le mois dernier un marcottage. Elle fait sécher les feuilles, les réduit en poudre et l’utilise en remplacement du sucre, mais avec un pouvoir sucrant de 300 à 400 fois supérieur, c’est un produit 100% naturel. On en trouve en magasin bio, non raffinée à un prix très élevé puisqu’il faut compter 10€ les 50g. Elle sera très utile pour les personnes souffrant de diabète, d’obésité et de maladies cardio-vasculaires (0 calorie). Un petit bout de feuille sur la langue sucre la bouche pendant plus d’une heure! Elle aurait des vertus sur le contrôle de l’appétit, diminution de la pression sanguine, la régulation du taux de sucre dans le sang et la guérison accélérée des petites plaies (on utilise déjà dans les hôpitaux le miel pour guérir certaines plaies avec succès).
Je me suis laissée dire que Canderel proposera le « Pure Via » dés la fin de ce mois-ci. A suivre..
Thierry, désolée, on s’est un peu éloigné de la tomate et de son compagnon d’infortune, mais comme j’avais évoqué le Kéfir et le Kombucha, tous deux produits 100% naturel, je me suis permise d’y adjoindre un troisième larron : la Stevia.
La Ferme Sainte Marthe en propose des pieds, si cela vous branche…..
Faut pas avoir de scrupules à sortir de la discussion de départ. Quand ça part sur d’autres sujets (comme par exemple le képhyr, le kombucha ou la stevia), ça ouvre de nouveaux horizons, voire de nouvelles idées d’articles. Donc dérivons, dérivons …
Il y a env. deux anx, j’ai testé la kombucha. Bon, faut en vouloir… Je pense qu’il y a meilleurs ds la nature.
Francisca, peut on trouver un plant (ou graine) de stévia qq part ? Je planterai bien ca chez moi. Sur le site de Guayapi on en acheter depuis pas mal de temps me semble t’il. Ca fait qd même 3/4 ans que je connais la stévia, simplement en lisant des revues bio.
Francisca, champagne contre un plant. Dac ?
Thierry, pour le Kombucha, j’en suis une grande fan j’adore cela, on croirait vraiment boire du cidre, cela en a la couleur, le pétillant et le goût.
Les éponymes se reproduisent très bien. Tout dépend des soins que l’on y apporte, je me souviens en avoir consommé lors d’un dîner du vraiment « dégueu », avec un goût de terre infecte.
Quant à la Stévia, La Ferme Ste Marthe, producteur de semences de variétés anciennes mais surtout AB, en a vendu dans son catalogue 2009, mais pour cette année, seulement en graines. Je prends toutes mes graines chez eux, depuis une vingtaine d’années.
¨Plante d’origine du Paraguay où les indiens Guaranis en font un usage séculaire. Elle y est appelée « feuille comme miel » ou « herbe sucrée ». On lui prête, entre autres vertus, des propriétés médicinales.
Elle atteint 40 à 60 cm à maturité, se cultive comme le basilic. Pincer pour obtenir un port buissonnant.
Semis : de février à mai, en terrine (20°mini). La germination de la Stévia étant difficile, nous vos conseillons d’exposer vos semis à un cycle de 16 h de lumière journalière pour faciliter la levée. Maintenir humide Repiquer les plants lorsqu’ils ont 6 à 8 paires de feuilles, à exposition ensoleillée et sol pauvre. Craint la sécheresse, bien pailler et arroser régulièrement »
J’ai mis l’intégralité de leur texte concernant ce sucre naturel.
J’en ai passé commande que je recevrai fin mars, c’est bien volontiers que je partagerai avec vous, et bien évidemment sans contrepartie, ce n’est pas mon système de fonctionnement. Mais j’adore le champagne!!! Et oui, on a ses petites faiblesses !!!!que j’achète Bio…évidemment.
Kombucha , goût de cidre …. Bon dieu , ça va être bon avec mes crêpes saucisses !!!!!
:w00t:
Bientôt Noël … Alors pour le sapin , prenez un BIO !!!!
Comme dit la chanson :
» Mon BIO sapin roi des forêts , que j’aime ta verdure …. La la lala lala la la »
:whistle:
Contrairement à ce que dit Thierry, je trouve que le goût de la Kombucha est très bon.
Francisca, j’ai bien noté ta question sur l’influence de la lune. Je ne l’ai pas écartée, je pense que ça vaut plus qu’un commentaire de ma part, un article complet au moins.
Je bien bien d’accord avec toi, il nous faut un article sur ton expérience à ce sujet.
Je sais, je sais….on abuse. C’est un énorme boulot, on te bouffe tout ton temps…c’est pas bien mais on aime tant te lire !!!! c’est ta faute aussi….
Allez, Bernard, courage, prends ton temps, rien ne presse, et fais nous rêver au clair de lune :angel:
Superbes photos de Camargue..
Pas trop dur le retour Bernard ?
J’aimerais bien, si tu en étais d’accord, que l’on aborde deux nouveaux sujets, en plus de ceux déjà évoqués antérieurement, encore à traiter, et que tu nous fasses part de tes réflexions pour le premier sujet et de ton expérience sur le second :
1 – Que penses-tu des tomates transgéniques ? Je n’en connais que deux mais il risque d’y en avoir d’autres : – La Mc Gregor aux USA
– Pusa Ruby en Indes
N’y a-t-il pas un risque qu’en France un illuminé en créé une ? Il y a beaucoup à développer sur ce sujet.
2 – Là, je fais appel à ton expérience : la greffe des tomates…vaste sujet également…Si tu la pratiques, quelle est la méthode que tu préfères et surtout quel porte-greffe privilégies-tu ?
As-tu déjà pratiqué la greffe patate-tomate ou piment-tomate ou poivron-tomate ? et pour quels résultats.
Si ce n’est toi…….peut-être ton frère…….tomatophile…
Concernant le deuxième point, je dois dire que j’ai deux expériences (déjà anciennes) plutôt négatives :
– j’ai essayé de greffer des tomates sur un porte-greffe qui s’appelait « groundforce » je crois mais j’ai raté presque tous mes greffages et les rares pieds dont la greffe a correctement pris n’ont pas donné de très bons résultats ;
– j’a acheté quelques pieds de tomates déjà greffées, il s’agissait de la variété de tomate cerise sweet 100 F1. Les rendements ont certes été supérieurs à des pieds classiques non greffés mais pas du niveau de ceux annoncés comme arguments de vente.
J’aurais tendance à dire, au vu de mon peu d’expérience, que les tomates greffées, ça relève de l’attrape-nigaud et qu’il s’agit là d’une méthode destinée avant tout à vendre très cher les pieds de tomates (6 à 8 euros le pied, ce qui est extrêmement cher). Quand au rendement supérieur supposé, je dois dire qu’en fin de compte, ça ne m’intéresse pas. J’ai toujours bien plus de tomates que je ne peux en consommer, alors, pourquoi en avoir encore plus ?
Mais peut-être que d’autres sur ce blog ont des expériences plus complètes et plus réussies … !
Je pensais au greffage non pas trop pour une récolte plus abondante mais plutôt pour la meilleure résistance au mildiou, c’est le côté positif non négligeable. L’intérêt c’est aussi de faire nos greffes nous-mêmes et non d’acheter des pieds greffés.
Pour en revenir aux tomates des garde-pêche, j’ai pu obtenir quelques renseignements complémentaires. Ils intercalent des F1 entre chaque pieds de variétés anciennes, ce qui, d’après eux, donnerait plus de résistance au mildiou….(eux n’en ont pas du tout, et leurs pieds, malgré la saison très avancée, restent sains – il n’a pas encore gelé!!) Pas d’engrais non plus, mais personnellement je pense que les sédiments contenus dans l’eau du lac qu’ils utilisent pour leur arrosage est largement pourvue en compléments alimentaires.
Une autre question (la troisième…..) t’arrive-t-il de congeler tes graines, si oui, pourquoi, et qu’est-ce que cela donne ?
Effectivement, je n’avais pas vu que la question était posée sous l’angle du mildiou. Lorsque j’ai cultivé mes pieds greffés, je n’ai pas pensé à observer leur résistance à cette maladie. Mais il me semble qu’il faut distinguer l’effet à court terme et celui à moyen-terme. Car si les pieds greffés sont plus résistants comme tu sembles le dire, il ne faut pas oublier qu’ils sont beaucoup plus développés, donnent plus de fruits et donc épuisent plus le sol, notamment en oligoéléments, ce qui fait que les pieds de tomates des années suivantes pourraient en pâtir car seraient alors moins bien armés pour lutter contre le mildiou. Enfin, c’est juste une petite réflexion …
Concernant la congélation des graines, je sais que certains la pratiquent. Moi non. Sur le haricot, par exemple, la congélation élimine les insectes ravageurs qui pourraient être contenus dans les graines. Pour la tomate, je ne pense pas qu’il puisse y avoir d’intérêt à ce niveau-là. Par contre, Tom Wagner (hybrideur américain avec qui j’étais en stage) dit que la durée germinative des graines dure très longtemps lorsqu’elles sont congelées.
Alors, si c’est Tom Wagner qui le dit, on peut y apporter totalement crédit.
L’intérêt ? cela peut être d’être sûr de préserver plus longuement des graines de tomates de notre création, par exemple, ou d’une variété très rare, et que l’on n’est pas à l’abri d’un accident de conservation par nos méthodes habituelles.
Si tu penses que les plants greffés épuisent davantage le sol, ce qui peut être possible, alors il suffit peut-être de faire des roulements de culture…enfin, c’est une idée comme ça et si l’on installe à l’arrachage un engrais vert enfoui au printemps, cela rétablit l’équilibre…non ?
Heureusement que tu es là, car je vis un grand moment de solitude, sans réponse à mes questions peut-être un peu loufoques, certes, mais qui méritent d’avoir été posées.
Tomatophiles, à vos claviers
Je pense que la qualité du sol est primordiale dans la lutte contre le mildiou. Mais cela n’apparaît pas trop dans mon article car je n’en ai pris conscience que dans les temps derniers, suite aux nombreuses discussions sur cet article.
Dans la lutte contre le mildiou, on peut aussi faire un paillage à base de Grande Bardane broyée. En effet, la Grande Bardane qui a la capacité de concentrer les ions de cuivre , est donc un bon fongicide, et n’est pas difficile à cultiver.
J’ai cultivé de la bardane cette année et je me demandais quelle utilisation j’allais en faire. Merci donc pour cette info.
Et puis, il y a aussi toutes les bardanes sauvages et j’en connais un grand nombre de stations.
Coup de gueule
Oh! temps suspend ton vole……..pourquoi faut-il que l’on te gaspille autant…..toi et ta compagne la monnaie, fruit de nos entrailles….
Je viens de recevoir une circulaire concernant la loi « Mademoiselle » Z’êtes au courant…oui, oui za existe, za vient de sortir..enfin…d’arriver à nos « zoreilles de zozo » – j’en deviens gogo – il faut bien un peu d’humour dans ce monde d’abrutis……
Après les longs mois passés à se demander s’il ne fallait pas changer les paroles de la Marseillaise….si..si..je vous le dis, cela a coûté bonbon, voilà-t-y pas que maintenant il n’y aura plus de « Mademoiselle » parce que c’est « discriminatoire » (sic)!! que vont devenir nos petites « vierges » est-ce que cela ne va pas être insultant pour celles qui ont bataillé dur pour le rester…. Pourquoi tant d’efforts…il y a de quoi les décourager….. :tongue:
Je ne sais pas où l’on va, mais on va droit dans le mur.
Bernard, toi qui a trop de tomates, c’est le moment de les balancer…..
« A partir du 01.09.2009, le terme « mademoiselle » est définitivement exclu des documents officiels. Le Ministère de l’Egalité des chances en concertation avec des associations partenaires du milieu social et universitaire, a travaillé PENDANT SIX MOIS à l’élaboration d’un dossier. Il en est ressorti entre autre, le côté dégradant et discriminatoire du-dit terme.
La Loi du 02.02.2009 est passée de justesse à quelques voix prêt. Pendant le vote à l’A.Nationale, plusieurs députés ont arboré un badge où était inscrit « DAMOISEAU »
En ce qui concerne les entreprises privées, deux annexes de la Loi précisent qu’à dater du 01.01.2010, les entreprises n’ayant pas changé leurs questionnaires et leur logiciel, seront passibles de 300 à 12 000 € d’amende (en fonction de la taille de l’entreprise)
UN NUMERO VERT EST PREVU POUR DENONCER LES ENTREPRISES QUI AURAIENT ENCORE DES QUESTIONNAIRES A TROIS CASES : MADAME, MADEMOISELLE, MONSIEUR »
On en reste baba non ? Je vais peut-être aller me faire un baba au rhum…j’ai besoin d’un remontant…….
Ah! j’ai oublié de spécifier que le « vol » avec un e était mis à bon escient..On ne sait jamais….
Aujourd’hui, après avoir embauché une animatrice, j’ai envoyé des réponses négatives aux candidats et candidates qui n’avaient pas été retenus. Au moins une quinzaine de lettres commençant ainsi : « Mademoiselle, … » ont été envoyées par la poste. J’espère qu’aucune de ces « mademoiselle » n’aura l’idée de s’appuyer sur ce texte de loi pour m’attaquer en justice.
On vit quand même dans un drôle de monde … !
Ils n’ont que ça à faire, s’occuper des formulaires contenant Madame, Mademoiselle, Monsieur ?
Comme si, il n’y avait pas plus grave dans notre société en ce qui concerne l'(in)égalité des chances !
Perte de temps, perte d’argent, on est très fort pour ça en France !
Et d’abord, quel est le problème ?
Une demoiselle qui ne voudrait pas être appelée Mademoiselle peut très bien cocher Madame.
Est-ce que tu as pensé à mettre « Damoiseau » pour les animateurs, parce que, c’est vrai, maintenant on ne sait plus quoi faire…il faut se méfier de tout, on est vite ….hors la loi…
Dans le même ordre d’idée, je me suis rendu compte que dans les discours officiels on ne parle plus de « milieu rural » mais de « territoire des zones non densifiées », comme si le terme « rural » était devenu un gros mot. Je me demande de quelle logique procède cette dérive sémantique que l’on constate à plein de niveaux. Il y a un côté effrayant dans cette tendance de notre société à ne plus vouloir appeler un chat un chat.
Et puis, dans un autre ordre d’idée (mais je crois que cela a un rapport), ça me fait chier cette manie qu’ont les journalistes fouilles-merdes à rechercher dans les paroles et écrits (parfois anciens) des hommes politiques des phrases qui ne relèveraient pas du politiquement correct. Notre société devient lisse, sans aspérités et ça commence à me gonfler sérieusement !
Il est vrai que, pour les « biens pensants », « territoires des zones non densifiées » est moins dévastateur et dégradant que « milieu rural » qui peut avoir une connotation dévalorisante…
« T’as vu » en plus on encourage la délation….y’aurait pas une petite récompense en prime ?
Tu sais, Bernard, finalement, arrêtons notre lutte contre le mildiou Organisons-nous pour lutter contre la connerie…….vaste chantier où nous y userons becs et ongles
Oui, j’ai lu tout à l’heure un article sur l’encouragement à la délation. Inquiétant.
C’est vrai que j’ai toujours dit une femelle pour Dame oiseau …. :tongue:
Le Mont-Blanc a perdu 45 cm en deux ans…..tout fout le camp ma pov’ Lucette. Si le Mont-Blanc s’en mêle, on est foutu.
Adieu, veaux, vaches et Dame oiseau….
45 cm de moins pour le Mont-Blanc …. Etincelle va gagner au moins une heure pour grimper la haut !!!!
:tongue:
Oui, mais comme en vieillissant elle met plus de temps pour grimper, ceci compense cela … ! :devil:
45 cm de plus ou de moins, ce n’est pas très important. C’est simplement du à l’effet du vent. Aussi bien dans deux ans il aura gagner 90 cm.
Par contre, plus impressionnant …
Le sommet s’est déplacé de 26 mètres en direction de l’est.
Si ça continue comme ça, le sommet du Mont-Blanc va devenir italien.
Au fait, Yves, heureusement que je fais plus que du 45 cm à l’heure !
Cette année, je n’ai effectué aucun traitement au potager.
Mes voisins souffrent apparemment du mildiou mais chez moi il est quasiment absent !
Comme l’an passé, les plants ont été touchés par une attaque au mois de juin mais une fois les feuilles les plus touchées enlevées, ils ont repris pleine vigueur et le champignon ne s’est pas développé. Alors juste un doute… et si le fait de traiter (bouillie bordelaise ou cuivrol) donnait un signal aux spores ?! :wassat:
Je n’ai fait aucun traitement non plus, comme d’habitude d’ailleurs, juste les précautions d’usage du semis, jusqu’à la plantation, en pots de tourbe, donc sans traumatisme, et avec des orties hachées au fond du trou avant plantation. Arrosage avec du purin d’ortie toutes les trois semaines, pour fortifier les plants et c’est tout.
Mes plants sont très sains, quoiqu’il pleuve beaucoup tous les jours depuis plus d’une semaine !
Christophe, vous avez très certainement la meilleure attitude à adopter lorsqu’il y a une attaque, c’est de couper et brûler les feuilles contaminées. C’est sans doute la meilleure solution et la plus saine, d’autant plus que « ça fonctionne ».
Mon problème majeur cette année, c’est le non mûrissement des tomates, jamais vu ça.
Pas de soleil, pas mal de pluie, le froid (j’ai grelotté aujourd’hui), nuits très fraîches, aucune condition favorable, et c’est pas fini….. Sale année pour les tomates chez moi….
49 litres par m2 la nuit dernière ! Mes tomates en grelottent encore !
Je suis passé par chez toi mais pour la pluie ….. C’est pas ma faute hein ??
Restriction sur l’eau depuis quelques jours en Cornouaille … La Bretagne manque d’eau !!!
Bonjour !
Tombé par hasard sur ce forum en cherchant des infos sur le mildiou, j’ai lu tous les échanges passionnants des différents intervenants. Mais plus rien depuis août 2010… Tout le monde est parti ?
Au plaisir de vous retrouver peut-être !
Henry
Allez hop, Henry, on va faire revivre la discussion sur le mildiou, d’autant plus que nous sommes dans une période critique, l’alternance pluie/soleil qui prévaut ici en Franche-Comté étant très favorable à la propagation du mildiou. Pour l’instant, mes pieds de tomates vont bien mais la première série de pommes de terre que j’ai mise a été atteinte (c’était une variété précoce appelée « carrera » que j’ai voulu tester et que je ne remettrai pas, elle me produit certes de très belles pommes de terre, mais la qualité gustative n’est pas à la hauteur de mes espérances).
alternance pluie/soleil favorable au mildiou …. Ben alors , pas de problème … Y’a que de la pluie !!!
:dizzy:
Les amateurs de champignons ont fait de beaux paniers de cèpes ces derniers jours autour de chez moi . Pas étonnant en ce mois de juillet d’automne …..
Je viens de m’apercevoir que la grêle, qui cause des blessures aux tiges de tomates, favorise ainsi l’ancrage du mildiou sur les plants.
hola
salut bernard ici ça a bien grelé aussi les plants ont pris fort cest vrai quapres tant de blessure le champignon va sinstaller deja qu’il est ds le terrain
jai fait un traitement bicar bouilli bordelaise on verra mais vu quil a plu a sault ces jours ci je suis comme fosse: ceptique a+++tu passes qd tu veux dupdup
L’année dernière je n’avais pas connu le mildiou :happy:
Pour cette année j’ai juste eu le temps de goûter quelques tomates , tout est entrain de mourir . Il n’y a que les plants de Tétons de Vénus jaunes qui n’ont pas été touchés par le champignon . Non vraiment , une sale année en ce qui me concerne pour la culture de la tomate . Vivement l’année prochaine .
Pas mal de mildiou également sur mes tomates. Il faut dire qu’il y a eu de la grêle et que les blessures occasionnées aux plants de tomates ont permis au mildiou de s’installer. Mais pour l’instant le mildiou ne met pas encore en danger mes plants de tomates, il est encore dans des limites acceptables et certains plants sont même complètement épargnés.
Une utilisation singulière du mot « mildiou » :
« L’héroïsme est la seule façon de devenir célèbre quand on n’a pas de talent. Hélas, la paix, qui est le mildiou de l’héroïsme, s’éternise en France, et je me vois mal héros ailleurs. A la rigueur, j’aurais pu faire pilote de camion-suicide au Liban, mais je n’ai pas mon permis… »
(Pierre Desproges, Chroniques de la haine ordinaire)
Yves, c’est sans doute parce que les tétons de Vénus ne se laissent pas toucher par n’importe qui . :biggrin:
Ceux de Vénus seraient donc différents des autres ? :silly:
hola cela t’etonne bernard
si non finalement les plants st pas trop atteint juste les fruits grelés on morflés
mais le feuillage est asser saint jai enlevé quelques feuilles seulement
cette annee 3 bonnes decouverte
pamplemousse du grand pere , coeur de poulain rose et grushovcka a++
Par tous les seins !!!
:angel:
cette année avait bien commencé, et voila depuis le début Aout après ces gros orages ici dans le Vaucluse, le mildiou a fait son apparition malgré les traitement de bouillie bordelaise et les orties sous pieds, dommage comme chaque année après les orages le mildiou est présent c’est un vrai fleau.
Idem ici en Franche-Comté. Il a beaucoup plus dans la semaine (35 l/m2) dans mon village, il y fait une chaleur moite, presque tropicale, très propice au mildiou, d’autant plus que le sol est gorgé d’eau et favorise la présence de brouillards au lever du jour. :angry:
Moi j’ai arraché vendredi tous les plants de tomates de mon potager !!
Voir ces kilos de tomates au fumier fait mal au cœur ….
Aucun traitement en ce qui mer concerne pour la deuxième année consécutive.
Bien sûr le mildiou est là mais je prélève les feuilles malades tous les 15 jours et enraye ainsi la progression. Je n »ai dû arracher qu’un plant qui s’était effondré au pied du tuteur et que je pense sensible au mildiou (Gold Nugget), pour le reste la production reste bonne.
Je considère qu’une perte est admissible et normale au potager, c’est la part de la nature qui ne me profite pas, et puis jet crois qu’avoir des plantes qui déclinent un peu à la fin du mois d’août c’est normal.
Mais bien sûr, je suis comme vous tous : quant tout y passe d’un coup, c’est un mauvais moment, celui de préparer toutefois le Chutney de tomates varies avant que tout ne soit fichu.
Je ne mets plus de tomates… mais une dizaine de plants ont repoussés sans prévenir et je les ai laissé faire. Le mildiou arrive seulement et j’ai mangé quelques tomates cerises (et des jaunes) du jardin. Le principal problème, c’est que les autres refusent obstinément de mûrir…
Pour le moment, ce que je jette le plus, ce sont les courgettes et poti(ma)rons pourris ou avortés. :angry:
J’avais comme toi Christophe commencé à enlever les feuilles malades … Mais cette année c’est allé très vite . La bruine , le brouillard puis le soleil ont fait que je ne pouvais lutter contre le mildiou . Bien sûr qu’il y avait la solution du traitement mais comme j’ai décidé de ne pas utilisé cette solution … je me suis mis dans la tête que la culture de la tomate sera faite de bonnes années , même de très bonnes comme 2010 et de mauvaises années comme 2011 .
Un collègue de travail m’a montré un phénomène étrange dans son jardin !! Dans une parcelle bien propre sans une mauvaises herbes , ces plants de tomates ont tous la maladie , à quelques mètres de là , des plants de la même variété qui sont planqués dans les herbes hautes sont sains , couché contre les herbes ils donnent de jolis fruits .
Qu’est ce qui fait ce phénomène ?
Voilà une réponse à trouver !
Un copain qui a toujours un potager magnifique a battu des records cette année. Il attribue l’absence de maladie et la production sensationnelle au fait qu’il alterne un rang de fleurs et un rang de légumes.
Mais en discutant avec les anciens du village comme avec ceux qui ont une expérience récente, l’année 2011 sera dans les annales en ce qui concerne les pommes de terre (jamais vu des rattes aussi énormes et une telle productivité pour cette variété), les carottes, les haricots, les betteraves, le céleri, les oignons, l’échalote, les choux, les courges en général… Et toujours une très belle production de tomates, avec, malheureusement, le premier fruit de green zébra attaqué par le mildiou : éliminé ! Mais je ne rêve pas, la prochaine attaque d’humidité, orages annoncés mercredi, risque de faire du mal.
En revanche, tout petits aulx cette année, et en ce qui me concerne, des résultats moyens avec les haricots : on ne peut pas tout avoir.
Je me demande, à la lecture des commentaires de ce blog sur les articles « jardinage » si le mildiou n’est pas « le » problème crucial du jardinier.
Rapporté à une autre échelle, celle de la planète, il semblerait que les enjeux liés à cette maladie soient énormes.
A suivre donc dans les prochaines années.
Je ne suis qu’un modeste jardinier, ne pouvant travailler dans le jardin que le week-end.
Je n’ai pas de jardin en ville mais un petit bout de terrain avec une caravane dans le Loiret.
Cette année, début de récolte de tomate tardif mais prometteur. Puis il y a 3 semaines, le mildiou a frappé. Trop tard pour traiter en curatif
Modeste jardinier, mais professionnel de l’électricité/électronique, alors deux remarques sur le fil de cuivre.
1) Les voisins qui utilisent cette méthode n’ont pas encore de trace de mildiou :wassat:
2) Concernant le besoin de passer le fil au papier de verre :biggrin: :biggrin: :biggrin: :biggrin: Que de grosses bêtises ont été écrites. Le fil émaillé n’est utilisé que dans les bobinages (moteurs, transformateurs, relais ou électroaimants). Le fil utilisé dans les installations électriques domestique n’est absolument pas recouvert, en dehos de l’isolant de couleur. Il s’agit de cuivre OFHC (oxygen free high conductivity) particulièrement pur. C’est peut être aussi une raison de son coût si élevé de nos jours.
Dans certains messages de ce blog ou d’autres il est conseillé de le passer à la flamme pour retirer le vernis. Il n’y en a pas, MAIS, cela a peut être comme conséquence de favoriser l’oxydation et ainsi accélérer le passage dans la sève ???
J’ai aussi lu dans certains messages que, introduire ce fil dans la plante la stressait.
Certes, mais crever à cause du mildiou ça stresse encore plus
Mais ce que je retiens de la lecture de ce blog pour l’année prochaine :
— Placer les tomates dans le coin plus sec du jardin.
— Espacer les plants.
— Jouer de l’ortie (comme on dit si ça fait pas de bien, ça fait pas de mal non plus).
— Piquer au fil de cuivre une partie des plants pour pouvoir juger de l’efficacité.
— Boire un petit coup à la santé de mes plantations.
François
François, le dernier point surtout est indispensable !
Moi ce que je veux pour l’année prochaine c’est … Moins d’humidité . Tous le reste je l’ai fait , cuivre , ortie , espace …. Boire une bière à chaque fruit qui apparait :sick: Malheureusement , contre les caprices du ciel je n’ai rien trouvé de bon et ça me stress …
En ce moment ce sont les cloportes qui bouffent mes melons et poivrons . Les limaces elles , s’occupent du reste !!
En fin de compte la seule vrai réussite vient des carottes et des physalis … Enfin , pour l’instant .
:happy:
Il me reste aussi comme un trésor dans un coin du jardin , un plant de tétons de Vénus jaunes … je ne le dit pas trop fort , le diabolique Mildiou pourrait m’entendre .
:ninja:
Tétons de Vénus..? C’est joli, je ne connaissais pas. Quand aux cloportes, je n’en ai jamais vu autant de ma vie! Ça adore les concombres ces bestioles là. :angry:
J’ai essayé cette année de planter des tomates pas loin d’un mur qui est orienté nord-suden plantant côté ouest .. J’en ai été content , l’endroit est mieux chauffé , plus sec , et moins exposé au mildiou . Il est à peu prés sûr que plus un terrain est sec et mieux exposé , moins le mildiou a de prise . J’ai aussi planté des oignons le long des tomates et je trouve que ça leur a pas mal réussi . L’année prochaine , j’essaierai avec de la bourrache en plus . Le mildiou a attaqué cette année après le 20 aout . Je soigne en enlevant les feuilles malades et en arrosant avec eau + bicarbonate ( 1 petite cuiller par litre ) ça bloque le mildiou pour trois ou quatre jours . Mais finalement l’idéal est encore d’avoir le maximum de tomates avant le 20 aout !!! soit en plantant plus tôt soit en ayant des espèces plus précoces .. Autre truc : pour faire murir des tomates cueillies vertes les mettre dans un sac en papier avec des pommes . Les pommes dégagent de l’éthylène et en 8 à 10 jours ça fera mûrir les tomates .
Merci pour toutes ces infos.
Je ne connaissais pas ce truc de faire mûrir des tomates vertes en même temps que les pommes.
Concernant le mildiou, je pense effectivement qu’il vaut mieux semer les tomates très tôt pour avoir le maximum de récolte avant la fin août. Mais je préconise quand même d’en semer quelques-unes tardivement, le mildiou ayant tendance à s’attaquer plus facilement aux plants âgés, fatigués, plutôt qu’aux jeunes plants sains.
Intéressant le truc avec les pommes … Faudra essayer l’année prochaine !!!!
Il parait que la pomme fait aussi mûrir la banane et que la banane fait mûrir le kiwi.
Et il paraît aussi que la pauvreté fait mûrir l’indignation (dans un premier temps) puis la révolte (dans un deuxième temps).
merci pour tout ces conseils, mes tomates ont toutes été détruites par le mildiou ces dernières semaines
Asturias, je suis assez bon a priori pour donner des conseils mais pas du tout pour les appliquer moi-même.
Je n’ai pas pris le temps de suivre les conseils à dupdup et mes tomates sont pleines de mildiou … ! :angry:
J’en profite pour dire que depuis quelques semaines cet article, qui est pourtant très ancien, est lu par un nombre incroyable de personnes, sans doute parce que beaucoup de gens recherchent la solution à leurs problèmes de mildiou et parce que google indique le blogadupdup dans les premiers liens à consulter.
Cet article a été vu près de 10 000 fois (9 888 fois exactement), bien loin devant tous les autres (il n’y a que 10 articles qui ont été vus plus de 1000 fois).
cherchant des idées de traitement naturel pour le mildiou ,je viens de découvrir ce site que j’ai dévoré! merçi à vous tous pour tous ces conseils, je viens d’essayer le bicar, on verra,l’attaque n’est pas encore trés importante ,j’déja mis de la bouillie,
je mets des variétés anciennes et surtout de la tomate prune tardive et délicieuse elle se garde trés bien(origine kokopelli )c’est mal écrit!
j’ai constaté moi aussi que les plants dispersés dans le jardin n’était pas atteints
je fais aussi des coquerets du pérou que je garde meme aprés noel!
je garde soigneusement ce blog je reviendrais, si je ne le perd pas!je e suis plus trés jeune et il y a es ratées!…
Bonsoir ibujo et bienvenue à toi sur ce blog.
Plusieurs personnes m’ont parlé de cette technique du bicarbonate de soude (dont Marie-Jo qui vient de temps en temps sur le blog). Il faudra que je l’essaie un jour (le bicarbonate, pas Marie-Jo … ! :biggrin: )
Mes tomates sont aussi atteintes, je pars une semaine et je crains bien le désastre à mon retour. Certains plants ne sont pas atteints, j’espère qu’ils tiendront leurs promesses !
Je venais faire un tour sur le blog pour relayer un message et je pensais le faire dans la rubrique « coup de gueule ». Mais je vois que Ibujo me tend la perche en parlant de Kokopelli et que Bernard souligne l’extraordinaire intérêt suscité par cet article… et par le mildiou bien sûr.
Je relaie donc ici la dernière Newsletter de Kokopelli (pas de lien direct sans adresse courriel), car sans vouloir reverser dans le débat et polémiquer au sujet du conflit Baumaux/Kokopelli, ce qui est dit dans ce texte (un peu long désolé) me plaît beaucoup, au sujet des pétitions… Et vous ?
LES PETITIONS : LES PSYCHOPATES PREDATEURS S’EN TORCHENT LEUR BARBECUL
Suite au jugement scandaleux de la Cour Européenne de Justice — qui prouve une fois de plus que ces institutions Européennes sont complètement corrompues et à la botte des banskters, du Cartel de la Chimie, des multinationales biocidaires et autres marionnettes politiques — certains amis de Kokopelli ont pensé qu’il était adéquat de relancer des énièmes pétitions pour la défense des semences libres.
Qu’il soit, donc, bien clair que l’Association Kokopelli ne cautionne, en aucune manière, la pétition lancée par Cyberacteurs et, cent mille fois moins, celle lancée par Avaaz. J’ai déjà exprimé — dans l’un de mes articles sur l’arnaque du réchauffement climatique anthropique — ce que je pensais de cette organisation bien ancrée dans la mouvance de l’opposition contrôlée et créée par Ricken Patel qui fut consultant pour l’ONU, la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill Gates…
N’est-il pas évident, après tant d’années de lutte, que les pétitions, les psychopathes prédateurs s’en torchent leur barbecul sur leurs pelouses transgéniques ?
Le jugement de la Cour Européenne de Justice est totalement en phase avec les délires génocidaires de la clique criminelle du complexe militaro-industriel qui ruine les peuples par des dettes nationales générées ex-nihilo, fomente des guerres « libératrices », détruit l’intégralité de la biosphère et assassine l’humanité.
Vandana Shiva — qui sera présente lors de notre Festival Kokopelli/Pachamama au Pérou — a récemment évoqué l’offensive généralisée des multinationales de l’agro-chimie dans les pays dits « émergents ». Aux USA, Monsanto et les multinationales biotechs, tentent de faire passer, au Congrès, un décret qui les mettrait au-dessus de toutes les lois. Quant à l’Europe, elle continue de se transformer en poubelle cancérigène sous l’assaut de l’agriculture toxique et du Cartel Nucléaire.
Et pour ne pas évoquer un sujet tabou — la contamination radioactive de toute la chaine alimentaire planétaire — une première ferme bio, en Oregon, selon l’expert nucléaire Arnie Gundersen, a fermé ses portes en raison de la contamination radioactive de ses sols. Et le Japon se meurt inexorablement de Fukushima, l’oubliée des médias à la solde de la mafia. Tout comme les citoyens de la côte ouest US, tout comme les peuples de la planète…, mourront inexorablement de Fukushima le jour où son réacteur 4 s’effondrera.
Très chères Amies et Amis de Kokopelli et de la Vie, pensez-vous vraiment que nous allons neutraliser les criminels psychopathes et prédateurs avec de mignonnettes pétitions ?
Les Peuples de cette belle Planète, notre Terre-Mère, apprendront-ils un jour qu’une société qui ne peut pas discerner et éliminer, par tous les moyens possibles, la psychopathie, en son sein, n’est tout simplement pas digne de survivre ?
Il est vrai que la Rage monte, que certains Peuples se réveillent (en Islande, les banquiers mafieux sont en prison) mais il ne reste que peu de temps. L’Humanité est dans une situation critique de légitime défense car les psychopathes dégénérés ont déclaré la guerre à la Vie — une guerre totale et terminale — et ils iront jusqu’au bout de leur démence meurtrière.
Quant à Kokopelli, ce n’est ni la Cour Européenne de Justice, ni le GNIS, ni Baumaux, ni la clique génocidaire qui s’est donné comme mission d’éradiquer la Vie de notre belle Planète, qui nous empêcheront de continuer notre travail de protection de la biodiversité alimentaire : un travail de 20 années dans le non-respect total de leur illégalité mortifère.
Dominique Guillet. Le 22 juillet 2012.
merci pour cet article,c’est vrai que nous sommes mal barrés!…
il est + facile de trouver des graines beaumaux que kokopelli .quand on en a, on a interet à bien récupérer les graines( mes tomates prunes ont 5 ans!)
hors sujet , avez vous un truc pour la rouille des poiriers?je sais il faut les arracher! je voudrais quelque chose de – drastique.
merci de vos lumières
bonjoue :
cette année je suis VERTE:
toutes mes tomates sont atteintes du mildiou: même les tomates cerises:
c’est la premiére fois que cela m’arrive:
je m’en suis aperçue trop tard j’ai eu beau traiter rien a faire!!
si je mange 2 kg de tomates cette année ce sera beau:
ibujo, voici un article intéressant sur la rouille grillagée du poirier.
http://www.terrevivante.org/360-la-rouille-grillagee-du-poirier.htm
Il semble que la solution la plus efficace soit d’aller arracher en douce les genévriers d’ornement de ses voisins … !
Comme beaucoup d’entre vous je reviens de 15 jours de vacances et là c’est l’horreur totale au jardin. Tous mes pieds sont contaminés par le mildiou. J’ai pulvérisé le bicarbonate ce soir, on verra le résultat. C’est la première année que je mets un traitement. D’habitude le mildiou se déclarait vers la fin aout, j’avais au moins le temps d’en profiter. Cette année si j’en récolte 2-3 kilos je pourrais fêter ça !
Pour ceux qui connaissent; le calendrier lunaire de Maria Thun prévoyait un mois de juillet humide. C’est la première année que je l’achète, j’aurais du y être plus attentif.
C’est quoi le calendrier lunaire de Maria Thun ?
En fait, après une recherche très rapide, je viens de trouver un article sur cette dame décédée récemment :
http://www.vitisphere.com/breve-59303-Biodynamie-deces-de-Maria-Thun-creatrice-du-calendrier-des-semis.html
Bonjour, comme beaucoup je recherche un traitement naturel pour traiter le Mildiou (ou maladie lui ressemblant). J’ai coupé les feuilles et ne les ai pas mises dans mon compost. Je voulais savoir, comme je voudrais faire le traitement avec le bicarbonate de soude et savon noir mais que je remplace le savon noir par du savon de Marseille, cela peut-il fonctionner ?
Je ne pense pas que l’on puisse remplacer le savon noir (produit naturel utilisé depuis l’Antiquité) par du savon classique qui est de composition chimique. Cela dit, il se peut aussi que le savon noir contienne des additifs chimiques, bien lire la composition de ce que l’on achète.
Voici un article sur le savon noir :
http://www.gerbeaud.com/jardin/jardinage_naturel/savon-noir.php
Cet article sur le mildiou est, de loin, celui qui a été lu le plus de fois. Depuis quelques semaines le nombre de visites bat son plein : 1 254 visites les 5 derniers jours (alors que l’article a presque trois ans), ce qui montre sans doute l’ampleur des ravages causés par le mildiou depuis quelques semaines.
J’ai un plant de Cœur de Bœuf qui a résisté à l’attaque du mildiou … Il a poussé sans que je m’en occupe dans un coin du potager . C’est le seul , les autres sont mort depuis un bon moment .
Je regardais mes prunes , elles sont entrain de pourrir sur l’arbre où tombent à terre !!
Nul aussi pour ces fruits-là cette année !
Je crois effectivement que pour les fruits, c’est la pire des années que j’aie jamais connue. :angry:
je reviens à la rouille,merci pour le site j’ai appris quelque chose ,mais le problème est qu’il ne s’agit pas du voisin mais de moi! ce n’est pas plus simple: j’ai depuis 40 ans un magnifique genévrier qui ne m’avait jamais causé d’ennuis , j’avais d’excellentes poires anciennes qui se portaient bien.
mais voila, dilemne cornélien : que faire?arracher cet arbre( il a 2 m d’envergure) : ou sacrifier les poiriers ,à mon age(83 ans) pas question de replanter…je crois que vous ne pouvez rien pour moi merci d’avoir éclairé ma lanterne!
Effectivement, problème plus que cornélien … !
bonjour à tous,
Bonjour à tous
Bonjour à tous ( je préfère le dire trois fois ! )
J’ai lu plusieurs de vos commentaires, tous très intéressants. Je suis dans l’est de la France, et je, enfin, »nous » tentons de cultiver des tomates pour la cinquième année consécutive. Et pour la cinquième année consécutive, le mildiou s’est invité sur nos plans. Inutile de vous dire à quelle point nous sommes déçus. Apportant un grand soin à notre jardin, nous esperions enfin récolter de belles tomates. Hélas, vous l’avez bien sur remarqué, les conditions météo ont été parfaites pour le developpement de la maladie, contre laquelle nous n’avons rien fait cette année car nous pensions etre protégé dans ce nouveau jardin. Les années précédentes, notre jardin était entouré de foret, et l’humidité était quasi permanente. Aussi, nous avons testé le purin d’orties, la bouillie bordelaise mais sans succès. L’an dernier nous avons alors tenté une culture sous serre, et là encore, le mildiou a envahi les plans ( alternance de tomates cerise, roma, marmande, poires jaunes, rouges ) Le fait est que dans la serre exposée au soleil, il fallait arroser, ce qui provoquait une évaporation, bloquée par le plastique de la serre l’eau retombait alors et tout comptes faits cela représente un problème auquel nous remedions en ouvrant la serre pourvue de deux portes. Je pense que deux jours de suite de brouillard ont été à l’origine de la première attaque du mildiou.
Bref, tout ça pour confirmer l’impression générale, à savoir que la culture des tomates est extremement difficile et qu’il faut une attention permanente sur les plans.
Beaucoup de paramètres doivent être pris en considération et il suffit parfois d’un seul pour tout anéantir. C’est juste décourageant, surtout lorsque l’on connait la saveur d’une tomate du jardin, qui est à des années lumière de celles que l’on trouve dans le commerce. Personnellement je ne suis pas du tout « légumes » si ce n’est les pommes de terre, mais pourtant depuis que j’ai gouté aux tomates du jardin ( oui il y a 5 ans le mildiou en a épargné une pour que je goute ) j’avoue réver de manger à nouveau, vous comprenez donc ma déception cette année encore….
Bonne continuation à tous et merci pour vos commentaires très constructifs, le mien n’est qu’un témoignage.
Merci Fabien pour avoir pris le temps d’écrire ce long témoignage.
Tous les témoignages vont dans le même sens, à savoir que les différentes souches de mildiou sont de plus en plus virulentes et qu’il est de plus en plus difficile de lutter contre. Même lorsqu’on met toutes les chances de son côté, ce n’est pas gagné.
Cette année, pour la première fois, je n’ai pas traité mes tomates, ni avec de la bouillie bordelaise, ni avec du cuivrol, ni avec du purin d’orties (j’ai juste mis une décoction de prêle mais trop tard, les pieds étaient déjà atteints). Tous mes plants sont malades, à tel point que j’ai arraché une partie de mes pieds la semaines dernière.
Par contre, mon frère a mis une trentaine de variétés différentes, les mêmes variétés que les miennes (je lui prépare ses plants en même temps que les miens), il a traité deux fois avec de la bouillie bordelaise et la plupart de ses plants sont en bonne santé. Je crois qu’il est parti pour avoir des tomates tout l’été (et moi aussi par la même occasion, car je vais aller me servir … dans son jardin !).
salut,
Fabien je n’ai pas bien compris. As-tu cultivé sous serre uniquement l’an passé ? Car même si tu as eu des déboires c’est la première des préventions efficaces.
On le sait le monde des jardiniers amateurs n’intéresse que peu les professionnels qui pourraient les aider. Des systèmes d’alerte et quelques produits bio existent mais bizarrement sont réservés aux professionnels de la culture.
Je ne suis pas du tout pro mais têtu et à force de recherche voilà ce que j’ai cru comprendre. C’est un peu le fruit de mon expérience et surtout beaucoup de recherches et de déductions de celles-ci. (un pro corrigera peut-être) :
Pour que le mildiou arrive il faut soit prêt. Il hiberne d’abord quand les températures sont basses sous forme d’oospores. Puis sous l’influence de la température et de l’humidité ces oospores produisent des sporanges. Ceux-ci atteignent la plante avec les éclaboussures de terre lors des pluies. Ils libèrent des zoospores mobiles qui entrent dans la plante par les stomates. Ce stade est prévisible et constitue la possibilité d’une primo infection. C’est à ce moment, même un peu avant qu’il faudrait appliquer les traitements de prévention. Ce niveau est important pour ceux qui utilisent beaucoup d’intrants. Eviter un ou deux traitements fait gagner de l’argent. Pour nous petits amateurs, ce stade nous concernera forcément, un moment ou à un autre. (Très tôt cette année). La prévention précoce devrait donc être la règle. Rappel à ce stade la maladie est là mais pas visible.
De 4 à 12 jours après le champignon produit de nouveaux sporanges (duvet blanc sous la feuille). Ces sporanges sont véhiculés par la pluie et le vent. Vous pouvez donc être contaminé même si le champignon ne vient pas de chez vous et c’est souvent la cause. Pour que cette infection secondaire se développe il faut là encore des conditions de température et d’humidité.
– La serre est donc le meilleur moyen de prévention. Si le champignon est présent les conditions de température feront qu’il sera prêt très tôt cependant des températures au-delà de 30 et supérieures le bloquent et même le tuent à un certain niveau (j’ai lu 32 et parfois 50).
– Pour les tomates à l’extérieur on peut estimer qu’elle seront atteintes un jour ou l’autre surtout dans les régions de culture intensive de pommes de terre notamment. Les observations partent souvent sur l’apparition d’un foyer sur un tas de déchets de pommes de terre au bord d’un champ. Un tel foyer suffit comme infection primaire dans une région.
– Certaines variétés sont dites tolérantes ou résistantes. Est-ce le cas ? Certaines variétés russes ou sibériennes ou d’ Amérique du Nord sont ainsi qualifiées. Ne faut-il pas tenir compte du climat spécifique de ces régions ? Ce sont souvent des variétés à port déterminé et très précoces. Leurs descriptions indiquent souvent qu’elle « prennent de vitesse » le mildiou. Qu’un géographe ou un climatologue ne corrige mais il me semble qu’il y a moins d’inter saisons dans un climat continental. Le mildiou a donc moins le temps d’évoluer, et quand il peut le faire c’est une question de rapidité entre lui et la tomate. Dans nos climats quand nous repiquons nos tomates, pépère est déjà là ! Les tomates « russes » ne conservent peut être leur résistance que dans certaines contrées (ou conditions) de notre pays. Une variété : фитофтороустойчивый, Fitoftoroustoychivy, littéralement : «résistante au mildiou» a été touchée chez moi comme les autres en extérieur cette année.
– Avec la chaleur la sécheresse est donc aussi un bon moyen de lutte. Je crois que nous arrosons trop dans nos serres. Je n’arrose qu’une fois par semaine dans la serre à raison de 2li/plant. Le problème n’est pas tant une humidité du sol qu’une condensation se produisant. Sur la vigne (je n’ai pas trouvé pour les tomate) à 10° il faut 5 heures pour que le champignon se développe si les feuilles sèchent avant il meure, beaucoup moins de temps à 20°. Lors de températures moyennes si la serre fermée ne permet pas d’atteindre plus de 30° il vaut mieux favoriser la ventilation pour sécher la serre. Nous aurions tendance à faire l’inverse à fermer pour garder la chaleur mais les conditions seraient plus favorables au mildiou qu’à la tomate. Par contre si l’efficacité de la serre est bonne par temps maussade ne pas hésiter à fermer dés que l’on a l’assurance d’avoir plus de 30°.
– Certaines variétés sont naturellement résistantes un peu partout : petit moineau, OSU. Cela est contesté mais assez souvent vérifiable. Ce sont des variétés «sauvages» ou issues de «sauvages». J’ai remarqué cette année que des variétés anciennes très locales étaient assez résistantes. On peut imaginer qu’une sorte de sélection naturelle s’est faite quand les jardiniers ont récolté d’année en année les graines de leur meilleures tomates qui résistaient le mieux. Ce serait sûrement une piste que de choisir si possible des variétés locales et de ne garder que des graines issues des plants qui résistent le mieux et (surtout pour les plus âgés d’entre nous) de transmettre ces variétés à nos successeurs. J’ai aussi remarqué un bon comportement des variétés australiennes.
L’agriculture chimique est une des causes principales. En effet l’utilisation systématique de produits de traitement ne favorise pas la prévention. La plante est considérée comme malade et traitée contre la maladie. Donc les foyers de contamination ignorés. Ceux qui en pâtissent les premiers sont les petits jardiniers et les agriculteurs bio.
En matière de traitement je viens de tester le ph de l’eau de pluie avec bicarbonate. Chez moi l’eau de pluie stockée dans ma réserve a un ph de 7 avec 3g/li elle passe à 8,5 l’ajout de 3g/li de savon noir renforce légèrement, disons 8,5+. Si le mildiou se développe dans un milieu à tendance acide ce traitement doit avoir un effet. Le seul problème est de l’atteindre. Le renforcement de la dose à 6 ou 9g/li ne change pas le ph, donc pas de nécessité de renforcer la dose.
J’utilise aussi bacillus subtilis qui est un bacille qui empêche le développement du mildiou. J’aime le principe qui ressemble un peu à ce qui se passe dans la transformation du lait en yaourt ou fromage : des micro-organismes bénéfiques empêchent le développement d’autres néfastes. Les études que j’ai lues ne démontrent pas d’effets positifs. Par contre une utilisation avec du thé de compost serait bénéfique (la petite bête aurait-elle de besoin de nourriture ?).
…Il semble qu’il y a encore beaucoup de pistes possibles et sûrement des solutions. Ce qui manque c’est l’organisation des jardiniers amateurs qui permette d’explorer ces pistes et tester ces solutions. Car les grands ne s’intéressent pas à nous à l’image de M Christophe Rousse président de SOLARENN qui dans un reportage de France Bleue Armorique se réjouissait du mildiou qui avait cette année, touché beaucoup de jardiniers car cela lui procure plus de marché.
bonne récolte (quand même)
francis
Francis, tu as voulu dire « à port indéterminé » et non « à port déterminé », non ?
Non c’est bien à port déterminé. Presque toutes mes tomates russes sont ainsi. Elles produisent sur un temps plus court, sont souvent précoces, et souvent ne demandent pas de tuteur et pas de taille (déterminées). Le but de ces sélections c’est de produire le plus vite possible sur un temps court, elle sont aussi souvent de petite taille 0,5-0,8 mais certaines conduites en serre deviennent plus grandes. Les autres qualités recherchées sont la résistance au froid, aux variations de température et aux conditions défavorables.
Les variétés à croissance déterminée s’arrêtent de grandir à un moment donné, comme leur nom l’indique, et sont alors rattrapées facilement par le mildiou. Par contre, les variétés à croissance indéterminée continuent de grandir et la plante entière est donc rattrapée beaucoup plus tard par le mildiou. D’où mon étonnement … !
Contrairement à ce que tu dis, Francis, les quelques personnes que je connais qui ont une serre ont remarqué que les tomates attrapent facilement le mildiou dans la serre et je l’ai moi-même constaté. Sans doute que dans une serre l’atmosphère est plus moite qu’à l’extérieur, ce qui favorise dont les maladies cryptogamiques, dont le mildiou. Mais, si j’ai bien compris ce que tu dis, il faut arroser très peu. Je vais donc essayer ta méthode de très faible arrosage, sans doute que j’arrosais trop (pour la simple et bonne raison que dans ma serre, je cultive aussi d’autres légumes qui ont besoin de pas mal d’eau). Merci pour le conseil.
Tu précise bien une des caractéristiques du port déterminé mais, à mon avis ta conclusion est fausse. Une tomate à port déterminé avec une production très tardive serait inintéressante (je ne sais pas si ça existe). Les buts recherchés sont une production groupée (toutes les tomates mûres sur une période courte) et souvent la précocité. Pour les indéterminées la production ne s’arrête pas. Mais je ne vois pas pourquoi elles ne pourraient avoir le mildiou que plus tard ! Ce n’est pas une question de temps d’incubation dans la tomate. Si des spores touchent la tomate pendant une période favorable celle-ci, quelque soit son stade de croissance, attrapera le mildiou. Avec une situation normale : une contamination possible courant août, une tomate à port indéterminée encore en production pourra attraper le mildiou et le reste de sa production en pâtir. Une tomate à port déterminé très précoce (production en juillet ) aura fini sa production et même sa vie (ou presque). C’est d’ailleurs ce qui est précisé sur des paquets de tomates russes déterminées précoces. (Благодаря скороспелости не подвержен поражению фитофторозом : Merci à la précocité n’est pas soumis à la défaite contre le mildiou. Je ne connais pas le russe, google oui ! la traduction est assez poétique). Dans la situation de cette année, mildiou précoce, les « port déterminé précoce » n’ont eu que très peu d’intérêt (en extérieur) sinon que d’apporter encore plus de frustration aux jardiniers qui ont dû arracher des plants plein de fruits prêts à mûrir.
Pour la serre, je ne suis pas expert, mais je faisais que très peu de tomates dans mon jardin, les seules fois où j’ai eu des réussites c’est sous des serres de fortune ce qui m’a décidé à en construire une plus sérieuse. Pour l’instant je suis satisfait je regrette juste d’avoir mis autant de plans à l’extérieur. On peut tout faire sous une serre, si je n’ouvre pas la mienne sous un soleil ordinaire je peux avoir plus de 60°. Ce qui tuerait le mildiou mais aussi beaucoup de légumes. Je crois que souvent on fait pire que mieux en créant des conditions très favorables au mildiou : température au alentour de 25°, humidité élevée et surtout ruissellement. Le mildiou serait finalement assez facile à détruire si on lit bien ce que dit l’INRA dans ce document : http://www.inra.fr/hyp3/pathogene/3phyin2.htm : « Le champignon est détruit par une sécheresse persistante et des températures avoisinant 30 C ». L’idéal serait d’avoir une température assez élevée (au moins par moment) et une atmosphère sèche. Sinon accentuer ce qui est possible, température ou sécheresse. En cas de température faible éviter d’arroser et sécher au maximum l’ambiance en ouvrant tout par exemple. Le but d’arroser peu n’est pas d’abord de limiter l’apport d’eau pour les tomates (j’aimerai leur en donner plus) mais de ne pas créer trop d’évaporation. Si tu arroses moins tes tomates mais apporte encore beaucoup d’eau pour les autres légumes ton ambiance sera encore humide.
Mais il faut aussi tenir compte des différences d’une région à l’autre. Ici le temps est assez souvent humide d’où une contamination facile en extérieur. Si dans ta région le climat est assez sec peut être que la serre offre une ambiance plus favorable. Nous avons aussi beaucoup de culture de pommes de terre dans les champs : un air sûrement saturé en spores.
Enfin il faut rappeler que si nous cultivons la tomate en annuelle c’est une vivace, je ne sais pas comment évoluerait une tomate déterminée sur plus d’un an.
Ici, les gens ne mettent que des tomates à port déterminé. Elles ont beau être précoces comme tu le dis, personne ou presque n’a eu le temps d’en manger une seule avant qu’elles ne soient détruites par le mildiou.
Mes tomates sont par contre à port indéterminé et beaucoup d’entre elles sont plus précoces que celles à port déterminé. En général, je mange mes premières tomates un mois avant la plupart des autres jardiniers (mais il y a aussi ma méthode de culture qui est aussi pour quelque chose).
Effectivement, la production des tomates à port déterminé est groupée comme tu le dis mais par contre il me semble qu’il n’y a pas de corrélation entre le type de port et la précocité.
Tout ça est bien compliqué … :angry:
Je me suis probablement mal exprimé. Il n’y a pas de corrélation entre le port et la précocité. Par contre pour beaucoup de variétés à port déterminé que j’appelle peut-être à tort « russes » la précocité est souvent présente aussi (car recherchée). J’ai acheté des semences en Sibérie et presque toutes les variétés à port déterminé sont annoncées précoces et même très précoces. Ce qui est logique dans des régions où l’été peut être chaud mais court, on a intérêt à avoir une production rapide et groupée. Leur nom est souvent évocateur : « pomme dans la neige », « panthère des neige », « sakhaline », « habitant du nord », « perce neige »….
Tu parles des tomates précoces détruites par le mildiou, j’en ai eu beaucoup aussi cette année. C’est justement pourquoi plus haut je pose la question de la résistance dans des conditions précises. Je n’ai pas trouvé pour la tomate, mais pour la vigne. Le risque d’apparition du mildiou peut être calculé de manière exacte à partir de la somme des températures dépassant 8° depuis le début de l’année. En quelque sorte dés que la température dépasse 8° le mildiou évolue et se prépare. Dans notre pays le seuil est rapidement atteint en mai/juin, cette année chez moi le 23 mai. C’est à dire qu’à partir de cette date une primo infection pouvait commencer dans les endroits infectés, 4 à 12 jours plus tard les infections secondaires commençaient. C’est à dire qu’au moment où on repique les tomates l’adversaire est déjà tapi dans l’ombre prêt à l’attaque et il pourra frapper au plus mauvais moment les déterminées précoces. A Krasnoyarsk les conditions pour le commencement du développement du mildiou en terre n’apparaissent que début mai. Donc dans ces conditions la précocité peut être un facteur bénéfique de lutte contre le mildiou ou plutôt on l’évite (ce qui est clairement annoncé au dos des paquets). Avec une température moyenne de 12° chez moi le 1er janvier le mildiou fêtait le nouvel an et préparait déjà ses vacances d’été (il faisait -8 à Krasnoyarsk et c’était une journée chaude ! la première journée entièrement positive a été le 24 mars). Ici la confrontation est quasiment inévitable et nous devons développer d’autres stratégies. Ma conclusion est donc qu’en important des semences sibérienne j’aurais dû aussi importer le climat. Ceci dit cela me rassure dans une vision globale de cohérence de l’environnement que j’essaie d’avoir. Il y a sûrement une raison pour que les variétés locales soient locales. Le problème est que l’on ne les trouve plus localement. J’ai dû chercher jusqu’en Tasmanie pour trouver une variété picarde ! Etrangement elle se comporte plutôt mieux que les russes. Truffaut précoce, variété française se comporte aussi assez bien (pour l’instant).
Etrange ici personne ne sait ce qu’est une tomate à port déterminé et on en trouve pas dans les jardineries en semences ou en plant.
Dans un forum dédié très intéressant j’ai lancé l’idée de créer un petit groupe pour tenter de systématiser nos observations et essais…. pas de réponse, j’ai supprimé le post. Si cela intéresse quelques uns… L’idée serait de retrouver l’idée de coopérative et d’établir des protocoles d’observation accessibles pour des jardiniers amateurs afin que nos pratiques puissent évoluer car malheureusement nos petits jardins n’intéressent pas la recherche agronomique officielle et commerciale.
J’ai aussi un petit ennui : mon jardin est entouré d’arbres et de broussaille j’ai une grande quantité d’oiseaux et depuis peu un écureuil qui récolte les noisettes juste deux mètres derrière ma serre. Dès qu’une tomate rougit elle est entièrement mangée par les oiseaux. Je ne veux pas les faire fuir de mon voisinage et accepte qu’ils prélèvent une taxe foncière mais comment faire pour qu’ils me laissent au moins de quoi goûter ma production. Je suis cerfvoliste et pensais faire des cerfs volants en forme de rapace il parait que c’est efficace mais j’ai peur de les faire fuir définitivement.
Si vous avez des idées…. les filets : ils passent au travers et trop compliqué à mettre sur des tomates.
merci
francis
J’ai ce problème aussi avec les tomates et même les melons.
On creusé une petite marre l’année dernière avec poissons, laitues d’eau et jacinthes d’eau, et il me semble que du coup, les oiseaux y vont plus volontiers que dans le jardin.
Je n’ai pas encore eu de tomates abîmées par les coups de bec des oiseaux.
Par contre, j’ai une question à poser.
Rien à voir avec le mildiou ni les tomates, mais je n’ai pas trouvé la rubrique adéquate.
Voilà, j’avais mis des tournesols dans mon jardin. Près de la marre et dans le potager. Et ils se sont tellement bien plu qu’ils ont poussé à plus d’1M80 (je compare avec mon homme) et j’en ai plusieurs qui font plusieurs têtes et refont même des bourgeons au fur et à mesure que je coupe les fleurs fanées.
Bref, hier soir, mon voisin est venu me demander de les couper et de les jeter.
Il est agriculteur, et fait de la semence. Du coup, mes tournesols risquent de contaminer les siens (qui sont à moins de trois km à vol d’oiseaux) et il ne pourra plus vendre ses semences. Je les ai coupé (les boules ….) Pas envie d’avoir de problèmes avec mon voisin.
Mais bon, je trouve le procédé un peu « violent », non?
J’ai déjà entendu cela une fois. Une copie maraîchère à qui un producteur de semences lui avait demandé de couper les tournesols de son exploitation.
Sur le coup, j’ai râlé, en maudissant Monsanto et tous les grainetiers qui ont pignon sur rue dans les grandes surface. Je me suis juré que je n’achèterais plus mes graines là-bas (j’achète en général chez la ‘bonne graine » ou au « biaugerme » mais parfois je fais des exceptions, surtout quand je suis trop impatiente pour attendre la livraison!).
Mais après réflexion, je me suis dit que sans doute le problème est le même pour tous les semenciers. Si la culture se fait contaminer par un pollen d’une variété différente, la graine n’est plus vendable. Que ce soit en bio ou non?
Qu’en pensez-vous?
Avez-vous déjà eu ce type de « problème »?
Est-ce que cette façon de faire vient uniquement des grosses boîtes ou c’est valable pour tous les semenciers?
Merci en tout cas et bonne vacances à tous…
Léa, Francis, il y a beaucoup beaucoup de choses dans vos commentaires. Je prendrai le temps de tout relire ces jours-ci et de continuer la discussion.
Bonjour et félicitations pour ce blog et pour les commentaires…
Nouveau venu dans le monde du jardinage, je vous ferai sans doute part de mes petites expériences si vous le désirez.
En attendant je commence à supprimer des feuilles atteintes par le mildiou…
mais je garde bon espoir…
Comme beaucoup d’entre-vous, mes tomates souffrent du mildiou. C’est la deuxième année de non traitement presque intégral pour moi au potager, et il me semble que mes soucis sont comparables aux vôtres : pas moindres mais pas pires.
En gros, il va me falloir arracher deux ou trois pieds sur la quarantaine du début, mais bien sûr presque tous les plants sont touchés et la situation sera sans doute plus critique avec le temps. Mes plants avaient souffert du froid auparavant et je viens seulement de manger mes premières tomates, avec près d’un mois de retard par rapport aux années passées.
Je ne pense pas en revenir un jour au cuivrol ou pire, à la bouillie bordelaise, mais je tenterai sans doute de les abriter en partie dans les années à venir, ce qui semble réussir à ceux de mes voisins qui ont expérimenté la méthode.
En parlant de Solanacées, très belle récolte de patates mais un problème nouveau pour moi : les rats !
Je viens de rendre inaccessible ce qui n’a pas été saccagé après une semaine d’orgie royale, nous étions en vacances. Le piège Lucifer (la tapette grand modèle) a été activé deux fois sans capture… Savez-vous si les systèmes électriques sont efficaces ou si un autre truc fonctionne bien ?
Le chat !
Comme je l’ai dit dans un commentaire plus haut, j’ai arraché une dizaine de plants de tomates. Les 40 autres étaient bien atteints, d’autant plus que je n’avais utilisé aucun traitement jusqu’il y a 15 jours. Il y a 15 jours, je les ai traités à la décoction de prêle et là, miracle, ils sont en bien meilleurs état, se sont remis tout doucement, et j’ai cueilli quelques tomates les jours derniers. Hier, j’ai appliqué un traitement à titre expérimental : mélange de décoction de prêle, de cuivrol et de jus de lombricomposteur. La situation pour moi est donc loin d’être désespérée. Le suicide est donc remis à plus tard !!!!!!!!! :devil:
Bienvenue à toi Georges sur ce blog ! Pour les commentaires sur le mildiou, on attend avec impatience le résultat de tes expériences.
Merci Yves pour ce conseil, il y a plein de chats dans le secteur mais les rats doivent être les plus malins ! :angry:
Merci Bernard,
Je dois préciser que mes tomates sont couvertes. On m’a conseillé de traiter en préventif à la teinture d’iode à raison de 6 gouttes par litres à pulvériser sur les feuilles, qu’en pensez vous ? et pour le bicarbonate, pouvez vous me donnez des détails ?
Au fait , je vais sans doute me faire lapider par vous tous, mais je ne suis qu’un débutant…. Pourquoi êtes vous contre la bouillie Bordelaise, je pensait qu’elle était accèptée en agriculture bio…
salut,
Je crois que le cuivre intoxique le sol quand on l’utilise régulièrement. Voilà ce qui est dit dans le document officiel sur les intrants en agriculture biologique :
« Jusqu’à 6 kg de cuivre par hectare et par an
Pour les cultures pérennes, les Etats membres peuvent disposer, par dérogation au paragraphe précédent, que la limite de 6 kg peut être dépassée au cours d’une année donnée, à condition que la quantité moyenne effectivement utilisée sur une période de cinq ans comprenant l’année en question et les quatre années précédentes ne dépasse pas 6 kg. »
Il faut noter qu’une utilisation de n’importe quel produit sur une petite surface favorise un surdosage. A raison de 18000 pieds de tomate/ha cela fait 0,33 g/pied. Si la bouillie contient 20% de cuivre : 1,65 gramme de bouillie/pied/an. Ou en comptant en surface, pour la bouillie, 3g/m2/an. Pour une serre de 20 m2 60g/an. Au delà ce n’est plus de l’agriculture bio « légale ». Si vous utilisez les dosages indiqués sur les paquets de bouillie (31 à 125g/5li) vous ne pourrez au mieux faire que deux traitements ou alors diminuer les doses.
Mais tout cela n’est que du bio gouvernemental.
Pour l’iode j’ai lu aussi cela et testé. Difficile de se prononcer. En théorie l’iode est un antifongique puissant. (utilisé en médecine : bétadine, teinture….). Quelle dose serait efficace ? et quels dangers ?
Le bicarbonate semble avoir des effets. Mais :
– c’est une action de contact : bien atteindre toutes les parties de la plante
– lessivable : retraiter après chaque pluie.
– beaucoup plus préventif que curatif. Le mildiou entre dans la plante par les stomates et se développe. Difficile de l’atteindre quand il est à l’intérieur. D’où l’intérêt des produits systémiques (entrant dans la plante) en agriculture chimique.
En cas de pluies presque incessantes et de températures favorables, comme ces dernières semaines dans ma région, quasiment impossible d’avoir une action préventive bio efficace à 100%.
Bernard quelle est ta recette de décoction de prêle et l’utilisation (pure, diluée..) ? Qu’apporte le jus de lombricomposteur ? renforce la plante ou une action contre la maladie ?
Je crois qu’il y a encore beaucoup à débroussailler sur ce sujet. Je me pose aussi la question de la différence que font les jardiniers ou les spécialistes entre résistante et tolérante. Je ne crois pas qu’il y ait de variété résistante mais certaines sont tolérantes : vont supporter certaines attaques. Enfin il y a aussi des variétés qui vont plus ou moins bien réagir au traitement (j’ai constaté sur certains plants des lésions sécher et devenir inactives avec une seule pulvérisation de bicarbonate).
Merci Francis,
Très interessantes tes infos.
Au sujet de la décoction de prêle, apparemment cela renforce le système immunitaire de la plante.
L’an passé, quelqu’un m’a dit que la meilleure manière de lutter contre la cloque du pêcher était la décoction de prêle. J’avais quelques pêchers qui étaient alors atteints et le traitement à la prêle s’est montré particulièrement efficace.
Concernant la discussion sur le cuivre, celui-ci n’est toléré en agriculture biologique qu’à certaines doses, comme le dit Francis. C’est pour cela que le cuivrol présente un intérêt majeur : il est moins chargé en cuivre mais possède d’autres éléments qui renforcent les défenses des plantes (bore, zinc et molybdène). Inconvénient : le cuivrol n’est vendu par Magellan qu’en gros conditionnement (5 kg) et il vaut mieux se mettre à 5 pour acheter un sac.
Puisque Francis a abordé le sujet, quelles sont chez vous les variétés les plus résistantes au mildiou ? Il est un peu tard mais j’irais vérifier ce week-end quels pieds souffrent le moins par chez moi. En tout cas excellent débat sur ce problème qui nous touche tous !
pour le bicarbonate je confirme mais il faudrait traiter à fond après chaque averse. cette année, j’ai utilisé orties et consoude au fond du trou, purin de consoude et d’orties en arrosage et purin de prêle (pas assez à mon avis), fil de cuivre dans le pied.
eh bien, traitez moi de menteuse si vous voulez mais le mildiou commence à peine et, dès que je peux, je coupe les feuilles et les branches attaquées.
résulat certains pieds croulent sous des tomates énormes : coeur de boeuf, mémé de beauce, grosses rouges, roses de berne
dommege que cette année j’ai eu quelques problèmes de santé et d’autres ce qui fait que je n’ai pas pu m’en occuper autant que j’aurais voulu
l’homme a tenu à acheter 3 plants de tomates greffés, énormes et très producives mais j’ai rouspété. ce sont les premiers à^avoir été attaqués. mes plants à moi ont l’air de résister mieux. comme quoi…
pesé 2 tomates de plus de 500 grammes (voui, monsieur) et j’attends de pouvoir peser une toute grosse qui devrait faire 1 ,500 k.
je ne sais si tu te souviens, bernard, que l’année dernière j’en ai eu une de 1,300 k.
j’oubliais : il y eu aussi 2 ou 3 traitements à la bouillie bordelaise.
bon, je vais préparer ma salade de tomates….
toute ma compassion aux victimes du mildiou….
ici il a moins plu qu’en franche-comté et ailleurs.
Merci pour ce témoignage venant de l’Alsace. Cela confirme sans doute l’importance des traitements (bouillie bordelaise, bicarbonate, purins …).Mes tomates se remettent progressivement grâce à l’emploi de la décoction de prêle mélangée à un peu de cuivrol et une très légère quantité de jus de lombricomposteur.
Oui, pour la tomate de 1,300 kg je m’en souviens bien.
Marie-Jo, tu auras sans doute remarqué que j’ai déplacé tes deux commentaires et les ai mis sur cet article sur le mildiou (il me semblait qu’ils étaient mieux à leur place là que sur l’autre article).
je contsate que mes commentaires bn e suscitent pas de réactions….
depuis 15 jours, je ne récolte que des tomares de + de 500 g et plus. auujourd’hui, c’est le bouquet : 1,200g. et plus….qu’en faire?
JE NE VOUDRAIS PAS LES JETER CAR ELLES SONT MAGNIFIQUES …MAIS ELLES CRAQUENT SOUS LE POIDS..
J4EN VEUX PLUS DE CES MONSTRES Car, quoi en faire?
oui, je sais : jeter les ghraines mais, ç a me fait mal au coeur….les tomates aussi….
je vais essayer de trouver 1 photographe mais ici, c’est strasbourg….
bonnes vacances.
j’ai lu 1 article comme quoi les oiseausssssssssx de texel sont tous menacés….
dépêche toi de les photographier.
cf : science et vie récents
marie-jo
plein de fautes de frappe sur mon commentaire : toutes mes excuses : la faute au whisky ; chez d’autres, c’est la bière….!
dis tu désaoules vite !!
Oui, 4 mn exactement !!!!!!!!!!! :whistle:
Marie-Jo, je crois qu’il est difficile de tenir une conversation pendant la première quinzaine d’août sur ce blog, tout le monde a l’air parti ou au repos complet. Ce n’est donc pas par manque d’intérêt que ton commentaire n’a eu que peu de réaction.
Je me souviens du jardin de mon père, un énorme potager qui à d’ailleurs dégouté mon frère du jardinage puisque plus agé que moi il a dû aider au jardin durant sa jeunesse…. Ce jardin donc se situait près de Colmar et bénéficiait de ce fammeux micro climat sec et chaud … Les légumes y étaient magnifiques et on ne parlait pas de mildiou ou autre maladie … Ce que dit Marie Jo ne m’étonne donc pas, et quand je vois le temps dont bénéfie mon petit potager Haut-saonnois…. Mais plutôt que de jeter les graines… j’en prendrai bien quelques unes pour l’an prochain… (Je suis à Strasbourg vendredi….)
(Pas de whisky… mais des fautes quand même…)
Bonjour!
Comment sont les vacances pour vous?
Ici, dans le 04, c’est canicule et plus rien ne pousse dans le jardin… plus d’eau! Ou alors, faut arroser un max, et avec l’eau de la ville, en plus, car la citerne est vide. Il y a bien eu quelques orages, mais je dois avoir le même problème que Jean de Florette, il pleut partout dans les villages aux environs, sauf chez moi….
Donc pas de problème avec le mildiou.
Par contre, j’ai eu la mouche de la carotte, mes salades ont toutes monté en graines et les haricots plantés en mai n’ont toujours pas fleuri. Rien, que des feuilles et encore des feuilles (????)
Bref, je me permets de revenir à la charge, concernant mon histoire de tournesols… quelqu’un pourrait-il me répondre?
Merci d’avance!
Salut,
Ici c’est le contraire. Nous avons rarement un jour sans pluie (ma cuve de 24 m3 est pleine). Les tomates en serre vont à peu près bien mais il faut être vigilant. A l’extérieur : je vais arracher les derniers plants aujourd’hui ! Puisqu’il faut positiver j’ai au moins noté ceux qui résistaient le plus longtemps.
Pour les tournesols. J’ai un peu cherché mais pensais que quelqu’un te donnerait une réponse.
En toute logique personne ne peut t’interdire de cultiver ce que tu veux. Pour qu’il y ait restriction il faut un arrêté (municipal, préfectoral ?) décidant d’une zone protégée pour la production de semences.
Soit elle existe et tu dois t’y soumettre, soit non et alors tu fais ce que tu veux. Il est quand même de bonne intelligence de ne pas compromettre le travail des agriculteurs arrêté ou pas. Par contre on peut aussi leur demander de ne pas négliger les petits que nous sommes.
Marie-Jo tu réclames des réactions : j’en veux bien de tes graines de mémé de Beauce et de grosse rouge.
francis
Bonjour,
Je me permets donc un petit point (de débutant).
Pour cette première année, je n’ai pas noté les différentes sortes de tomates que j’ai planté, donc l’année prochaine ce sera fait bien plus sérieusement.
J’avais couvert presque tous les plants, et le résultat me parait bon. Même si les quelques plants non couverts sont tout aussi beau. Une amie m’avait donné quelques plants de St Pierre, mais ils sont légèrement attaqués par le mildiou. J’ai enlevé les feuilles atteintes. J’avais traité deux fois préventivement au moment des grosses pluies et de beaucoup d’humidité, à la bouillie Bordelaise.
Par contre mes courgettes ont fait beaucoup de fleurs qui n’ont pas donné de fruits.
(quelques une quand même)
Mes concombres sont superbes, mes poireaux n’ont pas beaucoup de blanc.
Tout vos précieux conseils à toutes et à tous me seront très très utiles l’an prochain.
Encore merci aux fidèles de ce blog.
Georges, les poireaux ne sont jamais plantés assez profondément. Si l’on veut qu’il y ait beaucoup de blanc, il faut attendre qu’ils soient assez gros, et donc assez longs, pour pouvoir les repiquer en profondeur. On dit qu’il faut attendre qu’ils aient le diamètre d’un crayon avant de les repiquer. On peut aussi les butter.
j’ai passé 2 messages qui ne sont pas enregistrés, il s’agissait bien sur du mildiou et de mon expérience:sachant que le pépin de pamplemousse était fongicide j’ai tenté un traitement avec 20g d’extrait pour 1 1/2 l d’eau tiède, recommancer 48 h aprés, ensuite ts les 15 j.j’ai fait 2 fois et malgrés le temps favorable ! il semble que l’évolution soit stationnaire,les tiges atteintes paraissent sécher , j’attends la suite
s
ibujo, ton commentaire me fait penser d’un seul coup qu’à un moment douloureux de ma vie j’ai utilisé, dans la méthode alternative que j’ai pratiquée, le pépin de pamplemousse pour lutter contre l’infection (due au fait que la chimio détruit les globules blancs et qu’on est très vulnérable à ce moment-là). Finalement, comme ça a plutôt bien marché, si je fait un parallèle avec ton commentaire, j’en déduis que Dupdup n’avait peut-être pas un cancer (il a sans doute exagéré … !) il avait juste attrapé le mildiou … ! :devil:
Mais que les filles se rassurent : contrairement à ce que nous dit ibujo, ma tige n’a pas séché !!!!!!!!! :whistle:
Mon ami Michel vient de me dire qu’il avait un truc radical contre le mildiou : le purin de bardane.
Ahh bon !!!!!
C’est une plante qui ne manque pas autour de chez moi ça !!
Si on peut avoir les proportions à utiliser pour la saison prochaine … Merci .
Bonjour tout le monde !!!!
Pour le purin de bardane, c’est 1kg dans 10 L d’eau. Une fois le purin prêt on dilue à 5% d’après le livre de Bernard Bertrand « Purin d’ortie et compagnie ». Je n’ai pas eu le temps d’expérimenter cette année car le mildiou a été rapide et efficace chez moi. Les purins, il faut anticiper et les préparer à l’avance car ça se conserve bien dans l’ensemble.
Cette année j’ai fait du purin d’ortie et de consoude … mais qui a dit que ça sentait mauvais !!! Franchement quand on remue bien tout les jours l’odeur est très acceptable.
Jérôme.
Ok , Merci Jérôme !!
bonjour a tous
bonjour a tous ,et a chacun je reviens apres queques mois d’absence et également de panne de micro disque dur.
juste un petit mot sur ler mildiou ,j’ai apprecier les écris de fabrice et ses connaissance sur le sujet je vais y apporter si je le peux quelques petites choses;
Le saviez vous (aricle piqué sur le tres beau livre de serge schall, TOMATES )
sur le mildiou/ la bouillie Bordelaise connue de tous les jardinier pour combatre un grand nombre de maladie fongiques dont le mildiouen ce qui concerne la tomate est le fruit du hazard,en octobre 1882 Alexis millardet professeur a la faculté de bordeaux remarque au cours d’une promenade dans les vignes du cahteau DUCRU BEAUCAILLOU a saint julien de beychevelle dans le Médoc que les rangées de vignes plantées en bordure de la route ont une plus belle végétation que l’ensemble des autres culture .
la seule différence de traitement est l’application de vert de gris pour dissuader les chapardeurs a l’approche de la récolte;
par ailleurs Alexis Millardet avait connaissance de la meme pratique sur les outils les piquets d’accacias les echallats et meme les liens pour les prémunir du pourrissement et faire durer le materiel les contatations montraient que la végétation au contact de ces éléments étaient bien plus saint.
M. Alaxis Millardet et Ulisse Gayon professeur de chimie a bordeaux mirent au point une bouillie dite Bordelaise et qui sauva les vignes du pays et suplanta toutes les autres bouillies déja exictantes.
je m’escuse d’avoir etais un pèu long.
je pensais etre le plus agé de ce forum mais non un jardinier de 83 ans ce fait du soucis pour son poirier bravos et longue vie a vous et a votre poirier.
je me souvient également que Marie jo avait expédier une mémé de beauce de 1.3 Kg a notre ami DUP DUP et qu’il en fit pofiter les amis du blog.
En ce qui concerne le mildiou quand on la dans son jardin il n’y a pas beaucoup de solution si ce n’est ded bruler les pieds atteints de la maladie en fait la solution ce de ne pas laisser rentrer cette maladie et c’est pas facile!!!!!!!!
j’ai un peu honte de vous dire que cette année j’ai réussie une récolte tres importante de belles tomates j’&v&is fait l’achat de graines en floride et a
j’ai encore fait des betises , et chez tomatogrower en Floride et chez solana au Canada
j’ai récolté de belles « Aussi rouge vif pesant pres du kg » « des Anti rubis vert clair et taché de rouge sur le cul » merveilleuse tomate tres gouteuse, des marie bicolore » ,bon je vais pas toutes le énumerées j’ai plantée cette année 73 variétées et environs 380 pieds et je n’ais pas eu de mildiou sauf sur deux pieds de tomate bleue n20 jolie tomate pied qui sont mort en 2 jours.
j’éléve mes tomates non pas sous serre( car cest tres dangereux comme le souligner fabrice dans son exposé « humiditée stagnante » donc maladie.
Mais sous tunel de 5 m 50 et de 18 m de long ouvert de chaque fond et sur un coté j’en ais deux ,la température avoisine certain jour les 45 ° et cette année n’est jamais descendue a moins 22 degres et tres rarement ceci est un avantage comme l’écrit Bernard si je m’en souviens bien ,additionné a d’autres principes cela me permet depuis environs 10 ans de repiquer mes tomates toujours aux memes endroit et d’avoir de belles récoltes en général .
je reviendrais un peu plus tard si vous le voulez bien sur ma façon de proceder du semis a la plantation car il y a des impératifs qu’il ne faut pas négliger.
je vous souhaite bon jardinage.
jp
salut,
JP, peux-tu nous dire de quelle région tu es ? (jamais en dessous de 22° ! tu n’es pas du nord ) As-tu traité tes tomates et avec quoi ?
Toutes mes escuses ami franis . j’aurais du tout au début dire de qu’elle raigion je suis natif ,je suis de Pessac en gironde pres Bordeaux pays du bon vin et des fraises de Pessac .
Bon je vais vous dire comment je fais:
en premier je seme le plus tot possible cette année le 3 et 4 janvier 2012 premier semis (surtout des précoces et semis précoces comme la noire de krimé et la blondy butcher).
mais je seme également en fevrier et début mars échelonné car j’ai fait cette année 1200 petit peau pour distribuer a mes amis jardinier et comme tous n’ont pas de tunel il faut remetre le repiquage au mois de mai .
pour les plantation je fais une rouille de 25 cm de ptofondeur la ou je vais repiquer plus tard mes rangs de tomates; j’y enterre une bonne epaisseur de fumier de cheval ou de ruminant, sur le fumier je coupe une epaisseur de 4 cms d’hortie bien haché, je complete pour fermer la rouille d’une epaisseur de composte et je bute cette rouille comme on fait pour les asperges ,j’ai donc un monticule qui me sera présieux a la plantation des pieds de tomates et je laisse environs deux mois le temps que mes semis soient bon a etre repiqué.
l’important quand on repique en godet les plantules et une fois quelles ont bien repris c’est déja les habituer a etre sulfater et cela environs tout les 10 a 15 jours a bien entendu un faible dosage (une cuiellere a soupe rase j’ai dit rase dans 10 litres d’eau plus 1 demi litre de purin d’hortie ;
tant que les plans ne sont pas installer dans la serre je soigne ,une fois installé dans la serre et pendant presque toute la durée de vie de plans environs deux mois apres la plantationj’augmente le dosage je sulfate avec 1 cuillere a soupe rase 1 litre de purin d’hortie et 10 litres toujours d’eau de pluie.
j’ai alligné depuis quelques années des arosoirs que je remplie le matin pour arroser le soir ils sont réchauffés par le soleil je n’arrose qu’avec les arrosoirsje n’ais pas trouvé de prelles cette année les terrains ou il y en avais sont partie en construction mais on peu l’ajouter a la mixture a raison d’un demi litre pour 10 litres d’eau de pluie L’arosage des plan dans la serre ce fait avec eau de pluie plus 1 litre de purin d’hortie tout les deux jours pendant 3 semaine environs et apres c’est comme on le sent la& je dois dire que c’est l’habitude et surtout la terre que vous avez moi j’ai une terre dite a pins sableuse qui de mande a boire il est vrai que dans des terre a blé de la beauce l’arrosage sera moindre c’est avous de voir l’évolution de vos pieds de tomates ,elles savent demander de l’eau .
Bon il y a le rever de la médaille nous sommmes le 17 aouit et je n’ai plus beaucoup de tomate mais cette année contrairement au années précedente j’ai semé et planté 30 pieds de tomates le 2 mai elle vont rentréer en production dans quelques jours
des Nova verte ,noir et jeaune des Mamont.et des potimar.
dans quelques jours je vous direz les varetées que j’ai semé.
j’espere que j’ai répondue a votre attente amicalemnt JP.
Bernard a dû corriger j’avais écrit franis c’est bien francis.
Je te questionnais sur la région car je crois que pour le sujet, le mildiou, la région a une grande importance. Avec des températures de 45° pas de problème le mildiou est tué. (dans un compost si on atteint 44° les spores sont tués). Si ces températures sont atteintes régulièrement le mildiou n’a pas le temps de s’installer.
Pour le sulfatage, tu veux bien dire traitement, c’est de la bouillie bordelaise que tu utilise ? Je ne sais pas si « il faut habituer » les tomates aux traitements. Mais je pense qu’il est prudent de traiter tôt car même s’il n’est pas visible le mildiou est là assez tôt. Si nous voulons faire des traitements bios et/ou raisonnés seule la prévention est possible et donc comme tu le dis il faut essayer de ne pas lui laisser la possibilité de s’installer. Ceci est encore plus nécessaire dans ma région : la Picardie où nous atteignons rarement les températures dont tu parles et ou il y a beaucoup d’humidité. La question qui demeure est celle des doses et de l’accumulation.
Pour l’instant j’ai réussi à garder tous les plants en serre mais quelques uns ont dû être sérieusement taillés. Ces quelques jours de beau temps avec des températures à la hausse me permettront d’avoir un peu de répit.
Cette année sera riche d’enseignements et j’ai déjà en tête quelques modifications de la serre à faire et quelques corrections dans la conduite de culture.
francis
je rentre du jardin, unpetit tour à la fraiche pour surveiller mes tomates,et bien le EPP est concluant: le mildiou est éradiqué, l’évolution a été stoppée sur les tiges atteintes,les feuilles ont reverdies,bien sur je retire encore qq feuilles douteuses,les pieds non touchés sont restés indemne .j’ai lu qu’il fallait aussi traiter les semences à l’EPP, j’y penserais (peut etre) l’an prochain
j’oubliais, j’ai aussi fait un arrosage au purin de consoude
merci, Jean pierre pour tes conseils,je ne pense pas etre en mesure de le faire, mais j’en prend note .
une mémé qui a encore des idées mais plus beaucoup de forces!….
ibujo, je suis très impressionné par toutes ces personnes qui ont votre âge et qui continuent le travail de la terre avec la même foi. J’espère qu’à 83 ans, j’aurai la même pêche !
En fait, en relisant les commentaires d’ibujo, tout cela est très normal : les sportifs marchent à l’EPO et les jardiniers à l’EPP !
salut,
Ibujo peux-tu nous dire où tu as trouver la concentration de 20g d’extrait de pépins de pamplemousse pour 1,5 l ?
Je veux bien croire que cela marche mais les doses sont fortes par rapport aux différentes utilisations recommandées pour nous (15 gouttes 3xjour). Rien que pour ma petite serre cela reviendrait à plus de 10€/traitement et pour la saison environ 100€. (en disant cela je me rends comptes que 15 gouttes 3xjour en 15 jours ça fait plus que 20g !) Je ne suis pas regardant pour mon jardin mais bon….
Cependant cela ne m’étonne pas qu’il faille des doses bien supérieures aux doses homéopathiques que l’on voudrait bien voir fonctionner.
Je continue mes recherches sur le sujet. La piste tomates bio semble très courte. On trouve davantage de résultats en recherchant les études sur la vigne. Certes ce n’est pas la même maladie mais il y a de grandes ressemblances. Ce que je trouve me paraît intéressant je vous le partagerai plus tard si vous le voulez.
francis
Est-ce qu’on peut faire macérer des pépins de pamplemousse (en les broyant au préalable) et obtenir un résultat similaire ?
bonjour je découvre votre blog. Depuis plusieurs années j’ai des tomates sans mildiou au jardin dans le 78. A la plantation je mets 1 sardine fraiche et de l’ortie, jamais de bouillie bordelaise, jamais de taille de gourmand, 6 pieds les uns à coté des autres dans mon potager en carré de 1.20m sur 0,60 je laisse vivre et c’est un peu le fouillis . Cette année j’ai taillé les gourmands quand ils faisaient 20 cms de long car c’était trop le bazard. Le temps a été bcp plus pluvieux (bien que j’ai eu 2 attaques de grêles en 2010 et 2011) et le mildiou a pointé son nez. Ne sachant pas ce que c’était, c’est lorsque les tiges ont eu du brun que j’ai réagi. J’ai retiré les feuilles, fais une pulvérisation de bicarbonate savon noir et eau puis une infusion de fleurs de tanaisie -30gr de fleurs pour un litre d’eau – que j’ai laissé infuser 24h avant de pulvériser et pour le moment tout va bien, la propagation s’est arrêtée, les tomates grossissent et murissent et je pense renouveler le processus bientôt mais ne suis pas prête à enlever les gourmands. Pour l’odium des courgettes que je cultive en pot par manque de place je pulvérise 1 dose de lait dans 9 doses d’eau avec un petit peu de savon noir et cela fonctionne. Et pour le seul chou en pot attaqué par la piéride c’est macération de feuille de rhubarbe pendant 24 h -50gr pour 30 cl eau- et pulvérisation 2 fois par jour sur 3 jours. Cela ressemble à de la petite cuisine certainement plus difficile à effectuer en grande quantité mais pour moi cela fonctionne (je suis également à la recherche de grains de képhyr de lait et de fruits ). Bonne journée et merci pour ce blog intéressant
Merci cath, ces renseignements nous sont précieux. Je connaissais l’utilisation du lait contre l’oïdium des courgettes et des melons mais n’avais jamais pensé à y ajouter du savon noir.
Ces renseignements valent bien en retour quelques grains de képhyr que je vous enverrai en début de semaine prochaine, je prendrai contact avec vous par mail.
Une sardine fraiche !!!!
:wassat:
J’imagine déjà Yves, qui a la chance d’habiter au bord du littoral et de pouvoir se procurer des sardines fraîches le jour de la plantation de ses tomates, en train de récolter plus tard en été ses tomates avec une canne à pêche !!!!!!! :biggrin:
Le poisson en se décomposant apporte de l’engrais, la » sardine « n’est pas obligatoire mais c’est ce que je trouve de moins cher en grande surface et les tomates n’ont pas le gout de poisson. On se sert bien du guano. Et quand j’y pense, que les tomates murissent je mets egalement une pierre de sucre dans mon arrosoire et je trouve qu’elles sont moins acides.
On dit que le poisson est bon à la santé et qu’il apporte du phosphore.
Le sol, pour être fertile, a besoin de posséder les trois éléments N, P et K (ces trois lettres que l’on retrouve sur n’importe quel sac d’engrais, en des proportions variables).
La lettre P représente le phosphore (ou l’acide phosphorique) est a la réputation de renforcer les défenses des plantes (voir par exemple sur ce site). Donc tout s’explique.
Bjr mes tomates ayant attrapé le mildiou est-il possible de récuperer des graines sur les plus belles bien – coeur de boeuf et noire de crimée- que le gout ne soit pas si bon que l’an passé? Avez vous déja congelés des graines et quel est le résultat?
Mieux vaudrait effectivement prélever ses graines sur des tomates saines. Mais il arrive parfois – et cela m’est déjà arrivé à plusieurs reprises – qu’on ne puisse pas récolter les graines dans des conditions optimales. Alors on fait au mieux, en se disant qu’on fera mieux l’année suivante. Donc, à votre place, je récolterais quand même mes graines, mais sur les fruits les moins atteints par la maladie.
Pour les graines, oui pas de problème, on peut les congeler, elles garderont même leur pouvoir germinatif pendant une très longue période de plusieurs dizaines d’années. L’intérêt de congeler les graines, ne serait-ce que sur une période courte, est nécessaire pour éliminer les parasites que l’on pourrait trouver dans les graines. C’est le cas par exemple des haricots et des petits pois victimes d’un insecte qu’on appelle « bruche ». Mais pour la tomate, dont les graines ne sont jamais attaquées par les insectes, l’intérêt de congeler les graines reste à mon avis très limité (sauf pour pouvoir semer ses graines au bout de 40 ans !).
En principe oui (je l’ai lu sur un site d’un organisme officiel genre INRA mais je ne le retrouve plus). Certains disent de ne pas prendre un fruit atteint (sur un pied atteint). mais comment le savoir ? le mildiou peut être dans le fruit sans être visible !
Pour ma part, si je n’avais plus de semence d’une variété et qu’il m’était impossible d’en avoir autrement je prendrais les graines. Je ferais un minimum de plants de cette variété l’année suivante et je surveillerais bien.
D’autre part comment être sur que les semence que l’on peut avoir autrement n’ont pas étaient prises sur des plants atteints ? Sans mauvaise volonté la personne qui te les donne peut ne pas avoir fait attention et si se sont des semences « industrielles » je doute fort qu’il y ait un contrôle sur toutes les tomates de tous les plants de tous les champs cultivés pour la semence.
Pour la congélation oui, le temps de congélation prolonge d’autant la durée germinative d’une graine. Tu peux aussi décongeler et recongeler sans problème faire juste attention à ne pas enfermer d’humidité dans les sachets.
La congélation ne tue pas les maladies qui seraient portées par les semences en revanche elle détruit certains parasites.
francis
le temps d’écrire une réponse et surtout de la poster (j’ai recherché en vain ma source) j’ai répété ce qu’ a dit Bernard. Ce qui fait deux réponses….. mais dans le même sens. Alors récolte et congèle…..
je m’interroge aussi pour ma terre. Va-t-elle être contaminée pour l’an prochain? Y a-t-il quelque chose à faire pour la purifier? Je n’ai jamais mis de produits chimiques depuis 10 ans et ne veux pas commencer.
Ne t’inquiète pas pour la terre. Si une décontamination était possible il faudrait traiter un volume très important. La contamination par le mildiou peut venir d’autres jardins ou champs par l’air c’est ce que l’on appelle les infections secondaires. Il n’y a pas de solution pour préserver de manière efficace un secteur. L’attitude générale à avoir c’est la prévention en suivant les conseils que l’on trouve dans ce fil par exemple.
Evite si tu le peux simplement de remettre des tomates au même endroit, mais ce n’est pas une garantie.
Je n’ai pas trouvé le document auquel je pensais. En voici un autre : http://www.bio-aude.com/images/imagesFCK/file/espace_producteurs/semences_et_plants/bulletins_semences_bc11/bul_sem_n_7_pdf.pdf
Page 11 : « Maladies transmissibles par les semences » Le mildiou n’y est pas, ce n’est pas un oubli mais tout simplement il ne se transmet pas par les semences.
Ce document est par ailleurs intéressant à lire.
Parfois vous rencontrerez des documents parlant des solanacées et de la transmission du mildiou par les semences. Il s’agit des pommes de terre et des plants (petits tubercules). Les semences ne sont pas forcément des graines voilà ce que dit le Larousse : « Graine, ou autre partie d’un végétal, apte à former une plante complète après semis ou enfouissement. »
Pour être plus précis nous devrions parler des graines de tomates. Le mildiou peut donc se transmettre par les semences de pommes de terre quand ce sont des tubercules mais pas par les semences de tomates qui sont forcément des graines (? est-ce qu’un gourmand repiqué peut être considéré comme une semence selon la définition ?).
Certaines personnes disent qu’il vaut mieux replanter les tomates au même endroit, année après année, car la tomate secréterait alors des substances anti-mildiou. En gros, la tomate assurerait elle-même sa propre résistance. Je ne sais quoi en penser, j’aurais plutôt tendance à dire qu’il vaut mieux changer d’endroit mais en fait, aucune observation de terrain ne vient étayer l’une ou l’autre de ces méthodes. Je reste donc dans l’expectative.
je ne me souviens pas d’avoir envoyé 1 tomate de 1k300 à bernard, seulement la PHOTO.
pour francis , j’ai reçu les graines de très grosse rouge de bernard. quant à la mémé de beauce je dois en avoir encore de l’an dernier . je peux t’en envoyer si j’ai l’adresse. a moins que j’en envoie à bernard qui transmettra. il me semble que je lui en ai envoyé l’an dernier mais qu’il ne les a pas plantées.
ces jours-ci je récolte les dernières tomates en espérant que les plants épuisés (qui se sont mis à reproduire) tiendront encore 1 mois mais ça dépendra du temps.
j’ai déjà connu ce phénomène il y a 2 ans. je suis très étonnée et très contente car les grosses rouges ont l’air de bien profiter pour l’instant car le plant s’est mis à re-produire. cette année, ma plus grosse rouge a fait 1k200. pour l’instant les black cherry sont encore productives et murissent bien.
je pense que le purin de prêle et de consoude y sont pour quelque chose.
j’espère pouvoir m’en occuper un peu mieux l’an prochain.
c’est vrai : j’ai aussi mis des têtes de poisson il y a quelques années mais je n’y ai pas pensé cette année.
par contre je trouve les tomates trop sucrées dans l’ensemble, le coulis manquant un peu d’acidité donc un peu fade. je n’ai pas de variété un peu acide à part les matt’s qui prolifèrent encore, en bonne santé, en plus.
non, je ne raconte pas de bobards même si ça en a l’air.
mais l’alsace est restée à l’écart de la pluis qui est tombée un peu partout en france : pas eu de vraie averse depuis une dizaine de jours; donc il faut arroser.
demain je ferai du mazavarou (purée de piments verts) -condiment mauricien- avec MES piments.
bonne nuit à tous.
Marie-Jo, si si les mémés de Beauce ont été semées (il y a déjà deux ans je crois) et j’ai eu une très belle récolte !
Je ne sais pas s’il vaut mieux changer ou pas l’emplacement des tomates mais ayant peu de place -2,5 m² de jardin potager- je les installe au même endroit depuis 4 ans en rajoutant de la terre un peu tous les ans dans mes carrés et c’est la 1ere fois que j’ai du mildiou. Mes plants viennent d’un horticulteur et le seul qui n’ai pas attrapé le mildiou est un pied qui a repoussé spontanément en pleine terre, c’est pourquoi je vais essayer de faire mes semis l’an prochain (je m’y prends toujours trop tard) La contamination par les voisins est plus difficile car je suis en centre ville et il ne semble pas y avoir de plantation légumes autour de chez moi.
Les plants que l’on sème soi-même présentent l’avantage, selon mes observations, d’être généralement moins fragiles : ils ont goûté la terre et la lumière du pays lors du rempotage, n’ont pas subi l’exil.
En ce qui concerne les repousses spontanées, cela a déjà été dit je crois dans un commentaire de Bernard, il s’agit souvent des variétés cerise, moins sensibles au mildiou… Souvent, aussi, ces repousses peuvent être tardives et l’attaque du champignon est elle aussi décalée, ce qui peut je pense fausser notre impression de résistance. En tout cas, pour moi, une règle face à ces problèmes de maladies : diversifier au maximum la culture pour éviter l’effet massif de l’attaque : plusieurs variétés (ce ne sont pas toujours les mêmes qui se montrent les plus sensibles, c’est fonction aussi de l’endroit attaqué en premier), plusieurs endroits au jardin si on a la place, etc. Mais je crois que s’affranchir de la maladie reste un doux rêve… pourtant j’aimerais bien !
merci Francis documents intéressants
bonjour,quelques commentaires ,je pense qu’il faut leur donner un peu d’eau,(bouteille à l’envers avec un petit trou dans le bouchon ne pas mettre la bouteille trop pres du pied,j’ai constaté quand elles manquent d’eau,friuts farineux,et aussi marques noires marrons)serre pas efficace pb de condensation si fermée et de courant d’air si ouverte je vais stopper la bouillie bordelaise et essayer le bicarbonate qui me semble un bon plan je plante coeur deboeuf et npoire de crimée,que preconnisez vous en vieux plants? merci pour tous vos commentaire bernard bis
Pour l’arrosage, je pense que ça dépend de la région. Ici, en Franche-Comté, il est en général inutile d’arroser ses tomates. S’il y a une période de sécheresse, il suffit de pailler le pied, de l’arroser un bon coup et de ne plus arroser ensuite.
L’un de mes collègues m’a dit aujourd’hui que ses tomates étaient très saines alors qu’il n’a pas traité du tout les pieds.
Mes tomates ne sont pas saines mais comme le collègue de Bernard, je n’ai effectué aucun traitement. En revanche, j’observe comme ça a été le cas les années précédentes, que les plantes après des attaques même sévères de mildiou, peuvent avoir une partie inférieure malade et qu’au-dessus, le feuillage est indemne, comme les fleurs et les fruits. En revanche, lorsque la fin de saison s’annonce, à l’issue de l’été indien qui est généralement généreux en Franche-Comté, le déclin est rapide et il faut vite récolter les tomates vertes pour en faire, par exemple, du chutney… En gros, il doit me rester quelques semaines de récolte.
C’est bien beau de dire » Pas d’arrosage sur les tomates ou pas de cultures sous serres ! » … Avez-vous une solution pour empêcher de pleuvoir ? Car c’est quand même ça le gros du problème !! Les quelques années où on a eu un vrai printemps puis un vrai été , je n’ai eu aucun problème avec le mildiou . Cette année on a eu le printemps en janvier-février puis l’été qui arrive avec le mois de septembre . Le mildiou est heureux avec toute cette humidité en juin-juillet-août ! Et dès qu’il fait beau quelques jours , on parle aussitôt de canicule où tout crame sous la chaleur dans le jardin . Je ne sais pas si le climat va continuer à ne pas tourner rond … Mais pour l’instant , il faut être drôlement persévérant pour continuer à tenter de cultiver la tomate .
Je pense que lorsqu’on n’arrose pas, la tomate est capable d’aller chercher l’humidité en profondeur par ces radicelles.
Par contre, lorsqu’il y a des racines d’arbres (et il y en a plein dans les jardins autour des maisons, on sous-estime la longueur des racines des arbres), le pied de tomate s’assèche par le dessus (l’air) et par le dessous (racines d’arbres qui pompent l’eau). Dans ces conditions-là, le pied de tomate ne peut pas s’en sortir et c’est à mon avis le seul cas où il faut arroser.
bonjour, il y a longtemps que je suis venue,pour répondre à la question de francis,je ne sais + ou j’ai trouvé ces dosages , j’avais cherché mildiou et epp et j’trouvé plein de réponsesa
raté, je continu!,donc dosages differents de 8 g pour 1 l à 10 ou 20 pour 1.5l
j’ai trouvé aussi quelque chose sur l’iode interréssant,par contre aprés avoir lu un livre sur le PPE,il n’est pasutile de traiter les gr
Bonjour voici une petite recette qui a l’air d’être pas mal du tout. Elle nous vient de Pascal Clerc qui œuvre sur le forum « aujardin.com » bonne lecture et à essayer pour l’année 2013 http://www.aujardin.org/recette-purin-ail-laurier-pascal-clerc-t155741.html
Bonjour Bernanrd,
Bravo pour cet article très complet et intéressant
Vous parlez de diversifier les variétés pour limiter le risque de propagation du mildiou, je suis tout à fait d’accord, j’ai même rédigé un article sur le sujet. Je me permets de donner le lien si ça peut vous intéresser :
http://www.tous-au-potager.fr/prevenir-le-mildiou-de-la-tomate-ca-commence-des-janvier/
Merci pour le lien, je viens d’y aller faire un tour et je crois que ton article intéressera tous les jardiniers de ce blog.
Salut Aurélien, (et les autres)
J’ai visité un peu ton site. On est toujours heureux de rencontrer des personnes qui ont les mêmes passions et qui sont aussi curieux et désirent aller plus loin. Tu es peut-être très spécialiste de la question ou comme nous tu tâtonnes ? J’ai lu aussi le commentaire de Bernard. Pour ma part je ne suis pas spécialiste mais quelques points me posent question ? On le sait dans notre pratique du jardinage une forme de science et de recherche n’est pas forcément une référence. Et donc le vocabulaire et les normes qui en découlent pas obligatoirement indispensables pour nous. Cependant cela peut être utile.
Je pense qu’il ne faut pas trop insister sur la diversité des tomates (pour le mildiou). Une tomate c’est d’abord une tomate. Et dire que faire plusieurs variétés ce n’est pas de la monoculture ce n’est pas qu’une imprécision de langage c’est aussi risquer de faire des erreurs de jardinage. En pensant au mildiou la résistance, n’est qu’une résistance. Et toutes les variétés peuvent être atteintes, certaines moins rapidement, d’autres avec une évolution lente…… Si nous n’avons pas un climat favorable la seule solution que nous avons c’est de jouer sur des paramètres que nous pouvons contrôler et sur une « aide » à la plante.
Je ne comprends pas non plus quand tu dis ceci : « Lorsque nous cultivons une seule variété de tomate il y a deux possibilités :
Soit nous cultivons un hybride F1 et dans ce cas toutes les plantes sont des clones, elles réagiront de la même façon au mildiou (elles résisteront ou pas).
Soit nous cultivons une vraie variété et nous pouvons alors parler d’une population. Au sein de la population nous avons des individus, leur patrimoine génétique est varié. Les plantes réagiront toutefois plus ou moins de la même manière face au mildiou. »
Je crois même que cela est faux. Je ne cultive aucune hybride pour beaucoup de raisons. Mais les variétés pures que je cultive peuvent considérées aussi comme des « clones » selon ta définition. Dans le cas de la tomate plus que dans d’autres cas puisque la fécondation est presque toujours interne. L’hybride au contraire garantit (garantirait) un certain brassage génétique apportant un soit disant effet hétérosis. Pour parler de population (toujours selon ta vision) dans une variété de tomate il faudrait avoir des critères de sélection plus larges par exemple avoir une variété blanche, petite ou grosse, grande ou petite…. là nous pourrions parler de population diverse.
Enfin pour faire référence à Darwin il faudrait que la sélection se fasse sans l’intervention de l’homme. On ne peut parler dans nos races de chiens, de vaches mais aussi de légumes de sélection Darwinienne, même si elle intervient toujours un peu. Beaucoup de nos races animales ou végétales dans cette vision sont des mutations qui ne seraient pas durables. Il existe par exemple une grande variété de races de pigeons si on les laissent se reproduire sans intervenir on reviendra toujours au biset.
Je poste cela ici par habitude j’aurais pu le faire sur ton blog. J’espère que tu en comprends le ton qui est celui de l’échange et de l’interrogation. Pas beaucoup de chamaillerie ici, parfois juste une difficulté à cause du cadre (blog, écrit…) d’être précis et de toujours laisser transparaître la convivialité.
a+
francis
Bonsoir à tous ,
je suis arrivé sur ce site ,car dans le sud ouest la douceur actuelle permet le débourrement des arbres ( j’ai même quelques feuilles dehors ! ) et j’ai donc du traiter en urgence mes pechers , abricotiers etc avec de la boullie bordelaise , Ayant lu que la boullie bordelaise est mauvaise pour les vers de terre , j’aimerais trouvé autre chose pour proteger les arbres et les tomates par la même occasion . en cherchant dans un moteur de recherche » par quoi remplacer la bouillie bordelaise » je suis arrivé sur ce long sujet . Je n’ai pas tout lu , mais les commentaires de Francis sur la propagation de la maladie m’ont plu . J’explique , après avoir lu quelques documents sur la permaculture , je suis surpris du Gap qu’il y a entre ce qui se passe dans la nature et ce qui se passe dans nos potagers ou nos champs . Quand on laisse la nature suivre son chemin , il apparait des « variétés adaptées » au coin plus resistance ,il ya une biodiversité qui se crée , quand des plants meurent , ça ne gêne pas forcement la flore autour , au contraire les plantes enrichissent le sol . Un Arbre fruitier « né » localement n’est il pas plus resistant qu’un arbre replanté ? De même pour les pieds de tomates ?
Autre question , certes un peu étrange , y a t il un moyen de « vacciner » les arbres ?
Merci
La bouillie bordelaise est-elle toxique on ne l’est-elle qu’au-delà d’un certain dosage ?
Elle est tolérée en agriculture biologique en-dessous de certaines doses, j’avais donc l’impression jusqu’à maintenant qu’on pouvait l’utiliser mais faiblement. C’est pourquoi je n’utilise comme traitement à base de cuivre que le cuivrol car il est moins chargé en cuivre que la bouillie bordelaise classique et qu’il contient par contre d’autres éléments qui renforcent les plantes : zinc, bore et molybdène. Je pense qu’en complément à d’autres pulvérisations naturelles telles que le purin d’ortie très dilué ou la décoction de prêle, cela est pas mal efficace.
Mais, pour en revenir au cuivre, Hadron, je pense que ta question mérite qu’on la creuse, car si le cuivre est toxique à partir d’un certain dosage (comme on le dit en général, même en agrobiologie) il n’y a pas de raison qu’il ne soit pas toxique à partir de la première molécule pulvérisée. Cela dit, les sols contiennent naturellement du cuivre, en proportions plus ou moins importantes.
Merci d’avoir relancé le débat.
il me serait agréable d’avoir les tomates resistantes aux maladies
peut être dans les tomates anciennes merci de votre reponse
« Tout est poison rien est poison, tout est une question de quantité » ça doit être chinois ou alors c’est chinois parce qu’on c’est pas d’où ça vient ou encore pour faire bien.
La dose limite en agriculture bio est de 6Kg de cuivre métal/ha/an ou de 30kg pour 5 ans (pour les cultures pérennes où il peut y avoir plus de besoins une année et moins une autre). Différentes études montreraient que le cuivre est irremplaçable (au moins pour la vigne). On essaie toujours de diminuer la dose mais les mêmes études montrent qu’on ne peut pas descendre en dessous de 4kg/ha pour avoir une efficacité en cas de forte pression de la maladie. Il n’y a que la biodynamie qui propose des concentrations plus basses en utilisants des éliciteurs.
Pour les tomates résistantes voir ce qui est dit plus haut dans le sujet….
C’est quoi un éliciteur ? :ermm:
Des préparations souvent à base de plantes qui favorisent les défenses naturelles de la plante. Certaines préparations comme la prêle, sauge…. ont probablement cette action. (en plus d’un effet direct sur la maladie ?) et peut-être aussi tous nos fameux purins.
J »utilise le saule (acide salicylique), la camomille, l’écorce de chêne, la sauge, pépins de pamplemousse, orange… et n’utilise avec ces préparation que 10% de la dose de cuivre recommandée (en bio) plus du soufre.
C’est un peu comparable à l’homéopathie.
A un moment un peu délicat de ma vie, j’ai utilisé aussi les pépins de pamplemousse, sur moi-même, en tant que médicament.
Et je suis toujours vivant !
Peut-être effectivement qu’avec les tomates …
Ah bon, t’avais attrapé le mildiou ? :whistle:
Bonjour,
merci pour les réponses .
pour lutter contre les maladies , en plus des préparations à bases de plantes indiqués par Bernard et Francis , je vais essayer cette année de jouer sur l’aménagement . J’ai vu qu’on pouvait utliser des grosses pierres pour favoriser la pousse de certains plants . Explications . des grosses pierres , posées par exemple au milieu de curcubacés , emmagasinent de la chaleur dans la journée , et la restituent durant la nuit . ça permet de lissé localement la température et d’éviter les phénomènes de rosée qui favorise la survenue des maladies .
J’ai par contre déjà crée des bandes de pelouses sur lesquelles je marche pour acceder aux parties cultivées . Je paille au pied de toute culture et je ne touche plus au sol ( je ne retourne plus la terre , je n’utilise plus de motoculteur , pour laisser les vers de terre et les micro organisme gérer le sol tranquillement )
Question : Est ce que quelqu’un à déjà essayé l’utilisation de pierre de façon générale ? et en particulier aux milieux des tomates ?
Extraordinaire cette idée de pierre !
Hadron, comme tu l’as vu, sur ce blog nous discutons sans a priori, nous revenons parfois à des questions déjà traitées 1000 fois (le mildiou par exemple) car nous savons que sur plein de domaines il n’y a pas de réponse simple (et peut-être pas de réponse du tout), tant le domaine du jardin, et celui de la nature en général, est complexe. Simplement, sur ce blog, chacun amène un petit bout de son expérience, de ses questionnements, et ça nous fait avancer collectivement.
Chacune des questions posées (et les tiennes en particulier) ouvrent de nouveaux champs de réflexion, et c’est ça qui est fabuleux …
De là à pouvoir répondre à toutes … ! :angry:
J’ai déjà entendu cette histoire de pierre. L’effet recherché est le même que celui de Bernard avec les « trucs » à eau (j’ai oublié le nom) ou les bouteilles. L’idée est de stocker de la chaleur. Finalement je me chauffe de cette manière avec un poêle de masse : je stocke la chaleur d’un feu assez court, 1 à 2 heures, dans 1,5 tonnes de briques réfractaires et cela entretien la chaleur pour 24 h. On pourrait utiliser les briques réfractaires à cet usage. Celles que l’on trouve dans les magasins de bricolage sont de mauvaise qualité mais devraient suffire. J’avais beaucoup étudié la question à l’époque de la construction, il y a plusieurs types de ces briques, certaines stockent plus que d’autres et il y a aussi des différences dans la rapidité d’accumulation et de restitution de la chaleur. Cela doit être pareil pour des pierres ou simplement du béton. Un des intérêt de ce système c’est le genre de chaleur. On chauffe par rayonnement et non par convection. En gros les pierres rayonnent et chauffent comme le soleil et non comme un radiateur ou un convecteur qui créent un mouvement d’air chaud. Il faut avoir un poêle de masse pour comprendre, on a aussi cette sensation quand on est le soir près d’un mur qui a été exposé au soleil pendant la journée. La question pour moi c’est le moment de libération de la chaleur. Au printemps c’est surtout au petit matin qu’il faudrait un apport de chaleur pour éviter la gelée et à ce moment là les pierres risquent d’être déjà déchargées. Il me vient cette idée : un (des) tas de briques, réfractaires ou pas ou de pierres enveloppées dans du plastique noir (pour capter plus la chaleur) au milieu d’une serre pourrait servir à mettre hors gel la serre (à certains moment).
Pour ce qui est du sol je fais comme toi Hadron je ne retourne jamais.
Bonjour à vous,
Superbe article, que je trouve via les moteurs de recherche.
Il est vrai que le mildiou est un fléau, d’ailleurs j’ai l’impression d’entendre de plus en plus parler de celui-ci chaque année.
Comme vous le dites le choix des variétés est très important qu’il faut, je pense, combiner avec une grande diversité dans les cultures, ce qui permets d’avoir un plus grand équilibre, mais aussi des plants plus fort et résistant.
Ensuite, je pense que la meilleur façon de lutter contre le mildiou reste la prévention, et cette prévention commence, selon moi, dès le semis en essayant d’éviter à la plante des traumatismes par les repiquages, mais aussi, en l’habituant à aller chercher l’eau en profondeur afin de lui permette de « fabriquer » des racines profonde …
En tout cas, merci pour cet article très intéressant et bien construit
Yannick
Dans le nouveau » Les 4 saisons du jardin bio » il y est traité entre autres, de l’utilisation des huiles essentielles comme insecticide et fongicide. Cet article est intéressant car il explique comment les préparer et les utiliser en fonction des bobos présents au jardin. Certaines d’entre elles seraient efficaces conter le mildiou … à lire et à tester
Bonjour, merci pour votre article que je trouve très intéressant. Concernant l’ortie, j’ai de la poudre d’ortie. Est-ce que je peux en mettre autour des plantes de tomates ? Et combien de fois dois-je faire cela?
Merci par avance pour vos réponses
Que recherches-tu en mettant de la poudre d’ortie ?
Ben … A faire de l’ortie culture bien sûr !!
:silly:
A mon avis, la poudre d’ortie devrait avoir sensiblement les mêmes propriétés que l’ortie fraîche, non ? (peut-être pas au niveau des vitamines, mais notamment en ce qui concerne les sels minéraux et oligoéléments).
Oui, je pose la question parce qu’on est dans le post sur le mildiou…. A mon avis de la poudre d’ortie ne va pas faire de tort, mais il ne doit pas y avoir de gros avantages.
C’est vrai que la poudre d’orties est surtout un engrais lent que l’on peut incorporée au substrat 1kg500 au m3 .
On peut donc vendre de la poudre d’orties en France mais toujours pas le purin d’orties ( enfin si , mais avec une recette précise qui fait perdre à la substance son efficacité ) .
Achetez du chimique pour soigner vos plantes ça fait du bien au CAC40 !!
:devil:
http://www.midilibre.fr/2013/04/14/qui-s-y-frotte-s-y-pique-des-legislations-a-la-fois-illogiques-et-hypocrites,678493.php
il est vrai que le mildiou est un véritable fleau et que j’ai lu avec attention tous les arguments et commentaires.
je mets des orties fraiches dans les trous avant de planter, je paille le pied, je traite à la bouillie bordelaise, MAIS sans arrosage je n’aurais pas rien l’ete, jardin au soleil du matin au soir……….et puis je jette 2 ou 3 fois dans l’ete une poignee d’engrais au pied………….
réponse a Yves :
le purin d’ortie se fait tres bien au jardin, il suffit d’aller ramasser sa provision de feuilles avant que les plantes fleurissent et les faire macerer dans de l’eau de pluie………….en plus de l’efficacité, on a l’odeur et le parfum !!!
Merci Aude , je sais tout ça depuis bien longtemps … Mais c’est bien de me le remettre en mémoire de temps en temps , on sait jamais , à force d’abuser du chouchen !!
Peut-être que le chouchen utilisé en décoction contre le mildiou, ça marcherait, non ?
On obtient sûrement de meilleurs résultats avec des décoctions de mildiou contre les abus de chouchen.
Je viens de pulvériser du lait entier sur mes tomates. Un volume de lait pour neuf volumes d’eau. Il parait que c’est un bon préventif contre ce satané mildiou.
J’ai quelques plants de tomates, toujours en godets, et surtout le plant de Stupice que tu m’as offert Bernard et que j’avais replanté dans un grand pot en attendant de le mettre en pleine terre, qui prennent depuis 2 jours pleins de toutes petites taches noires, des points en fait gros comme des crottes de mouches, surtout sur les feuilles du bas ainsi que le bas de la tige….
Serait-ce déja le mildiou qui frappe ?
Je ne crois pas.
Pour t’aider à faire ton diagnostic : http://ephytia.inra.fr/tomate/tomate_utilisateur/index_appli.php?portail=LEGUMES&produit=tomate&main=1&ssrub1=4&id_fiche=102
mais ce n’est peut être pas une maladie
le reste du site est intéressant
N’auraient-ils pas une carence ces plants ( terre ou terreau trop pauvre ) ?
C’est déjà arrivé chez moi et on m’avait conseillé de leurs donner un coups de fouet avec du purin d’orties . Et effectivement , ça avait bien fonctionné .
Merci Francis, très intéressant ce site effectivement, j’ai regardé en vitesse et je ne trouve pas de diagnostic concordant…. Ce n’est peut-être pas une maladie effectivement… Ton idée Yves me parait probable et je vais traiter au purin d’orties. (En pulvérisation ou arrosage ?) voire les deux ?
Mildiou en mai, c’est pas un film votre truc ?!
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5355.html
Bientôt dans vos serres !
La peste du 18 juin
Mort un 4 juillet
Prurit au moi d’août
Je vous laisse l’automne et l’hiver à venir, à c’t’heure y’aura plus rien à filmer.
:devil:
Georges, je pense qu’il faut mettre les plants d’urgence en terre. Mes tomates le sont depuis six semaines au moins et globalement elles vont pas mal.
Oui mes plants seront en terre demain, j’ai attendu longtemps parce que dans mon coin il a plu plu plu et que mon potager était vraiment imbibé d’eau … Ai-je bien fait ? je n’en sais rien mais en tous cas je me dépêche demain pour mettre mes plants en terre… C’est pas facile cette année de choisir des dates de semis de plantations etc… Aujourd’hui à 11h30 un de mes garçons (4 ans) à scruté le ciel et a dit » Papa je crois qu’il va faire nuit …) Comme je suis entouré de forêts, la luminosité est encore moindre qu’ailleurs… Mais çà va le faire…
Froid annoncé demain soir… D’après ce que j’ai compris de ta situation géographique, je pense qu’attendre lundi serait préférable. J’ai déplanté mes tomates, comptant comme toi les placer en extérieur demain mais en discutant avec les agriculteurs et les voisins, il semble que ce serait un mauvais choix.
Moi, je suis vert, les tomates rentrées ont été partiellement bouffées par les limaces elles aussi soigneusement mises à l’abri ! :alien:
Je comptais sur cette année pour refaire mon stock de graines de tomates, et en fait je perds mes variétés…
Georges, c’est pourtant simple dans ton cas pour avoir plus de luminosité : suffit juste de couper les forêts … alors que pour nous c’est quand même bien plus compliqué ! :whistle: :devil:
Comme Christophe, je pense qu’il est préférable finalement d’attendre lundi. De toute façon, on n’en plus à un jour près !
En relisant tous les commentaires de cet article, je tombe sur cette phrase d’Etincelle (du 19 octobre 2009) adressée à Yves :
« Yves, on pourrait peut-être s’arranger.
Tu m’envoies un peu d’humidité et je t’envoie un peu de sécheresse ! »
Bon, je ne suis pas certain qu’Etincelle soit en meure de refaire aujourd’hui la même proposition à Yves cette année ! :whistle:
Mais je travaille lundi moi !!!!
Bon je vais tout préparer demain et guetter la météo.
Puis lundi … je m’arrangerai…
Bonjour à tous,
Cette discussion est une vraie mine d’informations ! Merci !
J’ai repiqué il y a entre 4 et 2 semaines selon les pieds des tomates de variétés différentes (environ 10 variétés pour 25 pieds, la majeure partie étant des variétés anciennes). Dans ma région, comme dans beaucoup d’autres, il a énormément plus (presque tous les jours depuis des semaines) et les nuits sont redevenus fraîches pour la saison (3 cette nuit).
Et hier, j’ai vu que presque tous les pieds ont le mildiou, enfin je ne suis pas experte, mais les feuilles ont de petites taches noires ou marrons et certaines branches ont pris une vilaine couleur presque noire. Les variétés à feuille de patate sont atteintes aussi même les espèces tomates cerises à feuille de patate, que je croyais plus résistantes.
Je me demande si ça vaut la peine d’essayer de traiter ou s’il vaut mieux tout arracher et recommencer car les pieds sont encore petits (vu la météo ils n’ont pas poussé). Donc si j’enlève tout ce qui est touché, il ne va pas rester grand chose et en plus, on dit que le mildiou s’introduit là où on coupe, donc ça risque d’être encore pire ?
Ce serait surprenant qu’il y ait déjà du mildiou sur les pieds de tomates. Il n’a pas fait assez chaud et la météo n’a donc pas été favorable au développement des maladies cryptogamiques (champignons). Je dois partir à l’instant mais je pense que la discussion va continuer dans la soirée, ayant quelques jardiniers experts sur ce blog …
Oui, j’attendrais avant d’intervenir. Taches noires ce n’est pas forcément du mildiou : d’autres vacheries existent ! :devil:
Et comme Bernard l’a très bien expliqué dans un commentaire précédent (sur cet article ?), je l’observe aussi chaque année : avec des variétés à croissance indéterminée (cas fréquent des variétés anciennes), l’absence d’humidité permet la croissance de rameaux sains. Les années où alternent les épisodes pluvieux et la chaleur, donc les attaques de mildiou, des pieds malades atteignent l’automne alors qu’à certains stades de croissance la rémission paraît improbable.
Stéphanie, la région où tu habites, ce ne serait pas la France ?
« la météo n’a donc pas été favorable au développement des maladies cryptogamiques (champignons) »
A Etueffont (Territoire de Belfort) des promeneurs ont ramassé ce week end des coulemelles !!! La saison des coulemelles c’est fin de l’été – début de l’automne… Avec une météo aussi déjantée, la nature le devient également non ? Si les coulemelles se mettent à pousser au printemps, pourquoi le mildiou ne les imiteraient-ils pas ?
Au fait, en relisant les derniers messages, il apparaît que je me place en jardinier expert de façon maladroite : pas pu m’empêcher de répondre, sachant Bernard absent et craignant une intervention risquée.
C’est faux, (merci les amis de ne pas exprimer des « meuh non »), je suis un amateur et comme je cours toujours plusieurs lièvres à la fois, le sérieux de ma pratique est à relativiser… fortement, en tout cas en ce qui concerne un certain nombre de ces lièvres.
Et je suis surtout un jardinier peu expérimenté.
Par contre, je suis vraiment un observateur de la nature, et à défaut de savoir comment vous guérir du mildiou, je suis capable de rendre compte de mes observations, de mes doutes aussi !
Par exemple, le mildiou n’est-il qu’une maladie ? Le jardinier doit-il devenir un médecin ?!
Pour les pros, il y a Bernard (respect, c’est le boss), Yves, Francis, Jérôme, Jean-Pierre… et d’autres qui interviennent moins souvent.
Pour ce que tu décris, Stéphanie, je dois ajouter que j’ai observé des symptômes similaires sur mes tomates précoces (stupice, Edouard, Kotlas…) l’an passé en début de saison (beaucoup d’eau aussi), et ce n’était effectivement pas le mildiou qui est arrivé plus tard.
Comme j’avais l’intension de cultiver mes tomates sous serre ( j’en avais assez de perdre ma production chaque année à cause d’étés trop humides dans mon Finistère !) , je m’étais un peu renseigné sur la possibilité d’avoir des problèmes avec le mildiou même sous abris … J’avais trouvé cet article du service régional de la protection des végétaux de Haute-Normandie ( ils ont là-bas un peu le même temps que chez moi … )
Dont voici un extrait :
Phytophtora infestans ( responsable du mildiou sur solanacées cultivées ou sauvages ) a besoin pour se développer d’une hygrométrie supérieure à 90%. Il se développe plus ou moins bien à des températures comprises entre 3 et 25 ° mais c’est surtout entre 16 et 22 ° qu’il est fulgurant. Des nuits froides (10 à 15 °C) et des journées modérément chaudes (21 à 26 °C) favorisent son extension. Si les conditions optimales sont réunies, une culture de tomate en serre peut être détruite en quelques jours. Une atmosphère sèche et des températures proches de 30°C inhibe la maladie mais pour la supprimer, il faudrait que ces conditions persistent pendant un peu plus de 40 jours (situation exceptionnelle en Normandie)
Comme quoi , il n’est pas évident non plus , d’éviter cette maladie sous serre .
http://draaf.haute-normandie.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/mildiou_sur_tomate2008_cle0bbd1a.pdf
Sur le critère température, oui.
Mais comme cette vacherie se déplace grâce à l’eau (spores nageantes), l’absence de précipitations ne rend-elle pas sa propagation plus difficile ?
En tout cas, ceux de mes voisins qui ont mis leurs tomates à l’abri ont eu de meilleurs résultats que moi. Comme toujours, deux types e culture et une comparaison permettraient de se faire une meilleure idée, mes voisins l’ont fait, c’est concluant jusque-là, et pour mo ce serait la possibilité d’avoir une vraie production d’aubergine.
Mais en ce début de printemps, en Franche-Comté, il a surtout fallu jusque-là jongler avec le froid : neige à 500 mètres ces derniers jours !
Et mauvaise surprise ce soir en replantant mes tomates : les courtilières aiment l’humidité ! :angry:
Les personnes qui ont protégé leurs tomates avec une bâche ont eu de meilleurs résultats, mais il est important que cela ne soit qu’un toit qui protège car il faut que ça soit très ventilé. Par contre, l’atmosphère moite de la serre favorise le mildiou.
Merci Yves pour les indications de température qui sont un bon complément à ce que nous avait dit Francis dans un commentaire très ancien.
Beaucoup de choses ont été dites sur plusieurs point abordés : serre, pas serre, possibilité mildiou, traitement…. on ne sait plus ce qui a été dit et donc si on risque de radoter.
La situation d’une région à l’autre est différente. Je vous conseille de consulter le site de la draaf de votre région (facile à trouver par G…, taper draaf + votre région) puis trouvez les bulletins de santé du végétal, suivant la région vous trouverez des indications sur le mildiou soit par les pommes de terre (le cas dans ma région) soit par les cultures de légumes (par exemple en Franche Comté). La structure des sites est un peu différente d’une région à l’autre mais vous devez vous y retrouver. (si vous n’y arrivez pas dites moi votre région et je trouverais pour vous).
Donc si consultez ces bulletins vous verrez que déjà en Picardie (http://draaf.picardie.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/BSV_PDT_No08_du_22-05-2013_cle41d313.pdf) et en Franche Comté : (http://www.doubs.pref.gouv.fr/articles/demarches-services-de-l-etat/les-publications/agriculture/bulletins-bsv-legumes-h201a261.html à télécharger le lien du haut) le 22 mai nous en étions déjà à la troisième ou quatrième génération de mildiou…. Donc des risques réels. Je dirais que la maladie qui frappera les uns ou les autres d’ici peu est déjà là ou ne va pas tarder.
Le mildiou ne se déplace pas grâce à l’eau mais tout simplement par l’air. C’est pour cela qu’il faut regarder la situation de sa région. Si vous lisez le bulletin de la Picardie vous verrez que le problème n° 1 c’est le dépôt des déchets de PDT en tas où se développe le mildiou.
Pour la serre on ne va pas tout répéter mais si elle n’est pas une protection elle permet de protéger. Pour ne pas toujours parler du mildiou prenons la température : s’il fait -10° pendant dix jours, il fera probablement -10° dans la serre la nuit. Par contre le soleil permettra d’avoir des températures positives le jour et en bricolant certains systèmes on pourra mettre la serre hors gel la nuit. Il ne suffit pas d’être à l’hôpital pour guérir mais c’est (en principe !!) en cet endroit qu’on peut mieux le faire. Mettre un toit sur des tomates n’est pas une garantie, mais ça vous permet de développer des stratégies impossibles sans.
« Une atmosphère sèche et des températures proches de 30°C inhibe la maladie mais pour la supprimer, il faudrait que ces conditions persistent pendant un peu plus de 40 jours (situation exceptionnelle en Normandie) » Je suis assez mal placé pour contredire la draaf mais avoir 30 pendant 40 jours ce n’est pas impossible (en serre), c’est même courant. En permanence non, mais en ce moment, croyez-moi je dois refroidir ma serre la journée (et il fait 10-15 dehors). D’autre part quelques montées à 35-38° mettent un sérieux coup derrière les oreilles au mildiou. De plus des températures de l’ordre de 25-30 et une atmosphère sèche rendent les traitements (bios, bien sûr) beaucoup plus efficaces. L’humidité est un problème car pour que les spores du mildiou se développent sur la feuille et entrent dans la feuille par les stomates il faut qu’elle soit humide pendant quelques heures. Là aussi la serre n’est pas une garantie et peut même aggraver par la condensation qui tombe du toit, une double couverture règle le problème.
Un abris, c’est ce que je comptais me fabriquer cette année pour pallier l’impossibilité de m’acheter une serre. J’ai trouvé des tas d’idées sur le sujet mais n’ai pas trouvé le temps.
A côté de la prévention (purins, abris etc …) il y a le traitement curatif quand la maladie est déclarée. Après m’être documenté sur le sujet et en avoir parlé tout récemment avec un maraîcher bio, les huiles essentielles ont beaucoup de potentialité en tant qu’insecticide/insectifuge et fongicide. Pour celles et ceux que cela intéresse je peux envoyer des documents par mail.
J’en veux bien de tes documents.
Les groupements de producteurs bios (qui ne sont pas la référence ultime et qui doivent apporter un minimum de garantie) disent tous (ceux que j’ai consultés) que le seul traitement efficace c’est le cuivre. La question du cuivre c’est : bio, pas bio et si oui à quelle dose. Pour l’instant l’utilisation est permise et l’ajout de plantes sous différentes formes vise à diminuer la dose de cuivre. En général on arrive à descendre jusqu’à 20% de la dose recommandée initialement c’est à dire à utiliser 1,2 kg de cuivre par hectare et par an.
Pour l’instant cette année j’ai utilisé la prêle en pulvérisation pour renforcer la résistance de la plante et du bacillus subtilis (stratégie qui consiste à occuper la place avant que le mildiou arrive). Ces mesures ne peuvent être que préventives.
Après les dernières pluies de ces derniers jours j’ai pulvérisé du purin de bardane dilué au 1/20ème (pour deux litres de solutions à pulvériser: 400 mL de purin dans 1,6 litres d’eau + 2 cuillerées à café de poudre d’argile verte (marque argiletz). Si je trouve suffisamment de tanaisie je tenterai aussi en préventif.
Francis pas de problèmes … je dois juste les scanner ou les prendre en photos, je fais au plus simple l’essentiel est que ce soit lisible.
La tanaisie je connais surtout en insecticide. Elle n’est pas encore grande en ce moment et il est préférable de prendre la plante avec les fleurs, ce n’est pas encore pour maintenant. Pour ceux qui seraient tentés d’en mettre dans le jardin, c’est faisable et moins difficile à supprimer que la prêle mais c’est quand même envahissant (un peu comme la menthe). Au passage on fait une très bonne liqueur avec la tanaisie….
Attention quand même Francis, la tanaisie peut être neurotoxique à forte dose !!! C’est comme tout, c’est la dose qui fait le poison … :sick:
Tanaisie, fongicide en infusion de ce que j’ai lu dans mon livre
Quel livre ?
Francis voici les deux livres :
http://livre.fnac.com/a4647895/Bernard-Bertrand-Purin-d-ortie-et-compagnie
http://boutique.terrevivante.org/librairie/livres/203/jardin-bio/facile-et-bio/458-je-prepare-mes-potions-pour-le-jardin.htm
J’ai découvert sur le net que le purin de feuilles de sureau pur, était efficace contre le mildiou, (en préventif je suppose) quelqu’un a-t-il essayé? 1kg de feuilles pour 10 litres d’eau.
rectif feuilles, tiges, fleurs ensembles
Je ne doute pas de l’efficacité de cela. Par contre, je pense que n’importe quel purin, utilisé pur, brûle les feuilles.
boire le tout pur, serait la fin de toute cette mm….j’en peux plus….et je suis sincère.
Patience Marie-Jo, le soleil arrive.
Tu ne le vois pas ?
Allez hop, je te l’envoie !
Avec l’efficacité de la Poste, il devrait arriver chez toi d’ici juillet ! :devil:
Ça arrive , patience , ici fait soleil et le vent va vers l’Est en emportant avec lui le ciel bleu !!!
Tu nous envoies un petit remontant en même temps ? :whistle:
Sureau, tanaisie, ortie, sauge, consoude, fougère, prêle, ail, …. en purin, décoction, tisane….. essayez les donc en suppositoire.
On se connait ici et je crois que nous partageons un peu, même beaucoup la même approche, mais toutes ces découvertes me laissent interrogatif. D’où viennent-elles ? Quelles vérifications ? Quelles expérimentations ?
Rien de grave à faire telle ou telle chose, cependant la manière dont on les présente laisse parfois croire que le saint graal a été trouvé.
Aujourd’hui on doute de tout sauf dans certains domaines où par moment, on veut bien tout croire.
Je pratique beaucoup ces méthodes mais j’essaie de les comprendre ou de voir leur histoire et si c’est possible de trouver des vérifications ou des expériences fiables. Ce qui m’embête un peu c’est quand quelqu’un sort de son chapeau une recette. Soyons clair je ne vise personne ici et je me doute pas que Catch (par exemple) a trouvé cette recette quelque part. Peut être celui qui lui a transmise l’a lui même reçue d’un copain qui a vu le beau-père de sa voisine expliquer à son neveu que son grand-père faisait cela…..
Mais si on fait quelques recherches on pourra vite voir que tous les purins de toutes les plantes un peu communes sont efficaces !! C’est peut-être tout simplement le purin qui est efficace ? Les doses sont toujours les mêmes (1 pour 10) alors que les différents composants doivent être en proportions différentes.
J’ai toujours vu mon père faire des décoctions de sureau pour les choux et les poireaux, et j’ai pu constater son efficacité. La silice de la prêle explique son utilisation. Le neurotoxique (thuyone) contenu dans la tanaisie (aussi dans l’armoise et l’absinthe) explique son utilisation comme insecticide (et vermifuge). L’utilisation des purins d’orties et de consoude sont très largement expérimentés. La sauge (qui a aussi de la thuyone) est connue pour être fongicide….. il n’est pas étonnant de voir ces plantes redécouvertes et utilisées, mais attention à ce que tout ne devienne pas une recette miracle.
Maintenant que quelqu’un qui n’a pas de mildiou attribue cela des pulvérisations de purin de sureau en préventif c’est intéressant ça ouvre la porte à une multitude de découvertes. Je vais faire la danse du ventre tous les jours dans ma serre et à la fin de la saison si je n’ai pas de mildiou vous saurez ce qu’il faut faire l’année prochaine.-
Francis je ne me sens pas visée. J’ai bien précisé que j’avais trouver la recette sur internet(sur divers sites d’ailleurs) je ne conseillais pas de le faire, je voulais savoir si quelqu’un avait expérimenté. J’ai mis « en préventif je suppose » c’est mon interprétation car c’était pas trop précisé. Ayant dans mon jardin un sureau qui a poussé spontanément et qui me prend trop de place (j’ai beau tailler il repart de plus belle et déborde sur le trottoir) cela pourrait être une occasion de l’utiliser, en plus de la limonade.
Ah la chance qu’a Cath d’avoir un gros sureau dans son jardin. J’aimerais bien qu’il en soit de même pour moi, j’adore les vieux sureaux mais ils viennent mal sur mon terrain.
suite: antifongique grace à la sanbucine. Je connais mieux Sambucus Nigra en homeopathie pour l’avoir bcp utilisé pour les bébés.
Quelqu’un m’avait dit un jour qu’il suffisait de prendre plein de plantes différentes le long des talus et d’en faire du purin pour que ça marche. Je veux bien le croire.
Francis, j’adore ta phrase qui pourrait faire l’objet d’un long débat, tant elle est vraie :
« Aujourd’hui on doute de tout sauf dans certains domaines où par moment, on veut bien tout croire. »
Il a poussé en 4 ans de temps contre la cloture et je vais finir par avoir des soucis car il déborde et touche presque les fils téléphoniques dans la rue. Si tu avais une astuce pour que les branches coupées ne repartent pas de plus belles sans que cela le fasse mourir, je suis preneuse.
Pour ton sureau : coupe, coupe, coupe…. (c’est increvable) le seul problème c’est que tu n’auras pas de fruits sur les jeunes pousses. Coupe une sur deux tous les ans par exemple.
J’ai oublié pour moi la palme d’or des recettes miracle c’est celle que vous trouverez ici : http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20100729125323AADW0S6 par nourik. Les capucines n’attirent pas les pucerons, c’est l’engrais chimique (merde pourquoi j’en ai sur mes calebasses moi qui ne fais que du bio) par contre elles transmettent par contact leur cuivre aux tomates. Si c’est pas beau ça ? Le pire c’est que je suis prêt à croire cela mais, des preuves, des expérimentations, des évaluations….
J’espère qu’il y aura du mildiou cet été. Chaque fois qu’il attaque, j’ai 300 lecteurs de plus ! :devil:
Tu vas y passer tes nuits :dizzy:
Bernard t’es pas bien !!! pas de mildiou ou alors juste chez les autres :w00t:
Francis, ton traitement façon « danse du ventre dans la serre en parlant doucement à tes tomates » ça m’intrigue fortement, je pense que tout le monde sera d’accord pour que tu nous fasses un petit article avec de belles photos !!! :whistle:
« J’espère qu’il y aura du mildiou cet été. Chaque fois qu’il attaque, j’ai 300 lecteurs de plus ! « …
C’est ce que font les politiques : faire peur aux gens et chaque fois ils ont 300 é-lecteurs de plus.
Bien venu dans le monde de la politicaille Bernard. Il te manquait un méchant pour être Le Sauveur.
Encore 18 attaques de mildiou et je pourrai enfin être élu aux élections cantonales ! :w00t:
Et si les variétés d’aujourd’hui étaient trop productives ? N’est-ce pas aussi pour cela que le mildiou a beaucoup prise sur elles ? En d’autres termes, je dirais qu’on tire tellement sur la bête qu’elle est épuisée et chope toutes les saloperies qui traînent. Je n’ai pas d’idée vraiment arrêtée sur le sujet mais je me pose souvent cette question.
Peut-être mais je ne dirais pas cela de la même manière et il faut faire attention aux lien causes-effets que l’on fait.
Il y a augmentation de la productivité et augmentation des attaques et/ou de la sensibilité au mildiou. Une des analyses possibles est de dire que l’une entraîne l’autre. On peut aussi dire que la sélection essentiellement focalisée sur la productivité couplée à l’utilisation systématique de produits de traitements a laissé de côté la sélection sur la résistance.
On peut aussi dire que le mildiou s’adapte et se développe.
Pourquoi pas penser aux conditions climatiques plus favorables à l’un qu’à l’autre…..
En tout cas ce qui est sûr c’est que l’évolution ou la sélection que l’on connaît manque de cohérence.
Autre question que je me pose : ne faut-il pas enlever les premières grappes de fleurs pour laisser le temps au plant de faire du feuillage et ainsi de le renforcer ?
Je pense proposer l’an prochain aux lecteurs du blog une expérimentation très rigoureuse sur le sujet.
Alors ici , depuis deux ou trois jours dans mon Finistère , c’est chaleur averse , chaleur averse ….. Je n’aime pas ça , par contre le mildiou … lui , Il adore !!!!!!!
Chaque été, de nouveaux lecteurs arrivent sur ce blog, juste parce qu’ils ont tapé avec google le mot « mildiou » ! Cette année, ce n’est pas le cas, le mildiou se tient à carreau et Dupdup ne gagne pas de nouveaux lecteurs. Pffhhh, vivement la pluie et les brouillards !!!!!!!!!!
Le mildiou en est à sa vingtième génération dans les tas de déchets de pommes de terre chez nous. Le temps sec et chaud nous protège pour l’instant mais le mildiou est bien là j’ai du enlever quelques feuilles sur certains plants, j’en ai effeuillé complètement 3 et arraché 1. Je prends un maximum de précaution. L’année dernière à la mi juillet tous les plants en extérieur étaient arrachés. Cela va bien mieux cette année mais les 3-4 semaines de retard sont toujours là, les plants sont lourds de fruits qui mûrissent à peine une attaque sévère serait catastrophique. Cette présence sournoise me conforte dans l’utilisation de la serre même si cette année exceptionnelle m’a montré des résultats très supérieurs en extérieur mais pas encore complètement concrétisés.
Ce bilan intermédiaire « colle » avec mes prédictions. Pas tant au sujet du mildiou en général, Francis connaît mieux le sujet, mais bien au sujet de ce fameux retard chronique de l’année. Mais mes prédictions ne sont pas encore avérées au sujet des oiseaux, le domaine où je suis tout de même un peu plus compétent : retard aussi, migration décalée… mais problèmes tout de même !
Chez la tomate, l’absence de mildiou (pourvu que ça dure), n’augmentera pas la récolte tardive : va falloir gérer la tomate verte !
Chez l’oiseau, c’est mn postulat à vérifier, le retard de migration n’occultera pas le déficit de reproduction : il y aura moins… plus tard.
A voir…
Une amie qui tient une chambre d’hôte a reçu la semaine dernière un hôte québécois. Ce monsieur lui a dit qu’il gardait dans un récipient tous ses marcs de café séchés et qu’il les mettait au printemps dans les trous de plantation de ses tomates. Depuis qu’il fait ça, il n’a plus de mildiou. Etonnant, non ?
A la recherche d’un plan de fabrication pour un abri à tomates je suis tombé sur ce « topic » issu du forum d’un site connu : Tomodori.
Pour pas cher et avec une récupération possible de l’eau…
http://tomodori.com/forum/topic10851.html
Remarquable non ?
Je vais tester !
Je doute de l’efficacité. La pluie tombant généralement de manière oblique une bonne partie peut encore être atteinte par la pluie. Un peu plus de plastique et c’est une serre. Pourquoi se priver ?
C’est une des remarques qui apparaît fort justement dans les commentaires de ce forum, tu rejoins donc cet avis que je partage aussi : vent + pluie = mildiou. Trop bête de réaliser un tel abri pour tout perdre.
L’idée de base — le principe de fabrication — reste pour moi tout à fait pertinent, même si le treillis à béton ne fait pas très glamour !
On passe donc à la serre pour un coût extraordinairement bas…
J’ai essayé de cultiver les tomates en serre et elles ont été autant malades que les autres. Je pense que chaleur + humidité = mildiou. L’atmosphère moite de la serre favorise donc le mildiou. Le vent est quelque chose d’assez paradoxal dans cette affaire. Il peut effectivement amener des spores de mildiou mais en même temps il fait sécher les plantes.
Je pense que l’idéal est un abri avec un toit simple et des bâches sur deux côtés, voire d’un côté seulement. Car il faut que ça respire. Il faut protéger du côté du « vent de la pluie » (ouest/nord-ouest ici en Franche-Comté) et non du côté des vents dominants (car la bise est un vent dominant et n’amène pas de pluie en général).
La sagesse serait peut-être d’adopter une position intermédiaire : système amovible qui permet de passer de la serre à l’abri et inversement ?
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Mon abri à tomates est construit, il s’agit pour l’instant d’un abri proche de la serre, mais pas encore du dispositif que je souhaite (dispositif de fermeture et ouverture).
Bref, j’ai fait un pas vers la lutte contre le mildiou avec quelques expériences sur l’arrosage ou les plants laissé aux précipitations.
Ces jours derniers, une chaleur estivale et un temps orageux rendent la serre torride. Je me posais une question bête en arrosant ce soir sous la bâche : si mes tomates sont protégées du mildiou et produiront mieux, le jardinier est-il protégé de la foudre sous un abri constitué dans sa partie supérieure d’un treillis métallique ? :dizzy:
Un physicien, un ancien foudroyé sur ce blog ?
Je profitais ce soir des éclairs et du tonnerre en allant chercher l’eau — j’adore les orages lorsqu’ils viennent du ciel — et j’ai simplement demandé à mon voisin qui couvrait ses plants de tomate de m’éteindre si je faisais de la lumière en gueulant vindiou de mildiou !
11 tomates cueillies hier soir !
11 tomates cueillies hier soir !
11 tomates cueillies hier soir !
11+11+11=33 !
Si tu vas les chercher au potager derrière chez ton frère … Prend d’un seul coup les 33 tomates que 11 par 11 !!! Surtout qu’avec le temps lourd tu vas vite fatiguer !!
:whistle:
Oups, qu’est-ce que j’ai foutu ? j’avais cru que mes commentaires n’étaient pas partis !
Dur dur de vieillir … :angry:
Si tu voulais être sûr de mettre les boules à de pauvres jardiniers amateurs et débutants … C’est réussi…. Non Non je plaisante et j’applaudis !!!
Allons, allons, Bernard, tu es trop mot-deste! Un jardinier aussi accom-pli aurait taux-rt de se cher-cher des poux et de se blâ-mer pour un si petit moment de saut-litude!
Malheureusement, on ne peut pas tout avoir, la scie-ence du terre-oir et de la terre, et la connaissance de l’informa-tique!
Et d’ailleurs, quoi de plus agréable dans la vie que de travailler son potager au son des gars-zouillis des oiseaux?
(je sais que ce n’est pas la bonne rubrique, mais j’ai eu une soudaine inspiration )
Jérôme, Yves et moi-même avons un ou deux pieds de tomates attaqués par le mildiou. Pensez-vous qu’il soit nécessaire d’arracher les plants atteints ? Personnellement, je ne l’ai jamais fait, mais je ne sais pas si c’est utile ou non. J’ai l’intuition que ça ne changerait rien pour les autres plants.
Moi j’arrache ! Malheureusement , ça ne sert pas à grand chose pour endiguer la maladie , car les autres plants sont souvent déjà atteint lorsqu’on aperçois les premiers signes .
Pour ma part je n’ai rien arraché pour deux raisons. La première est que je teste un traitement à base d’huile essentielle (romarin à cinéole et Origanum compactum) dans mon petit coin de potager. Je crois d’ailleurs que j’avais envoyé le protocole puisé dans un livre au petit groupe.
Quasiment tout mes plants (une trentaine) sont touchés plus ou moins sévèrement. J’ai fait un dernier traitement hier soir assez tard avant mon départ pour la Bretagne samedi qui vient. Si le temps reste au beau (ou presque !!!) je pourrai voir si cela a eu un petit effet positif. La deuxième raison est qu’à chaque fois que j’ai arraché mes plants, l’arrière saison fût plus clémente et la maladie s’est arrêtée d’elle même, ce qui m’aurait permis très certainement de manger un peu de tomate.
Beaucoup de jardiniers de mon centre traite avec du lait également coupé à la bouillie bordelaise.
Je crois que le lait, c’est comme le bicarbonate de soude, il rend le milieu moins acide, ce qui fait que c’est moins favorable à la propagation des spores de champignons (mildiou mais aussi oïdium).
Il semblerait que des dilutions trop importantes de lait peuvent favoriser d’autres maladies. Il faut donc bien respecter le dosage : 1 litre de lait (écrémé, voire du petit lait) pour 9 litres d’eau.
Tient au sujet des tomates Bernard pratiques-tu une taille des gourmands ? Tu conduits tes plants sur un seul brin ou sur plusieurs ?
Cette année j’ai voulu laisser les plants un peu plus libres mais la production s’en trouve du coup affectée, enfin je trouve. Comme je ne fais qu’une trentaine de pieds ce que je maintiendrai pour le futur, car c’est quand même un sacré boulot, je me demande en fin de compte quelle est la technique qu’il serait préférable de pratiquer.
Taille ou pas taille le mystère demeure toujours … chez moi !!! :biggrin:
Je taille très peu et je suis très satisfait de la méthode, tous mes plants dépassent 1,50 m, d’eux d’entre eux font même 2,50 m, et sont bourrés de fruits.
bonjour,je ne suis pas venue sur le site depuis 2012,l’an dernier il n’y a pas eu de mildiou!!!
cette année par contre c’est la cata!en normandie nous avons eu un temps épouvantable ,alternance de pluie et de soleil au quotidien,impossible de traiter,une 1ére attaque,que j’ai t enté de contrer avec du bicar et de l’EPP, le soir il a plu , 2 jours aprés ,envahissement total,je n’aurais pas de tomates cette année, j’avais tenté une nouvelle varièté de petites tomates: prince borguèse,je les ai cueillies vertes, on verra si elles vont murir ,j’ai envie de les badigeonner avec de l’EPP,encore une expèrience à faire!
en 2013 j’avais planté « san marziano »superbe!magnifiques fruits sans pépins et trés gouteux,cette année j’ai loupé mes plants!
voila, contente de vous relire, pardonnez mes états d’ame!
Comment ça, on peut vivre deux ans sans venir sur le blogadupdup , :whistle:
Trêve de plaisanterie, ici aussi en Franche-Comté c’est la cata. Et je dois dire que bon nombre de mes plants ne vont pas dépasser le mois d’août.
La cata ouais !! Moi aussi j’ai planté des Princes Borguèse. Pour l’instant ca pousse mais rougi peu, bien encore verte ces tomates et je trie ce qui pourrit. Christophe ne nous a pas laissé de nouvelle de son abri. A t’il joué son role protecteur après plus de 2 mois ?
Mon frère qui a traité à la bouillie bordelaise ses pieds de tomates (les mêmes que les miens, vu que c’est moi qui les lui donne) a des plants qui sont encore en bon état.
Passage éclair (beaucoup de boulot) : Thierry, n’hésite plus, viens d’abord te faire offrir un godet à la maison et contempler les kilos de tomates à manger.
Plein air, avec de nombreux plants témoins (mêmes variétés plantées en même temps), c’est une catastrophe en ce qui concerne vigueur et maladie (mais on récolte quand même un peu). Bien sûr, les précipitations hors normes y sont pour beaucoup. A noter que ce désagrément est un avantage pour la serre qui bénéficie d’un écoulement de pente, je n’ai pas arrosé sous la serre depuis mi-juillet.
La serre : foncez !
PS : je précise tout de même, traitement zéro sur les tomates (tout le potager d’ailleurs) pour la deuxième année consécutive. Seul le ferramol est encore un peu utilisé.
Très pris, je n’ai d’ailleurs pas encore pris le temps de regarder le documentaire sur les limaces…
bonne fete bernard nous boirons une bière a votre sante ce soir bonnes vacances
Merci !
Comme Christophe : La serre : foncez !
Grâce à elle j’ai quand même quelques tomates… Tous mes plants non abrités ont été arrachés, complètements détruits par le mildiou.
Les plants uniquement couverts : idem sauf la Noire de crimée.
Sous la serre, par contre les plants résistent.
Constat : la plus précoce: la Stupice. Des petits fruits et en bonne quantité.
Presque à égalité en précocité : La Brandywyne pink : De grosses tomates roses mais pas très productifs.
Suivent ensuite les variétés russes sibérian aurora etc, puis les autres variétés.
Je n’ai mis aucun traitement cette année, (faute de temps) et je le regrette, même pas un purin d’ortie… rien… L’an prochain j’en referrai et sans doute je traiterai un p’tit coup en préventif à la bouillie bordelaise.. Mais c’est sûr je n’en mettrai plus en extérieur, et si j’ai le temps je fabriquerai une deuxième serre à un endroit plus ensoleillé, car entouré de forêt, ma serre est au soleil à partir de 10H du matin, en en faisant le décompte, si je gagne 2 à 3 heures d’ensoleillement par jour je devrai avoir des tomates en juillet plutôt qu’en août.
Christophe le 19 Août : « Très pris, je n’ai d’ailleurs pas encore pris le temps de regarder le documentaire sur les limaces… »
Quel documentaire ?
Je crois que je vais faire pareil : installer l’an prochain un abri à tomates.
http://naturepassion.e-monsite.com/blog/gestion-de-la-faune-et-la-flore/la-limace-amie-du-jardinier.html
Lien communiqué par Yves si mes souvenirs sont bons…
Ok merci Messieurs…
Il y a eu cette année 1072 personnes qui ont trouvé mon blog après avoir tapé « mildiou tomates » avec google ou un autre moteur de recherche. Décidément, c’est un sujet qui préoccupe les jardiniers.
Comme je l’ai déjà dit plusieurs fois sur ce blog, il me semble intéressant – et ma petite expérience m’en a convaincu – de semer des tomates très tardivement, en mai seulement. Ces pieds de tomates-là ne donneront des fruits qu’à partir de la fin août, voire même au début septembre, mais comme ils n’auront pas encore produit de fruits, qu’ils ne seront pas encore fatigués et qu’ils n’auront pas épuisé le sol en oligoéléments, ils résisteront beaucoup mieux au mildiou et pourront donner des fruits pendant les deux mois de septembre et d’octobre. Même si les fruits tardifs sont moins goûteux que ceux du plein été, ils resteront tout de même infiniment meilleurs que ceux que l’on trouve sur les étals des marchés à la même époque. Donc, si vous êtes tentés, n’hésitez pas à semer quelques graines ce samedi et ce dimanche (jours favorables d’un point de vue lunaire) et faites vous-même votre propre expérimentation (et vos propres conclusions) sur le sujet.
J’ai décidé de tenter cette expérience de semis en mai pour cette année … à suivre donc !!
Perso, je trouve que l’expérimentation et l’un des aspects les plus sympas du jardinage.
Et sans doute que dans d’autres domaines aussi.
J’en profite pour redonner le lien vers un site intéressant concernant le calendrier lunaire. A partir d’un tableau tout simple, réactualisé tous les mois, on voit clairement les jours favorables aux plantes à fruits, aux plantes à feuilles, aux plantes à racines et aux plantes à fleurs ainsi que les jours où il ne faut surtout pas jardiner à cause des noeuds lunaires (jours où l’on peut rester tranquillement à la maison à boire des bières sans trop culpabiliser) :
http://www.graines-et-plantes.com/index.php?Page=Calendrier-lunaire&lune=plantes
Tiens, aujourd’hui lors d’une petite discussion avec Daniel qui est un jardinier émérite et participe à un réseau franc-comtois d’échange de graines, on parlait justement de ces semis tardifs.
Il pratique aussi d’une façon que je trouve bien intéressante : au lieu de jeter les grands gourmands qui repartent souvent du pied d’un plant, il le plante à côté. Il deviendra le remplaçant de celui qui aura vécu son temps.
Côté expérimentation, il serait intéressant de comparer les mêmes variétés issues de graines et de rejets.
J’ai remarqué aussi que les variétés potagères qui repartent « toutes seules » viennent parfois plus précocement au jardin qu’en pépinière (sans doute pas chez Dupdup qui est une variété hâtive d’humain ;-). De quoi préciser notre calendrier du potager ?
Je connais bien également cette technique de repiquage du gourmand. Je la pratiquais autrefois et elle me donnait entièrement satisfaction. Si je ne la pratique plus aujourd’hui, c’est uniquement parce que je n’ai pas la place de mettre deux plants de la même variété. Il faut dire que cette année j’ai environ 60 variétés différentes au jardin et un plant de chaque me suffit amplement.
Eh oui… C’est un vrai problème la place au potager ou la gestion de l’espace.
Actuellement, je me dis qu’il faut que je ralentisse pour laisser la place aux haricots et aux choux. Mais je vais tenter l’expérience des gourmands de remplacement, ça me simplifiera la vie pour le rempotage et l’étiquetage.
Le jardinage, c’est donc une question de gourmands !
Bien vu.
Moi je tente l’expérience mais ce n’est pas du tout fait exprès. Cette année je m’y suis pris comme un branque. Je les ai semé tout début mai car je n’ai pas eu le temps.
Faudra t-il que je les repique dans des pots plus grands avant la mise en terre définitive ?
J’ai semé aussi mes courges vers la troisième semaine d’avril et je dois dire que les plants se portent plutôt bien. On verra bien je suis content ça pousse c’est déjà ça !!!
J’espère que tout va pour le mieux pour les habitués du blog …
Pas mal : il faisait chaud et sec et il pleut.
Oui pas besoin d’aller arroser les semis de carotte et de betterave !!!
En parlant de lutte contre le mildiou vous utilisez quoi mis à part la bonne vieille bouillie b. ?
J’ai utilisé du cuivrol et c’était plutôt efficace. Les dernières années, j’ai eu la flemme de traiter (d’autant plus que mon pulvérisateur de fonctionne plus).
Il y a un jardinier dans mon centre qui alterne la bouillie b. avec du lait et je constate que c’est assez efficace.
Jérôme, je prendrais le risque de mettre tes petits plants de tomates directement en terre car la semaine dernière j’avais trois petits plants que je jugeais trop petits pour être mis en terre, je l’ai fait quand même et je viens de voir qu’ils se portent à merveille et qu’ils ont grossi.
Si certaines personnes qui habitent près de chez moi sont intéressées pour tenter l’expérience de semis tardifs faits en mai seulement, je pourrai leur réserver une petite partie de mes semis et leur donner des petits plants (8 variétés différentes) le week-end du 30/31 mai.
Je crois que je vais manquer de place.
Au sujet du mildiou, je ne traite plus du tout, la serre est une excellente solution.
Il n’y a plus guère que les limaces qui me font acheter un produit ou un autre (ferramol ou nématodes).
Bernard,
J’ai quand même décidé de les repiquer une fois afin d’avoir des plants plus beaux.
j’ai une vingtaine de variétés différentes et c’est bien assez.
Comme je le disais plus haut je connais des personnes qui traite avec de la BB + lait entier. Un demi litre de lait pour 5 de BB. C’est à l’air efficace pour ceux qui applique cette recette. Chacun à sa vérité en matière de jardinage …
Ah oui, le lait : il paraît que c’est très utilisé en biodynamie ?
…et aussi en nouvelle Calédonie… :blush:
:tongue:
… Et en Birmanie ?
Allez , revenons malheureusement au mildiou , ici dans mon Finistère , pour les copains qui avaient planté des tomates en début de saison … La maladie est déjà sur les plants ( ainsi que sur les patates … ) !!
Ah c’est ça je m’en souviens : Bernard est en Bièremanie.
Ici, pas de mildiou (tomates sous serre) mais les doryphores vont fort et les courtilières y’a matière. Les Bretons vous n’y couperez pas : vous passerez comme nous aux abris.
Bonne nouvelle, les hannetons qui sont légion cette année sont poursuivis par des hordes de faucons lobez, petits bijoux ailés. Et y’en a plein la Bièremanie
http://birder-du-nord.over-blog.fr/article-des-amours-de-faucon-114597440.html
Comme dirait Bernard, après la bière, faut qu’on baise. :biggrin:
:shocked:
Christophe , tu devais être de retour de Bièremanie avant de nous parler des « Faucons Lobez » !!
:tongue:
Tu parles de Hannetons … C’est vraiment une espèce en voie de disparition dans mon jardin … Dommage !
Bien vu… :dizzy:
Je t’envoie demain un assortiment de hannetons, doryphores et courtilières pour augmenter la biodiversité bretonne. :devil:
Je ne sais pas si le problème du mildiou est le même pour la tomate que pour la pomme de terre. Mais voici ce que je lis dans le bulletin de santé du végétal en Franche-Comté que je reçois à l’instant et qui concerne la situation de la pomme de terre sur quatre zones test étudiées. A mon avis, on peut extrapoler ce qui est dit sur la pomme de terre en concluant que les risques de mildiou sur les tomates doivent eux aussi être quasi nuls au vu des conditions météo du moment :
« Aucune nouvelle sporulation ni contamination n’a eu lieu depuis le 22 juin. Les températures élevées n’ont pas permis le départ de nouvelles générations.
Les risques de sporulation et de contamination sont nuls sur les 4 secteurs suivis et le resteront en l’absence de pluie. Un événement pluvieux même de plusieurs heures serait peu contaminant en l’absence de spores produites.
Le milieu est actuellement sain, les températures élevées détruisent les spores et affaiblissent les générations en cours. Aux alentours de 30°C la maladie est inhibée.
Les zones irriguées sont toutefois à surveiller, la germination des spores sur les feuilles a lieu lorsque la durée d’humectation du feuillage atteint au minimum 4 heures aux températures optimales (8-14°C). Une durée plus importante est nécessaire lorsque l’on s’éloigne de ces températures. »
Pascale m’a dit qu’elle avait eu la semaine dernière une attaque de mildiou sur les tomates qui sont dans sa serre et qu’elle avait réussi à juguler l’attaque par un traitement bicarbonate de soude + savon noir. Bon à savoir.
Une recette pour avoir des tomates sans maladies.
Je la tiens de « la Guitte », celle qui soigne, plutôt bien, les bobos de la campagne.
A tester donc !
450 g oignons
40 g ail
Emincer et macérer dans 10 litres d’eau.
12 heures de macération.
Pulvérisation pendant 3 jours.
Tomates indestructibles.
Quand je vois comment la Guitte a soigné mon voisin bien amoché suite à un accident de tracteur, je me dis qu’elle sait faire des choses :
Plaies au visage
Mélange cire d’abeille et huile d’olive sur la plaie, on couvre avec des feuilles de sauge.
Résultat stupéfiant et ultra-rapide…
M’en vais aller la voir la Guitte moi.
C’est Guitte ou double !
Tu es déjà là, avec tes bêtises?
Oui, déjà là … et je suis revenu de Belgique sans avoir vu une seule trace de mildiou sur tes tomates ! :whistle:
ha……ha………..ha…….
Chez moi , j’ai arraché tous les plants de tomates bouffés par le mildiou !!!!
:angry:
Tous les ans je dis que c’est la dernière fois que je plante des tomates … Je crois que cette fois c’était bien la der des ders ! Faut se rendre à l’évidence , cette plante n’est pas faite pour vivre bien longtemps sous le crachin breton , qui tombe tous les jours du mois d’août à l’époque où les fruits devraient se gorger de soleil …. !
Je crois quand même que vu l’évolution des conditions climatiques il fera mieux vivre (sauf pour les tomates sans doute) en Bretagne qu’ailleurs.
Ah oui , à part pour la culture des tomates ( et les éleveurs de porcs )…
Qu’est-ce qu’il fait bon vivre ici !!
:happy:
Ce que je veux dire, c’est qu’il vaudra mieux vivre là où il fait moins chaud que là où il fait plus chaud. Et le climat breton me semble finalement assez fidèle à lui-même alors qu’ici … :angry:
Alors , ce dessin est pour toi Dupdup !!
https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xtf1/v/t1.0-9/11870818_1028067963900730_3429692004565870129_n.jpg?oh=3efddd6b8860e41809eea230ec9ed1ba&oe=567FE19B
La canicule : il l’avait promis, il l’a fait !
http://pbs.twimg.com/media/BPw-8t_CMAIpngH.jpg
Discussion avec mon frère greffeur de tomates au sujet du mildiou.
Pas le temps de vérifier dans les commentaires mais il y a un traitement très efficace : le bicarbonate de soude.
EN PREVENTIF : 5 g/l
EN CURATIF : 15 g/l
Traitement pendant 4 jours consécutifes car le cycle du champignon est de 5 jours.
Le 5ème jour, traitement à la bouillie bordelaise.
Cette méthode stoppe très efficacement la progression du mildiou, elle est employée par un ami viticulteur bio du frangin, avec réussite et peu de dollars.
A priori, il faut l’utiliser avec du savon noir pour qu’il se fixe mieux aux feuilles.
Comme préventif antifungique j utilisé du purin de prêle. Dilution à 10% en arrosage au pied et à 20 % avec savon noir en pulvérisation. Je sais pas si c’est une scincendie exac’est ou remème de grand mère mais ça a super bien marché.
Très bien.
Seul hic : ce traitement bloque aussi un peu la végétation (croissance, maturation des fruits), mais si ça marche…
Belle attaque de mildiou chez moi, la sécheresse fragilise les plantes… je crains que la saison des tomates ne s’achève un peu trop vite. Beaucoup de stress hydrique cette année au jardin.
Désolé pour les fautes. La maladil des smart phones et leurs claviers automatiques. :blush:
Je vais boire une bière à la santé de tout le monde, ça fera au moins une belle plante pas stressée.
Désolé papillon, nos commentaires se sont croisés, un autre malaise dans la communication ou de la remédiation
la saison des tomates chez moi n’a pas encore commencé, avec le temps pourri jusque fin juin puis la canicule, j’ai enfin des fruits mais ils sont verts (et moi aussi) le bicarbonate marche aussi avec l’oidium, mais attention aux fleurs elles tombent.
Beaucoup de personnes ont ce phénomène de tomates qui ne mûrissent pas, certaines ont déjà tout arraché à cause du mildiou. Merci pour cette information concernant les fleurs, il n’y aura jamais de solution miracle !
Les vieux disaient autrefois qu’il fallait de l’eau pour que les tomates mûrissent (et pas seulement du soleil). La sécheresse qui règne ça et là explique au moins en partie cette difficulté des tomates à mûrir.
je n’ai pas testé mais comme certains parmi vous cultivent les physalis….
« »Enrouler une feuille de physalis sur la tige principale d’un plant de tomate en la maintenant avec une pince a linge par exemple, cela limitera l’attaque du mildiou » »
C’est un autre problème de la tomate qui m’amène : les punaises !
Mon beau-frère Denis en est envahi depuis quelques années avec même des attaques sur les poivrons. Pour l’instant, à part un voile sur la serre qui n’a pas éliminé le problème, il gère l’envahisseur comme jadis nous traitions les doryphores. :ninja:
Mais sans doute quelqu’un a t’il d’autres moyen de lutte ?
Merci les ami(e)s
Vous connaissez le TOBRFV (tomato brown rugose fruit virus) ?
Il ne manquait plus qu’ça !!! :angry:
https://www.agrireseau.net/documents/Document_100299.pdf
Comme vous pouvez lire dans le commentaire précédant , en début du mois , je me posais des questions sur ce virus (TOBRFV) dont on commençait à parler dans la région Bretagne . Et quelques semaine plus tard … patatras , il est bien-là !!