La culture des pastèques

L’année 2009 aura été une année exceptionnelle pour le jardin (enfin, dans la secteur de Besançon où j’habite…  car toutes les régions n’ont pas eu la chance d’avoir autant de précipitations). Mis à part les aubergines et les poivrons que j’ai loupés, tout se porte à merveille. Mêmes les tomates qui avaient commencé à souffrir du mildiou se sont remises sur pied progressivement. La production risque fort de durer jusqu’à la fin septembre. Voici ma dernière récolte.

tomates
2009 est notamment une bonne année pour les melons, ce qui contraste fort avec les années précédentes (car si la culture du melon réussit trois années sur quatre en Franche-Comté, la loi des séries a fait que les trois années précédentes ont été mauvaises). Cette année donc, la qualité est au rendez-vous.

melon
Il y a une autre cucurbitacée, voisine du melon, que les habitants de l’Est de la France ne pensent pas à semer. Il s’agit de la pastèque. Pourtant, après plus de vingt années de culture de ce fruit, je peux assurer que sa culture est tout aussi facile que celle du melon, avec l’avantage de réussir tous les ans. La récolte de cette année est exceptionnelle de par le nombre et la taille des fruits.

pastequedanslesbras
La culture de la pastèque se fait grosso modo de la même manière que celle du melon, à savoir que l’on peut soit semer ses melons en godets au début avril pour les repiquer ensuite au début mai, soit les semer directement en pleine terre au cours de la première quinzaine de mai. On peut même pratiquer les deux méthodes, ce qui donne l’avantage d’une production de fruits sur août et septembre.

pastequeouverte
Les pastèques aiment l’eau (leur nom anglais est d’ailleurs water melon) mais leurs feuilles sont petites et recouvrent peu le sol, elles n’entretiennent donc pas une humidité suffisante. Je ne les ai jamais arrosées, ce qui explique peut-être que les fruits des autres années étaient assez petits (ce qui n’est d’ailleurs pas vraiment gênant en soi). Cette année, j’ai été débordé par l’herbe (dans toute la zone des melons et des pastèques) et cette herbe a finalement été un gros avantage, elle a entretenu une forte humidité au sol, ce qui explique aussi en partie (en plus des conditions météo) la taille exceptionnelle des pastèques.

pasteque

72 réflexions au sujet de “La culture des pastèques”

  1. Petite précision : la variété de pastèque que je cultive s’appelle Sugar Belle. Il y a une autre variété, assez similaire, que je connais bien pour l’avoir longtemps cultivée, et qui s’appelle Sugar Baby.

  2. ça y est, je me lance dans la fabrication … de la choucroute ! (bon, je sais, ça n’a rien à voir avec les pastèques mais je n’ai trouvé aucun article ancien où je parle des choux et où j’aurais pu mettre ce commentaire).
    Je viens de commander ce soir un pot en grès (avec joint à eau) et un couteau spécial pour couper les choux.
    Je crois que, d’une manière générale, nous n’utilisons pas assez la lacto-fermentation qui est une méthode de conservation ancestrale, qui a fait ses preuves, et qui est très bonne pour la santé. C’est une méthode qui permet de conserver aussi les tomates, les poivrons, les carottes …
    Je vous dirai des nouvelles de tout ça dans quelques mois et je ferai probablement un article au moment où je mangerai ma première choucroute « maison ».

  3. Pour les végétariens , c’est pas steak qui est écrit !!
    :wink:
    Heureusement que tes images sont là pour voir de si beaux légumes … Car dans mon potager , peau de chagrin !!
    :cwy:

  4. Sacrées Pastèques !!

    J’essaye pour la 1ere fois et j’espère avoir les mêmes !!

    Juste une question : tu tailles les plants de pastèques ?

  5. Non, je ne les ai jamais taillées, sauf peut-être lorsqu’une tige se développait trop et empiétait sur un autre espace.
    Mes pastèques commencent de se former, elles sont plus tardives que les autres années, mais c’est un peu le cas pour la plupart de mes légumes.

  6. Je lisais mon commentaire du 25 août 2009 à 21:22 ….. Dans lequel j’étais bien triste en parlant du jardin ….
    Cette année dans mon potager c’est le bonheur , je vais manger mes premiers melons !!
    Du bon melon breton élevé au goémon . Haricots verts , betteraves rouges , salades , courgettes de Nice et tomates … A merveille !!!
    Au fait , j’ai piqué du fil de cuivre dans le pied des plants de tomates cette année . Pour l’instant pas de mildiou à l’horizon .
    :w00t:

  7. La méthode est très proche de celle des melons, tout ce que je sais sur sa culture est dit dans mon article.
    Contrairement à ce que laisse entendre le nom anglais de la pastèque (« water melon »), la pastèque ne m’a pas semblé avoir des exigences particulières au niveau de l’eau. Comme pour les melons, on n’arrose pas.

  8. Bernard,

    Sans doute qu’en Franche-Comté, ta région, et en fonction de ton expérience de terrain, n’est-il pas nécessaire d’arroser quoi que ce soit !
    Ceci dit, tout dépend du climat du terroir !
    En Sologne, si on n’arrose rien, on ne récolte rien, terre sablonneuse généralement!

    Mais, les conseils de culture pour la pastèque (appelée aussi melon d’eau – parce qu’elle contient 92% d’eau – watermelon en anglais, sandia en espagnol) pour n’en relever que quelques uns prodigués habituellement par les semenciers sont les suivants :

    « Veuillez à irriguer régulièrement mais sans excès jusqu’au moment de la formation des fruits, où il faudra alors augmenter l’apport d’eau. Interrompre l’irrigation quelques jours avant la récolte. Contrairement au melon, la pastèque ne nécessite pas de taille. Si la pastèque n’est pas très gourmande en sol fertile, elle est cependant plus assoiffée que le melon »

    « Suivi de culture de la pastèque :
    L’irrigation doit être régulière, 1 à 2 fois par jour, le matin et/ou le soir, (éviter les heures chaudes de la journée). La quantité d’eau à apporter dépend du stade de la
    plante et des facteurs climatiques. Apporter des quantités d’eau importantes (2 litres par pied minimum) pendant le grossissement des fruits, puis plus faible au cours de la maturité (15 jours avant la récolte) pour éviter l’éclatement du fruit et favoriser l’enrichissement en sucre »

    « L’irrigation doit être régulière pour obtenir un bon rendement »

    Donc, à chacun d’adapter l’arrosage en fonction du climat et de la terre !

  9. La pastèque pousse dans les zones semi-désertiques sans arrosage. Donc inutile de dire qu’il n’est pas nécessaire d’arroser les pastèques sous nos climats, que ce soit en Sologne ou en Franche-Comté.
    Dans ces régions désertiques, la pastèque, de par sa capacité à absorber l’eau des terres sèches semi-désertiques, était, dans certaines régions, la seule source d’alimentation possible en eau pour l’espèce humaine certains mois de l’année.
    Le mot « sandia » en Espagnol n’a rien à voir avec l’eau. Il ne faut pas oublier que la pastèque est originaire d’Afrique tropicale et qu’elle est passée par l’Inde (les voies maritimes existant entre la corne de l’Est de l’Afrique et l’Inde étant très anciennes) et que ce sont les Arabes qui l’ont ensuite introduite directement de l’Inde dans tout le bassin méditerranéen et notamment en Espagne. Le nom arabe de la pastèque, batiha sindîya, vient de Sind, ancien nom de la pastèque en Inde. Et c’est de ce mot que dérive le nom espagnol de la pastèque : sindia.
    Ces renseignements viennent du seul ouvrage à mon avis sérieux écrit sur ce thème : une trentaine de pages écrits par Thierry Delahaye et Pascal Vin (que j’ai côtoyé au niveau professionnel avant qu’il ne décède d’un cancer). ça m’intéresse bougrement que Francisca cite ses sources car je ne connais pas d’autre ouvrage sur ce thème. Et comme je suis curieux de nature … !

  10. La pastèque en catalan se dit « sandia », ça c’est une certitude !

    Mes sources viennent d’internet et très faciles à retrouver. Il suffit de taper « culture de la pastèque » et l’on retrouve l’intégralité de ce que j’ai écrit et noté comme citation avec les  »  » de rigueur lorsque l’on cite les écrits des autres, dans divers endroits à cliquer. D’ailleurs j’y ai effectivement lu le texte que tu as écrit à 21h21 !
    Si j’ai pu être utile, ce fut un plaisir !

  11. Merci alors de me donner le lien qui correspond au texte que j’ai mis car, à ma connaissance, le texte de Pascal Vin n’est pas sur internet.

  12. Si, si, tu suis la procédure que j’ai indiquée et tu trouveras aussi bien que moi la citation que tu as eu la gentillesse de nous signaler !

    D’ailleurs, je ne vois pas pourquoi le texte de Pascal Vin ne serait pas sur internet !Internet, c’est comme la Samaritaine, ou y trouve tout ! Pas vrai !

    Je pense qu’il est aussi utile de rappeler que la pastèque à l’origine était une plante sauvage qui y a été ensuite cultivée comme réserve d’eau ! Il n’est pas inutile de dire que leur système radiculaire très développé pour ce biotope puisait dans les profondeurs du sable le peu d’eau qu’il pouvait y trouver ! Les cultivars de pastèque que nous trouvons maintenant en culture sont très éloignés de la plante sauvage.
    Juste pour mémo, le climat de la Sologne et de la Franche Comté sont totalement différents, moi, je ne parle que de ce que je connais, si on n’arrose pas en Sologne, pas de récolte, c’est une évidence. A ma décharge, il est vrai que ma petite expérience personnelle ne date que de cinquante ans, ce n’est peut-être pas suffisant !

  13. Dans les pays du sud (Espagne Portugal) on semait, bien souvent, la pastèque au milieu du maïs Chaque plan de maïs était à environ 30 cm (voire même 50cm) l’un de l’autre. Les variétés cultivées étaient très résistantes à la sécheresse et étaient rarement arrosées. Cette méthode était, utilisée pour tous les cucurbitacées.

  14. Sauf erreur de ma part, je ne suis pas agriculteur, mais un simple jardinier, je n’ai cultivé personnellement le maïs que pour m’en servir de tuteur pour le Tarbais « Alaric », le maïs est excessivement gourmand en eau !
    Il est possible que dans les pays ibériques, et en particulier l’Espagne, classé premier pays européens producteur de maïs OGM, leur maïs génétiquement modifié présente en plus l’avantage de ne pas être aussi « soiffard » que notre maïs !
    Toutefois, comme j’ai la chance de très bien connaître et l’Espagne et le Portugal (branches « rapportées ») , je n’ai pu que constater que les exploitations de maïs, tout comme en France étaient largement pourvues d’immenses bras arroseurs qui tournaient des heures et des heures ! Mais, ce ne sont que des constatations personnelles !
    Il n’y a pas d’agriculteur sur le blog ?
    Hervé, à vous la parole ! Donnez nous votre avis autorisé et compétent. Merci à vous !

  15. Et pour les adeptes de wiki

    fr.wikipedia.org/wiki/Maïs

    Consulter « Phase végétative »

    Cela met ………de « l’eau » ……….à mon moulin ………. »hollandais » :tongue: :wink:

  16. Lors du stage que Dan et moi avons fait avec Kokopelli l’été dernier, notre formateur nous a dit que toutes les variétés modernes de maïs étaient gourmandes en eau mais que les variétés traditionnelles ne le sont pas et ne nécessitent aucun arrosage.
    J’habite dans un secteur où aucun paysan n’est équipé pour arroser ses maïs et où toutes les variétés, surtout traditionnelles d’ailleurs, poussent sans arrosage.

  17. Dans le Gers, contrée qui cultive le maïs pour le gavage de leurs oies et canards, mes amis éleveurs de Samatan cultivent le maïs blanc, maïs traditionnel ancestral qui a été à l’origine du gavage, remplacé pour la plupart des engraisseurs par le maïs jaune, donnant un foie gras coloré plus commercial que celui au coloris blanc-grisâtre apporté par le maïs blanc qu’ils utilisent! Je sais que ce maïs là est arrosé par déclenchement automatique parce que j’en ai un souvenir extrêmement mouillé qui a rendu mes vêtements plus que collés-serrés et extrêmement transparents !

  18. Il suffit de traverser la France pour se rendre compte qu’une très petite partie des maïs est arrosée. Et si tout le maïs du Gers était arrosé, il faudrait sans doute 10 fois ce que les nappes d’eau du Gers contiennent d’eau. Et personne n’a contesté ici que les maïs modernes n’étaient pas arrosés.

  19. Petite précision sur l’irrigation du mais:
    En France, plus de la moitié de la sole en mais grains et semences est irriguée Il est difficile pour un touriste d’évaluer ce pourcentage sans connaitre la superficie des parcelles vues sur les routes. Il faut aller dans les Landes, gros producteurs de mais en monoculture pour rencontrer des pivots d’irrigation qui peuvent faire plusieurs centaines de mètres de rayon.
    Quand à l’Espagne, c’est le plus gros irriguant de l’Europe, chaleur oblige, et également le pays le mieux équipé en barrages de tout le bassin méditerranéen.

    Le mais est une plante très gourmande en eau et en chaleur. Elle trouve cette eau dans
    la capacité du sol, et par la pluviométrie. S’il y a manque, cela affectera son rendement surtout aux alentours de sa fécondation jusqu’à la formation des grains. Il est certain qu’en régions froides, les besoins sont moindres car il y a moins d’évapotranspiration, mais les rendements sont aussi beaucoup plus faible et les variétés réservées à l’ensilage pour la nourriture du bétail.

  20. J’habite dans une région au climat déjà continental donc avec des étés très chauds et les maïs, principale culture, ne sont pas irrigués ou arrosés (sauf dans quelques microsecteurs tels que le Finage ou le Graylois).
    Les semenciers proposent une foule de variété qui en fait, découlent tous de quelques variétés de départ. On croit avoir une grande diversité de maïs alors qu’en fait ils sont quasiment clônés et aucune variété traditionnelle pouvant se passer d’eau n’est disponible sur le marché.

  21. 780 000 hectares de maïs irrigués/arrosés en France pour une culture de 5 millions d’hectares, ça ne fait que 16% de la surface pour laquelle il y a un apport d’eau par l’Homme.

  22. Il ne faut pas confondre mais grain et ensilage ou la plante est récoltée plus tôt et entièrement ( tiges entières ) pour nourrir le bétail en hiver. Ce sont ces dernières qui sont cultivées en F.Comté.
    http://draaf.franche-comte.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/4_pages_PK_A4_cle8eeea4.pdf

    Quelques données:
    Volume des précipitations en
    Franche-Comté (moyenne 2000-
    2005) : 1 200 mm (moyenne nationale 800 mm).
    Volume des prélèvements d’eau
    superficielle en 2007 : 64 millions
    de m3
    .
    Volume des prélèvements d’eau
    souterraine en 2007 : 119 millions
    de m3
    .
    Répartition des usages
    Ressources superficielles :
    Part industrie : 72 %
    Part domestique : 27 %
    Part agriculture (irrigation) : 1 %
    Ressources souterraines :
    Part domestique : 75 %
    Part industrie : 24 %
    Part agriculture (irrigation) : 1 %
    Sources : données IFEN, ministère de
    l’environnement

  23. La culture actuelle du maïs en France n’occuperait plus que 348.000 ha, bien des régions trop sèches, notamment dans les Cévennes, ont vu la maïsiculture subir une diminution notoire due à la restriction d’arrosages !

    Dans la Drôme, dans un Arrêté n° 07.3877 portant restriction de certains usages de l’eau, on peut lire …… » Alors que l’irrigation de certaines cultures est terminée (abricots) l’irrigation du tournesol est en phase finale et celle du maïs va atteindre son maximum. L’arrosage est indispensable pour ces cultures et plus particulièrement pour le maïs semences, dont la filière est bien implantée dans le département  »

    « Dans l’Ain, les maïsiculteurs arrosent leurs champs à outrance de jour parce qu’ils ont été contraints d’arrêter leurs canons la nuit pour cause de trouble de voisinage ! »

    Dans Impacts environnementaux de la culture du maïs en Europe – Etude de cas du Bassin de l’Adour : « ………Enfin, et c’est là également une autre différence avec les régions françaises plus septentrionales, le développement du maïs est ici fortement associé à la mobilisation de la ressource en eau afin de pratiquer l’irrigation, la maïs étant particulièrement sensible au stress hydrique estival, les sols sont filtrants et ont une faible capacité de rétention d’eau…………… »

    « …le maïs ne supporte pas de se retrouver en situation de stress hydrique, donc il est nécessaire de l’arroser pour assurer une bonne fécondation et donc assurer par ailleurs le rendement. Si vous le mettez en situation de stress en coupant l’irrigation, vous perdez la productivité de la parcelle ! »

    « La Beauce, beau plateau calcaire, et les Landes, ancien marécage asséché sont irriguées à outrance par les grands cérealiers maïsiculteurs »

    « Dans un axe Albi Toulouse Pamiers, les champs de maïs sont arrosés par tous les temps dont la production est excédentaire mais subventionnée par la CEE »

    Voilà ce qui est dit majoritairement sur l’irrigation des maïsicultures un peu partout en France (sauf semblerait-il en Franche Comté où les précipitations sont supérieures à la moyenne nationale, ceci expliquant sans doute cela)(Est-ce que la Franche-Comté serait plus humide que la Bretagne ???)

  24. je m apple nassirou je vie ou Niger region de Dosso department de Dogondoutchi j’aime les cultur de contre saison . se pour quoi je ve produit du pasteque et je cherche des notions camment le saime
    comment SA marcher

  25. Je pense que la culture de la pastèque est différente au Niger.
    Celle que j’utilise en France est décrite dans l’article ci-dessus (le relire). Pas de difficultés particulières, elle se cultive de la même manière que les melons : semis en pleine terre en mai, travail régulier de la terre, paillage éventuel du sol pour limiter l’évaporation, pas d’arrosage, récolte à partir d’août. Comme il s’agit d’une plante de la famille des cucurbitacées, elle est assez exigeante en matière organique, il faut donc la cultivée dans un sol riche (fumier, compost).

  26. :biggrin:
    L’humour d’Yves est un pur bonheur (référence à un article récent du blogadupdup :wink: )
    Décidément, les blogueursadupdup sont les plus forts ! (Icône qui lève les bras en gonflant ses biceps (il faudra l’inventer celle-là !)).

  27. Bonjour, j’ai planter des pèpin de pastèque début juillet , je sais que c’est tard mais pensez vous que je pourrai faire une récolte sachant que j’habite dans le sud. Merci

  28. Je ne pense pas qu’elles arriveront à mûrir. Même dans le sud, ça me parait plus que limite. A expérimenter quand même … parfois on peut être surpris par le résultat.

  29. Bonsoir
    Je te dirai que la culture de la pastèque dépends beaucoup plus des saison et du moment que tu t’y engage… Saison, richesse du sol, et plus

  30. Je viens de relire le commentaire de Dorian du 14 juillet 2012 à 2:48 et je me dis que c’est bien dommage qu’il n’y ait pas de suivi après certains commentaires sur ce blog comme sur le mien et d’autres!!
    Du style :
    j’ai planté des graines , pensez-vous que ça va pousser ? Oui , et alors , s’en est où ? Elles ont dû germer depuis ?
    Oui , c’est bien dommage …….
    :sad:

  31. Oui, je comprends ce que tu dis, j’ai parfois passé beaucoup de temps – et vous aussi – à rechercher des infos pour répondre à un commentaire et m’apercevoir plus tard que l’auteur du commentaire ne revient même pas sur le blog pour y chercher une réponse ou des éléments de réponse. :angry:

  32. salut,
    cette année j’ai planté de la pastèque(1hectar) et j’ ai un problème qu’une grande quantité c’est éclaté et une autre parti a été poussé déformé et je sais pas pourquoi puisque c’est la première fois que je la plante (l’arrosage s’effectue tout les trois jours une fois le matin et une fois la nuits) merci

  33. Bernard, dans les premiers commentaires de ce fil de discussion, tu parles de te lancer dans la choucroute maison. C’était en 2009. Des résultats? Je suis très intéressé!

    Matthieu S

  34. Chaouki, un hectare de pastèques ? C’est énorme !
    Je n’ai pas assez d’expérience dans ce domaine pour répondre à ta question mais je me demande si ce n’est pas un stress hydrique, du genre trop d’arrosage après une période trop sèche.

  35. Un essai pour voir si j’arrive à mettre un commentaire car je n’y arrive pas sur l’article de la carte postale ??????

  36. Comme toi, Bernard, je ne suis pas un spécialiste de la Pastèque mais ces symptômes me font aussi penser à un stress dû à l’eau. Éclatement : excès d’eau et/ou chocs thermiques ; déformation : chocs thermiques (eau froide sur pieds encore dans un sol trop chaud, même le soir, tard). On constate la même chose sur les pieds de courgettes, notamment, où les arrosages intempestifs amènent des fruits déformés ou tout simplement ‘coulés’ (ils se dessèchent et tombent).
    Pour les Cucurbitacées (comme pour beaucoup de fruits), l’excès d’eau dans la phase terminale de maturation réduit de beaucoup la capacité de conservation. C’est surtout important pour les Courges d’hiver ! :wink:

  37. Des fois , Francis nous fait deux pages de commentaires (Toujours très intéressants) et des fois c’est c’est clair, net, précis et rapide … :biggrin:

  38. Comment planter une pastèque Marius !!
    Au ben , c’est pas bien difficile , pas besoin de schéma … Tu prends une graine , attention , une belle graine , tu fais un trou avec ton doigt dans la terre , avec l’index c’est mieux tu auras plus de force pour faire ton trou , tu déposes la graine délicatement au fond du trou , tu rebouches avec la terre qui est restée à côté du trou quand t’as fait le trou , tu arroses le trou rebouché … Et pis t’attends que ça germe , mais bon , tu peux faire autre chose en attendant car ça peut être long …. Et puis , des fois ça marche et des fois ça marche pas !
    :biggrin:

  39. Bonjour, je suis du côté de Besançon également, j’ai planté un pied de pastèque pour la première fois cette année, j’ai actuellement deux fruits de la taille d’un gros melon. Y a-t-il encore un espoir que ces fruits murissent avec les températures actuelles et l’automne qui approche (je précise que la plante est protégée de la pluie par un tunnel plastique, tout comme mes tomates)? Merci.

  40. Je pense que si elles ont déjà leur taille définitive, c’est jouable mais c’est quand même limite au niveau des dates. Je vais goûter mes premières ce week-end.

  41. C’est bien ce qu’il me semblait… D’autant que j’ai pu lire que les pastèques sont des fruits non climactériques (qui ne maturent plus une fois cueillis). On verra bien, mais je ne me fais plus trop d’illusions…
    Bonne dégustation!

  42. Merci pour l’info. Pas seulement pour le terme « climactérique » que je ne connaissais pas pour nous avoir appris que la maturité de la pastèque est stoppée dès la cueillette. Je ne le savais pas.

  43. Je relis cet article, ses commentaires et en profite pour faire un petit retour sur ma question. Mes pastèques n’ont finalement pas pu murir suffisamment. Celle que j’ai ouverte avait une bonne texture mais aucun gout. L’autre trône depuis cet automne dans ma cuisine et demeure intacte de toute tache ou début de pourriture. Sans doute son caractère non-climactérique en fait-il un fruit de décoration idéal (à la différence de la plupart des courges qui finissent par pourrir). Même si le plaisir de le regarder n’égale pas celui de pouvoir le déguster…

  44. Ici, dans mon secteur de la vallée de l’Ognon au nord de Besançon, dans un secteur privilégié (210 m seulement d’altitude), les pastèques poussent bien quatre années sur cinq. L’année dernière n’a pas été une très bonne année (même pour les potirons dont certains ont eu du mal à mûrir) et si mes pastèques ont bien mûri, elles étaient cependant moins goûteuses que les autres années. A mon avis, si ton expérience a été négative, replace-là quand même dans le contexte de l’année 2013 qui a connu un printemps pourri. A ta place, je réessaierais quand même une autre fois avant de te faire un avis définitif sur la question.
    J’ai une pastèque à confire que j’ai récolté en octobre dernier et qui est encore intacte.

  45. Antxon, en relisant les commentaires ci-dessus, j’ai vu que tu habitais du côté de Besançon. Je n’en suis qu’à 1/4 d’h (Bussières, à côté de Geneuille). Si ça t’intéresse de passer à la maison, je peux te donner vers le 20 avril un pied de pastèque Orangeglo et un pied de pastèque Sweet & Yellow.

  46. Je ne m’avoue pas définitivement vaincu, le printemps 2013 était en effet exceptionnellement froid et humide et il semble que ce printemps-ci soit remarquablement chaud et sec, donc je suis confiant. Je vais retenter l’expérience, j’ai fais des semis de Sugar Baby (déjà au stade 2-3 « vraies » feuilles) qui, parait-il, est adaptée aux climats frais.
    J’accepte volontiers la proposition, c’est très sympa. J’ai également des plants en surnombre de cucurbitacées et solanacées. Je peux t’envoyer la liste par mail, si jamais certaines variétés t’intéressent.

  47. Une belle production de pastèques en prévision dans mon potager cette année !! :cool:
    Pour les melons ça m’a l’air pas mal aussi …. Je n’ai semé qu’une seule variété : « Petit Gris de Rennes « .
    Les tomates … pour l’instant , je me régale avec « ida gold » et « précoces de Quimper » . :smile: . Que ça fait du bien aux papilles ( et aux mamies aussi :biggrin: ) de manger des tomates du jardin .
    Les physalis , je n’ai jamais eu des plants aussi beaux que cette année . De même pour les courges .
    Oui , je crois que ça devrait être une belle saison au potager !

  48. J’ai deux pastèques qui ont déjà la taille d’un ballon de rugby, je n’en reviens pas. Auparavant, je n’avais jamais eu de pastèque de cette taille avant la fin juillet.

  49. Pour moi c’est pareil … Elles ont poussé à une vitesse !! :blink:
    il faut dire qu’on a eu une belle semaine de pluies après le coup de chaud . Ce qui a transformé le paysage dont le potager . Une vrai explosion de verdure …. :cool:

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