Article proposé par Brind’paille
« Est-ce la langue de là-bas que je ne comprenais pas, et qui doit maintenant se traduire en moi, peu à peu? Il y avait là-bas des événements, des images, des sons dont le sens vous échappe d’abord, qui n’étaient ni traduits, ni définis par les mots et, au-delà des mots, ils sont plus profonds et plus ambigus qu’eux ».
Mois : mai 2009
Je n’aime pas la foule
Je n’aime pas la foule.
Mais avant-hier, je me suis trouvé entouré de milliers de personnes à la manif du 1er mai.
Hier soir, j’étais parmi des milliers de personnes au concert de Kusturica.
Je croyais en avoir fini avec la foule.
Pour un certain temps du moins.
Alors tranquillement, je suis retourné aujourd’hui dimanche dans la solitude de mon jardin.
Pour y trouver quoi ?
125 534 mauvaises herbes … !
Pfouh … !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Herbe En Zik à Besançon
Dernière journée hier du festival Herbe En Zik à Besançon. Joëlle et moi y étions allés pour écouter Emir Kusturica. Car le cinéaste, auteur d’Underground, de Chat noir, chat blanc, du Temps des gitans et de La vie est un miracle, est aussi un grand musicien (que je connaissais par ailleurs sur disque et sur DVD).
L’un des groupes de cette soirée était Caravan Palace. Une très bonne formation que je ne connaissais pas. Il existe quelques vidéos du groupe sur Youtube. En voici deux :
Après un très bon concert de reggae donné par Ziggi, vint le tour d’Emir Kusturica sur la grande scène (un peu après minuit). Joëlle et moi nous étions tout devant. Ce n’était pas une bonne place pour des vieux comme nous. Joëlle a failli se faire piétiner dès le deuxième morceau, je ne sais plus très bien comment nous avons réussi à nous frayer un chemin au milieu du public en délire qui bougeait par vagues. C’est donc assez loin de la scène que nous avons continué la suite du concert. Un peu déçus par ce concert, non par la musique, mais par le côté un peu « spectacle » de la prestation. Mais bon, ça reste de l’excellente musique malgré tout. Voici deux vidéos concernant la musique de Kusturica. La première donne une idée de l’ambiance pendant les concerts. La deuxième vidéo est un extrait de film.
Bon dimanche à tous !
Mes salades de l’année 2009 (1)
LE COIN DU JARDINIER (45)
Le mois d’avril est fini. Tant pis. J’aime bien les « giboulées du mois d’avril ». Il n’y en a pas eu beaucoup cette année mais comme chaque fois qu’elles se produisent, une belle lumière succède à la pluie. Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas en avril qu’il y a le plus d’arc-en-ciels. Le dernier date d’avant-hier.
Le mois de mai est là avec son lot de promesses. Les premiers oiseaux vont éclore, les derniers migrateurs vont arriver, les petites plantules du jardin vont pousser à vue d’oeil et le myosotis va se mettre « à faire le beau » pour plaire au persil.
Mais le mois de mai, tout comme le mois d’avril d’ailleurs, est encore un mois difficile pour celui qui aime manger les produits frais du jardin. Bien sûr, il reste encore quelques légumes de l’année précédente (des carottes, des potirons, des pommes de terre, des poireaux, quelques céleris-raves si on a pris la peine de bien les conserver en cave) mais l’organisme a faim de récoltes nouvelles qui se laissent un peu désirer.
Du côté des salades, la jonction est difficile entre le mois de mars (avec la dernière mâche que l’on consomme juste avant qu’elle ne monte en graines) et la fin mai (périodes des premières laitues). La jonction est difficile donc, sauf pour les jardiniers qui ont pris la peine de semer en septembre l’une ou l’autre des rares variétés de laitues qui arrivent à passer l’hiver, même lorsque le thermomètre descend à – 15°C. Ces laitues, qu’on aura pris la peine de repiquer en fin d’automne, vont passer tout l’hiver en état de latence et commencer de se développer seulement à partir de la fin mars/début avril. Elles vont alors se développer très vite et donner de belles pommes (c’est ainsi qu’on appelle le coeur serré des laitues).
Il existe quelques variétés qu’on appelle « laitues pommées d’hiver », par exemple la Brune d’hiver, la passion blonde à graine blanche, la Val d’Orge, … mais celle qui donne le plus de satisfaction aux jardiniers de l’Est de la France semble être la merveille d’hiver. C’est celle que ma grand-mère mettait autrefois dans son jardin, c’est celle que je continue de semer chaque automne. Par fidélité pour la tradition … et pour ma grand-mère. C’est un plaisir immense de pouvoir en consommer en cette période de l’année.
J’ai également quelques plants d’une variété un peu plus tardive, que j’ai semée en septembre et qui ne donnera probablement des petites têtes de salades qu’à la fin mai. Mais j’ai oublié le nom de la variété (quelqu’un aurait-il un remède comme la progression d’Altzheimer ?). Quelqu’un connaît-il cette salade ?
L’an passé, bon nombre de mes articles étaient consacrés aux tomates (voir ma série « mes tomates de l’été 2008 »). J’ai bien l’impression qu’il y aura cette année un paquet d’articles consacrés aux salades. Désolé pour les non-jardiniers de ce blog !