Dernière journée hier du festival Herbe En Zik à Besançon. Joëlle et moi y étions allés pour écouter Emir Kusturica. Car le cinéaste, auteur d’Underground, de Chat noir, chat blanc, du Temps des gitans et de La vie est un miracle, est aussi un grand musicien (que je connaissais par ailleurs sur disque et sur DVD).
L’un des groupes de cette soirée était Caravan Palace. Une très bonne formation que je ne connaissais pas. Il existe quelques vidéos du groupe sur Youtube. En voici deux :
Après un très bon concert de reggae donné par Ziggi, vint le tour d’Emir Kusturica sur la grande scène (un peu après minuit). Joëlle et moi nous étions tout devant. Ce n’était pas une bonne place pour des vieux comme nous. Joëlle a failli se faire piétiner dès le deuxième morceau, je ne sais plus très bien comment nous avons réussi à nous frayer un chemin au milieu du public en délire qui bougeait par vagues. C’est donc assez loin de la scène que nous avons continué la suite du concert. Un peu déçus par ce concert, non par la musique, mais par le côté un peu « spectacle » de la prestation. Mais bon, ça reste de l’excellente musique malgré tout. Voici deux vidéos concernant la musique de Kusturica. La première donne une idée de l’ambiance pendant les concerts. La deuxième vidéo est un extrait de film.
Bon dimanche à tous !
Ça à l’air fort sympa Caravan Palace. Ils seront au festival de Dour en Belgique en Juillet. Je ne te dis pas: des milliers de jeunes en folie, qui boivent, qui fument et qui puent… très peu pour moi. :unsure:
Kusturika j’adore, et bizarement, je connais mieux sa musique que ses films…
Hier, j’étais aussi à un concert. Je raconte.
Mr. Sax, l’inventeur du saxophone est né à Dinant (10 Km. de chez moi) une petite ville de 12 700 habitants, assez fière de l’illustre personnage. Chaque année, il s’y déroule un festival de jazz de qualité. Pour juillet 2009, on annonce John Scofield et Enrico Rava par exemple. Mais Dinant n’a jamais eu de club de Jazz…
Or depuis mars de cette année, c’est chose faite
Donc maintenant, chaque premier samedi du moi, je peut aller écouter du Jazz de qualité, presque dans le fond de mon jardin. :tongue:
Hier: greg houbben et son quartet faisait revivre Chet Baker.
http://www.youtube.com/watch?v=GWAJ05YyUMU
Chez nous hier au soir à Nizon , un hommage à Mendelssohn avec le trio magique Josef Feigelson , Olivier Charlier et Philippe Tamborini … Que du bonheur .
http://www.youtube.com/watch?v=Hr0ixoV8mtc&feature=related
Lorsque j’écoute ce mouvement du concerto pour violon de Mendelssohn
Je ferme les yeux et je sens la rosée d’un petit matin de mai lorsque l’étang s’éveille derrière les roseaux entre les brumes .
Je ne connaissais pas trop Mendelssohn et, d’une manière générale, la musique française du 19ème siècle. Il y a moins d’un an, j’étais allé écouter au théâtre de Gray Laurence Equilbey et son choeur. Il y avait une oeuvre de Mendelssohn au programme, j’ai adoré. Depuis, je me suis rattrapé et je connais un peu mieux.
En fait la dernière vidéo de l’article n’est pas un extrait de film de Kusturica, il s’agit d’un clip fait sur la première chanson de son disque « unza unza time ».
Kustu, c’est le frère de Costa ?
Oui et le cousin d’amé !!
Tiens Dupdup, tu y étais aussi ? … !!
On a remonté la moyenne d’âge du festival, hein ! C’était mon premier festival « rock » et je dois dire que j’ai trouvé l’ambiance super sympa, très cool, un peu de bousculade devant la scène durant la prestation d’Emir, mais aucune agressivité.
J’ai eu comme l’impression de plonger …dans l’avenir !
Une myriade de djeunes…tous plus beaux les uns que les autres…sans rides et pleins d’espoirs …et pourtant !
Un bon bol d’air(s) par-fumé aux herbes de Franche-Comté et d’ailleurs.
Les naturalistes franc-comtois affirment que leur flore est spécifique. Pourtant, l’herbe qu’on sent partout au festival de Besançon me semble avoir la même odeur que partout ailleurs.
Comment Michedepin, c’était ton premier festival rock ? Avec l’âge que tu as, tu n’as pas fait Woodstock ? :biggrin:
Vous avez parlé de Kusturica réalisateur et musicien …
Kusturica est aussi acteur.
Dans « La veuve de Saint-Pierre » de Patrice Leconte, il campe un condamné à mort (par la guillotine (qu’on appelait « la veuve »)! Aïe!) qui a vraiment une bonne tête.
En novembre, sortira le film « L’affaire Farewell » dans lequel Emir Kusturica jouera un espion russe en France, qui, écoeuré par le régime soviétique vendra des informations très importantes aux français. Ce qui, entre parenthèses, aidera à faire passer la pillule de communistes au gouvernement français (sous Mitterand) auprès des américains.
Bon ben, vivement l’automne ?
Personne n’a réagi sur la dernière vidéo (en noir et blanc) de mon article. Il me semble qu’elle symbolise pourtant bien l’univers de Kusturica. Je l’ai regardé trois fois, à chaque fois je suis éclaté.
J’aime bien cette rencontre fortuite (mais est-ce vraiment fortuit ?) entre entre la procession d’un enterrement et celle d’un mariage. Chaque fois c’est pareil, la vie reprend le dessus. Faut bien continuer à vivre, non ?
Et oui, l’univers de Kusturica est si extraordinaire et irrésistible qu’il réveille même les morts !