LE COIN DU JARDINIER (44)
Au début mars, Marie-José m’a envoyé ces fameuses graines de « Petit moineau » dont elle avait parlé sur ce blog et qu’elle avait réussi à se procurer. Il s’agit là d’une variété de tomate québécoise. 15 graines ont germé et, en bon « militant de la biodiversité », j’ai diffusé la plupart des petites plantules auprès de mes amis. Peut-être est-ce là le début d’une colonisation de la France par les petits moineaux. Je n’ai gardé que deux plants pour moi, ils attendent au milieu des 42 autres variétés d’être repiqués en pleine terre, ce qui ne saurait tarder (samedi probablement).
Il y a trois semaines, Nicole m’a donné quelques graines de tomate que sa mère avait ramenées des Philippines. Cinq jours plus tard, les premières graines germaient. J’attends avec impatience de voir l’aspect de ces tomates.
Il y a une douzaine de jours, je croise Thierry qui avait sur lui des graines d’une tomate spéciale (en forme de feuille de trèfle) qui provenait du Togo. 9 graines mises à germer, toutes sorties de terre six jours plus tard (avec Dupdup, ça ne rigole pas, les graines n’ont pas le choix, elles se lèvent toutes !).
Mercredi dernier, je reçois une enveloppe d’Edwige. Qu’y avait-il à l’intérieur ? Non pas un mot doux, mais, mieux encore, quelques graines de tomate-arbre récoltées au Kenya. Elles n’ont pas l’air pressé de sortir de terre, mais j’attends la première germination d’un moment à l’autre.
Planter des tomates venant de pays lointains, c’est voyager à moindre frais, c’est amener chez soi un petit peu du Quebec, du Togo, des Philippines ou du Kenya.
Tiens, un truc à faire : demander à tous vos amis qui partent loin (en Thaïlande, en Inde, au Chili, en Patagonie, sur la lune …) de ramener à chaque fois quelques graines de tomates locales. Et comme cette idée vient de Dupdup, vous n’oublierez pas de lui payer les droits d’auteurs, à savoir quelques graines qu’il suffira de lui envoyer par la poste.
Il cultivera ensuite amoureusement toutes ces petites graines. Ce sera sa manière à lui de voyager … en tomates !
Mais jusqu’où sa folie des tomates va-t’elle le conduire ?
Jusqu’à nous demander d’aller chercher des graines chez les inuits ?
Et puis dis-donc, tu es quand même un peu gonflé, Bernard …
A nous les billets d’avion hors de prix et les heures de voyages éreintants et à toi le plaisir de déguster des tomates du monde entier sans même quitter ton home sweet home!
LOL
Tu ne pouvais pas voyager en citrouille comme tout le monde ?!
Je crains le coulis de bielles, le trafic de came ou que le moteur soit gourmand !
euh—, je vais encore faire la rabat-joie de service.
Toudmeme, je n’affirme rien, je ne fais que poser deux questions sous la forme interro négative.
L’une des grandes causes de l’érosion de la biodiversité n’est-elle pas la dissémination tous azimuts sur la planète d’espèces végétales ou animales, sauvages ou cultivées, adaptées à leur lieu d’origine, mais qui posent parfois de graves problèmes lorsqu’elles en sont extraites?
Ne serait-il pas, par contre, préférable, de s’attacher mordicus à la conservation des espèces locales qui peuvent encore l’être?
J’ai appris il y a peu que l’un des vecteurs de l’explosion des populations d’écrevisses américaines au profit des écrevisses à pattes blanches, a été la manie des gens d’aller chercher des pieds de massettes ou de roseaux dans des endroits infestés, pour les replanter dans leur jardin, quelques fois à plusieurs petites centaines de mètres—-, avec les oeufs entre les racines.
Décidément, la préservation de la diversité revient toujours sous une forme ou une autre sur ce blog.
Ici, c’est de la biodiversité dont il est question à travers la pertinente et intéressante question de Jenofa et il n’y a pas si longtemps, il s’agissait de la diversité des peuples et des cultures à la suite de l’article « Qui se souvient des hommes ».
Je crois bien que la diversité ne pourra que diminuer parce qu’on n’empêchera jamais les hommes de voyager, d’aller voir ailleurs, c’est dans leur nature. Il aurait fallu alors que chaque ethnie reste dans son coin, isolée à jamais des autres!
Je ne pense pas que la question de la biodiversité cultivée soit de la même nature que celle concernant la biodiversité sauvage.
Une espèce sauvage pose (presque) toujours problème dans les lieux où elle est introduite. Jenofa a raison avec cette triste histoire d’écrevisse à pattes blanches progressivement remplacée par l’écrevisse américaine.
Par contre, on imagine mal la tomate, le potiron, le haricot ou la pomme de terre envahir nos espaces naturels. Amener une nouvelle variété de tomate, de potiron, de haricot ou de pomme de terre ne peut qu’avoir l’avantage d’augmenter la biodiversité cultivée sans avoir un seul inconvénient.
Jusqu’à la fin du moyen-âge, les gens ne mangeaient que cinq légumes : ails, ognons, choux, navets et poireaux. L’introduction de nouvelles espèces cultivées a été un plus pour nous. Tomates, pommes de terre, potirons, haricots, … sont venus enrichir notre quotidien. L’introduction de toutes ces espèces s’est faite à la Renaissance. C’est l’introduction d’espèces qui a été un fait nouveau à l’époque. Pas celle de variétés aujourd’hui.
Je pense par ailleurs que l’Humanité va être confrontée à de graves changements climatiques. Vers davantage de chaud ? Vers davantage de froid (comme le laisse supposer un hypothèse très vraisemblable du fait de l’inversion du gulf stream) ? Dans tous les cas de figure, il nous faut tester des plantes cultivées venant d’ailleurs. Je cultive quelques variétés de tomates sibériennes qui peuvent me permettre de faire face à un refroidissement. Je cultive aussi d’autres variétés du Togo ou du Kenya qui peuvent me permettre d’avoir des tomates certainement plus aisément si les étés caniculaires venaient à se généraliser.
Oetincelleo, finalement je n’aime pas trop le concept de « biodiversité », trop restrictif à mon goût. Le mot qui me plaît le plus, c’est celui de « diversité » (et je sais que ce terme t’est cher également) : diversité des formes de vie (c’est à dire la biodiversité), mais aussi la diversité des langues, des musiques, des opinions politiques, des opinions religieuses, des caractères, des gens …
Putain, ce que je me ferais chier si les gens étaient tous comme moi, écoutaient les mêmes musiques, parlaient tous le même haut-saônois paysan, votaient tous à gauche, étaient aussi athées que moi, … !
Le premier combat qui vaut le coup d’être mené aujourd’hui, c’est bien celui de la diversité.
Mais est-ce que le fait d’avoir conscience de ce combat à mener ne signifie pas qu’il est perdu d’avance ?
Il y a une contradiction qui me turlupine.
Tu dis, Bernard, que tu te ferais chier si tout le monde était comme toi (et franchement, c’est tout à ton honneur, il y a tellement de personnes qui ne veulent pas entendre autre chose que ce qu’ils ont l’habitude d’entendre ou de penser).
Mais cela sous-entend que tu as envie d’échanger avec les autres, de t’enrichir de leurs pensées, leur culture …
Mais puisque les contacts et échanges conduisent obligatoirement un jour ou l’autre aux mélanges (ou métissages) et à l’affaiblissement des diversités, il y a là une contradiction.
Mais de toute façon, nous n’avons pas grand pouvoir pour changer quelque chose. Serait-ce d’ailleurs souhaitable ?
Le monde n’est pas statique et il ne peut qu’évoluer. Evidemment, l’évolution peut profiter plus à certains organismes, certains peuples, certaines langues, … qu’à d’autres.
Il y aura toujours des « dinosaures » qui disparaîtront, c’est inéluctable.
Oups, que de pessimisme !
C’est la question qu’avait posée Luc de Belgique il n’y a pas si longtemps et sur laquelle j’avais rebondi. Est-ce que nous ne faisons que retarder un équilibre (le mélange des cultures) qui arrivera tôt ou tard ?
Ouh la, on part loin! Et qui veut voyager loin ménage sa monture. Piano, piano, les copains!
Perso de ché perso, mon gros phantasme, c’est l’unité dans la diversité. Tu l’avais noté, Dupdup : « Civilisations de tous les coins du monde, unissez vous pour rester différentes ».Mais kasu (euh, pardon, attention!), les valeurs transculturelles, celles des droits de l’être humain, et celles qui restent encore à graver dans le marbre-des animaux, des plantes, en général – doivent constituer le socle commun.
Et l’on est encore très très loin de tout ça!— Durban?
Et perso de ché perso encore, mais comme Xavier de Maistre et comme Giono toudmeme, je ne voyage depuis toujours qu’autour de ma chambre et dans ma tête. Cela ne fait de tort à rien ni à personne et je ne suis jamais déçue.
« Civilisation de tous les coins du monde, unisssez-vous pour rester différentes » …
Oui, ce serait l’idéal à atteindre …
Et oui, ouh là là, on en est loin …
Tu parles Bernard du climat des prochaines années , sais-tu que La pollution aide les plantes à lutter contre le réchauffement climatique … Hallucinant !!!!
J’ai mis un article là dessus sur le blog de mon site .
http://naturepassion.e-monsite.com/blog-cat-1-8036.html
Oui, j’ai vu ça.
Alors, qu’est-ce qu’il faut dire : « Vive la pollution » ?
De toute façon, quand les équilibres sont rompus, bien malin qui peut prédire ce qui se passera.
Quand les équilibres sont rompus, il y a la recherche d’un nouvel équilibre. La nature a de la ressource, bien plus que le genre humain. Ce n’est donc pas de la nature qu’il faut se soucier, elle nous survivra sans problème …
Et la niche écologique vacante laissée par l’Homme sera bien vite occupée en quelques millénaires seulement. C’est pour moi une vraie source d’optimisme !
Cette fameuse question autour de la nature et de la culture…
L’espèce humaine n’est-elle pas la seule à être autant victime de ses artifices ?
Non malheureusement pas …. Mais on parle beaucoup des espèces qui disparaissent de la surface de la terre et peu des espèces découvertes tous les ans sur cette même terre . Ainsi l’été dernier, au large de la Tasmanie, un navire océanographique du CSIRO (le CNRS australien) révélait d’un seul coup l’existence de 274 espèces marines inconnues . Ainsi va la vie de cette terre sur laquelle depuis l’apparition de la vie sur Terre il y a 3,8 milliards d’années, plusieurs milliard d’espèces distinctes se sont succédées.
Mais c’est vrai aussi que depuis un demi siècle ça va très vite …. Je crois bien qu’à cette vitesse là ça ira très très vite pour l’espèce humaine . le culte du profit immédiat va faire de gros dégâts !!
Moi aujourd’hui gros malheur au potager …. Mais salades ravagées par les limaces cette nuit , il ne reste que les tiges !!!!!
J’ai fait de nouvelles semis …. On en mangera un peu plus tard !
Tant qu’il y a des semis il y a la vie !!!
« Mes salades » Pardon !!! :blush:
Yves, faut pas t’excuser: il y a bien salades, MAIS salades trucidées. En désespoir de cause, cette années j’adopte la solution d’un ami. Ne plus semer que des salades à couper, en mélange, à croissances différentes et surtout en semis très serré. Et enfin, les limaces peuvent donner un coup de mains: elles éclaircissent les salades. Enfin, j’ose y croire… :tongue:
Vous connaissez le ferramol ? C’est un anti-limace bio qui marche bien.
Un coupe-faim pour limaces le ferramol !!!! J’ai bien dit pour les limaces …
Oui je connais,mais. Bio et anti-limace, c’est pas un peu antagoniste?
Ça doit aller jusqu’où le respect de la nature?
Jusqu’au respect du virus de la grippe aviaire qui fait son boulot comme tout le monde? Jusqu’au respect de la vie des limaces? De la vie de mes salades italienne?
Saloperie de limaces!!!!!!!!!
Moi, ce que je me demande soivent, c’est comment on faisait pour avoir des salades à manger avant l’invention de cette merde de tue limaces qui tue surtout les hérissons et les orvets, voire les crapauds.
Ca pose question, non?
Luc de Belgique, pas de soucis avec les salades italiennes, type « chicorées », elles sont trop amères même pour les limaces !
Les limaces font l’unanimité des jardiniers contre elles !
Pas besoin de produit, bio ou pas …
Vous les attrapez, vous les faites bien griller dans l’huile d’olive avec du thym et vous les servez froides avec un pique en bois pour l’apéritif.
Succès garanti !
MDR
Je les préfère crues avec un zeste de citron et un bon verre de muscadet …. Huuummmm , quand elles craquent sous la dent , pchiiittt !!! :dizzy:
On avale bien les huîtres vivantes !!!
Il paraît qu’on peut appâter les limaces avec de la bière.
Mais ça m’étonnerait fort qu’un jour Yves et Dupdup gaspilleront un peu de bière pour des limaces …
Je peux pas , non je peux pas …. :cwy:
J’ai un ami dans le Gers ( tu le connais, Dupdup), qui se lève le matin tôt, les ramasse, les met dans un seau et va les déposer dans un petit bois un peu plus loin. J’avoue ne pas aller jusque là.
La bière, j’ai essayé maintes fois. L’ennui est que nombre d’animaux, en particulier les insectes, en raffolent aussi. Après y avoir trouvé deux carabes morts, j’ai renoncé.
Au fait, quelqu’un a-t-il essayé la caféine?
Pour la chicorée, c’est vrai. Je sème chaque année de la chicorée pain de sucre et elles n’y touchent pas.
Entourez vos salades de cendre , la limace et l’escargot ne peuvent glisser sur cette cendre …. Je suis bien malin de donner ce conseil alors que mes salades ont été bouffées !!!
Me revient en mémoire ce petit texte de Pierre Louki :
La limace
C’est vorace
C’est coriace
Mais aussi
C’est cocasse
Ca s’efface
Quand on passe
C’est poli
Ca vous trace
Des rosaces
Pleine de grâce
C’est joli
Quand ça chasse
Ca agace
La tignasse
Du persil
Puis tenace
Ca s’embrasse
Faut qu’tout s’fasse
C’est la vie.
En relisant ce texte de Louki, je me dis que j’aime particulièrement les poésies écrites en vers de trois pieds seulement. Mais le maître en l’occurrence (dans le domaine de la chanson) reste Brassens et j’ai une petite affection particulière pour « la marguerite » :
La petite
Marguerite
Est tombée
Singulière
Du bréviaire
De l’abbé
Trois pétales
De scandale
Sur l’autel
Indiscrète
Pâquerette
D’où vient-ell’
Dans l’enceinte
Sacro-sainte
Quel émoi
Quelle affaire
Oui, ma chère
Croyez-moi
La frivole
Fleur qui vole
Arrive en
Contrebande
Des plat’s-bandes
Du couvent
Notre Père
Qui, j’espère
Etes aux cieux
N’ayez cure
Des murmures
Malicieux
La légère
Fleur, peuchère
Ne vient pas
De nonnettes
De cornettes
En sabbat
Sachez, diantre
Qu’un jour, entre
Deux ave
Sur la pierre
D’un calvaire
Il l’a trouvée
Et l’a mise
Chose admise
Par le ciel
Sans ambages
Dans les pages
Du missel
Que ces messes
Basses cessent
Je vous en prie
Non, le prêtre
N’est pas traître
A Marie
Que personne
Ne soupçonne
Puis jamais
La petite
Marguerite
Ah ! ça mais…
On peut d’ailleurs écouter Brassens la chantant lui même sur le site dailymotion :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/marguerite+brassens/video/x3y9fk_brassens-la-marguerite_music
Hou la la, je crois que je vais reprendre ma guitare et la chanter !
De la bière pour les limaces? La dernière fois que j’ai fais ça, j’ai eu droit la première nuit à la visite des limaces de mon voisin, la nuit suivante celles de tout le quartier! Maintenant, je déverse la bière en cachette directement dans le jardin du voisin… :angel:
Luc, tu mets le doigt sur un problème récurrent en matière de lutte contre les ravageurs, à savoir qu’il y a souvent deux molécules actives dans les produits que mettent les jardiniers : une molécule qui attire les bestioles et une autre qui les tue. Effectivement, les produits mis attirent souvent les bestioles du jardin du voisin.
Moi, quand je sors une bière, ce n’est pas les bestioles du voisin qui sont attirées, mais le voisin lui-même … Et jamais la voisine ! :ermm:
Yves, la cendre, sous la pluie du Pays Basque!!!!!!!!!!!!!!!!
Pour parler d’autre chose que de limaces …
Jenofa, est-ce que tu sais (oui, tu sais sans doute) que le basque est une langue isolée qui n’appartient pas à la même famille linguistique que les autres langues européennes.
A tel point que c’est devenu en quelques sorte une référence.
Quand les linguistes veulent parler d’une langue qui a les mêmes particularités, ils disent « le basque de … tel endroit ».
J’ai lu ça tout récemment dans le numéro 429 de La Recherche, particulièrement intéressant et pour une fois abordable au commun des mortels.
Oui, oui, je sais. Un isolat venu du fond des âges, et dont la zone de locution ne cesse de diminuer.
Dis Jenofa, si un jour on se retrouve en vrai (par exemple devant une bouteille de vin du Jura), tu parleras Français … ?
C’est vrai que lorsque j’avais fait des recherches sur l’histoire de la langue bretonne , j’avais trouvé que le Basque n’avait aucune filiation certaine avec d’autres langues vivantes.
http://aleph2at.free.fr/index.html?http://aleph2at.free.fr/glossaire/isolat.htm
http://aleph2at.free.fr/index.html?http://aleph2at.free.fr/glossaire/isolat.htm
Bon, ben finalement, c’est moi qui reparle des limaces …
Vu en commentaires sur un site (http://ddbrug.free.fr/index.php):
A LA JAPONAISE !
Marc ALTENLOH (Plumo) me signale – voir le Livre d’Or – la méthode de lutte contre les limaces employée au pays du Soleil levant :
« Je voulais te donner un truc qu’on fait ici au Japon contre les limaces… Ils placent des pièces de 10 yens autour des pieds des plantes….ces pièces sont en cuivre et ces bestioles ont une sainte horreur du cuivre ! De la limaille de cuivre est moins onéreuse ! »
Qui veut essayer avec des €, $, £…? !!!
AUTRE METHODE !
Une autre méthode permet de se débarrasser des limaces de façon très écologique et… particulièrement économique.
Il faut se présenter, à la fraîche, là où elles sévissent et les capturer en plein flagrant délit. Il suffit ensuite, après un coup d’œil précautionneux, de les balancer dans le jardin… du voisin !!!
Le procédé peut paraître cavalier mais, si ça tombe, il s’agit des limaces que le dit voisin a déjà balancées dans notre propre jardin, sans aucun scrupule ! Alors…
Mais pour en être absolument certain, le mieux est de les… baguer !!!
Dédé, le… « blagueur » de limaces !!!!!
« J’en ai vu, dans le show-biz, ramper de si peu dignes et si peu respectables qu’ils laissaient dans leur sillage des rires de complaisance aussi visqueux que les mucosités brillantes qu’on impute aux limaces. »
Pierre Desproges
Les limaces se mettent en activité au soleil couchant. Autant dire, Oetincelleo, que tes méthodes qui viennent du pays du soleil levant me semblent particulièrement décalées … :tongue:
Yves, je suis perdu… A propos de mes semis de salades très serrés. Pas une limace en vue! Je vais devoir éclaircir à la main… :cwy:
Je pense qu’il faut dans un premier temps éclaircir les salades et les repiquer ultérieurement. Si l’on veut avoir de belles têtes de salades, on ne peut pas les faire pousser directement en place, il faut absolument les repiquer dans un autre endroit en période favorable (temps humide).
Je parle de salades à couper… Mais peut-être ne nous comprenons nous pas.
Il y a aussi les coquilles d’oeuf concassées grossièrement , ça marche bien … Enfin paraît-il !!
Le sel qui les fait fondre …
Autrement Luc , tu mets du poivre sur une pierre et lorsque la limace s’y approche elle éternue et se fracture le crâne sur cette pierre … Bon , cette astuce est con et ne marche pas !!! :blush:
Ça me fait trop rire, j’essaye… :tongue:
Effectivement, Luc, tu parlais de laitues à couper … j’ai donc l’air fin de te proposer une méthode pour avoir de belles têtes alors que les laitues à couper (de type « salad bowl ») ne pomment pas.
Yves, pour être certain que ta méthode de poivre sur la pierre ne marche pas, il faudrait l’essayer. Or personne ne l’a fait réellement, ce qui fait qu’on ne sait pas vraiment si ça marche ou pas. Peut-être qu’en fait, elles s’assomment réellement.
C’est comme pour les pièces de monnaies qui tombent à terre. Tout le monde dit « ça ne repousse pas ». Or, une pièce tombée est toujours ramassée par quelqu’un avant qu’elle n’ait eu le temps de repousser. Qui sait, en fait … ?
Voyager…en tomates c’est bien, la nostalgie…en tomates c’est…nostalgique.
Le village qu’on à quité à l’âge l’insouciance.
le fruit que le grand-père nous à fait découvrir avant de nous quiter.
le pays qu’on a quité et que chaque fois qu’on y retourne c’est pour apprendre que quelqu’un de proche est parti…et parfois, l’acompagner à sa dernière demeure.
A la grand-mère qui vient de nous abandonner et qu’on apprend par téléphone.
C’est à tout cela, et à bien d’autres choses, que j’ai pensé cet après-midi en repiquant une certaine variété de tomates….Une variété qui nous rappelle l’histoire de notre vie.
Tes paroles Abilio me font penser à ce petit poème de Léon-Pamphile LE MAY
LA MAISON PATERNELLE
Depuis que mes cheveux sont blancs, que je suis vieux,
Une fois j’ai revu notre maison rustique,
Et le peuplier long comme un clocher gothique,
Et le petit jardin tout entouré de pieux.
Une part de mon âme est restée en ces lieux
Où ma calme jeunesse a chanté son cantique.
J’ai remué la cendre au fond de l’âtre antique,
Et des souvenirs morts ont jailli radieux.
Mon sans gêne inconnu paraissait malhonnête,
Et les enfants riaient. Nul ne leur avait dit
Que leur humble demeure avait été mon nid.
Et quand je m’éloignai, tournant souvent la tête,
Ils parlèrent très haut, et j’entendis ceci :
– Ce vieux-là, pourquoi donc vient-il pleurer ici ?
D’habitude, mes variétés de tomates les plus hardies mettent 5 jours pour germer, les moins pressées huit jours (tomates cerises surtout).
Plusieurs fois par jour, je regardais mon petit godet rouge (la dernière photo de cet article) en me demandant bien si les graines de tomate-arbre du Kenya allaient sortir. Je désespérais. A tel point que j’en ai semé de nouveau avant-hier. Et puis miracle aujourd’hui, deux graines ont germé au bout …. de 18 jours.
Les Africains ne sont jamais pressés et ils ont raison d’ailleurs. Mais quand même, 18 jours … !!!!!!!!!!!!!!!!
Je donne à tous ceux qui ont la possibilité de passer chez moi un pied de tomate des Philippines et un pied de tomate du Togo. Et éventuellement un pied de tomate-arbre du Kenya si d’autres graines venaient à germer. Avis aux amateurs !
un truc contre les limaces:entourer le potager d’épines de résineux ou de petites branches de résineux : trop piquant, elles ne passent pas….
ici, c’est le pays pour : sapins, épicéas etc…
cette année j’essaie car, pour la bière il pleut trop, à moins de fabriquer des abris à bière qui ne laissent pas passer la pluie. si qqun a 1 idée là dessus….
Oui, j’ai un truc imparable : travailler la terre toutes les semaines. Les limaces ne peuvent pas circuler sur un sol granuleux travaillé régulièrement alors qu’elles glissent sur un sol lisse non travaillé.
Sylvain, qui est actuellement installé au Mexique, a repiqué il y a 15 jours des tomates qui faisaient 10 cm de haut, elle font déjà 1 mètre de haut.
Comme quoi, quand le climat est là … !
en ce qui me concerne cette année c’est la cata coté tomates . rien ne grandit correctement, piments et poivrons non plus si bien qu’il me va falloir en acheter (des plants).
bernard tes supposées grosses tomates n’ont pas grandi non plus.
je déprime à fond.
m^^eme mes espelettes sont toutes petites.
c’est vraiment la fin du monde qui arrive petit à petit.
Je ferai un point la semaine prochaine sur mon jardin, dès que la période de mauvais temps sera passée, mais pour l’instant c’est encore les tomates qui se portent le mieux.
Quel mauvais temps ? :whistle: :devil:
Non, je rigole …
Dans le sud non plus, nous ne sommes pas gâtés
Beau soleil aujourd’hui par contre ici en Franche-Comté.
Oui, nous aussi hier et aujourd’hui, grand beau mais cela ne devrait pas durer. La pluie revient à grand pas.
j’aime tros les tomate :heart:
je vais commencé par planté les tomate