Mon coeur saigne. Je l’ai appris il y a tout juste dix minutes. Oui, bien sûr, je m’y attendais – un cancer des poumons ça pardonne rarement – mais quand même … !
Quand j’ai vraiment découvert Bashung, c’était sur le tard, il y a une dizaine d’années seulement. Mais depuis je me suis rattrapé et je dois dire que j’ai été subjugué par l’oeuvre entière de ce grand bonhomme.
Mon blog devait s’arrêter l’espace d’une semaine. Finalement, j’ai choisi de mettre en ligne chaque jour de la semaine une vidéo de ce grand artiste. Et pour commencer La nuit je mens, extrait d’un superbe DVD « la tournée des grands espaces » que Steph m’a fait connaître. Le titre était prémonitoire : Bashung vient d’entamer sa dernière tournée dans les grands espaces.
Cette série d’articles est dédiée à Claudine.
A ceux qui ne connaissent pas, je vous conseille l’écoute intégrale (écoute à faire la nuit de préférence…) de l’album « L’imprudence ».
Très différent de ses autres albums, album très noir, très sombre, et sans nul doute son chef d’oeuvre.
Attention, on ne ressort pas indemne de l’écoute de ce disque magistral…
R.I.P.
Déjà que j’avais passé une très sale journée!
J’aurais pas du venir sur ce blog!
Salut Monsieur Bashung!
j’apprends la nouvelle… il restera toujours les disques. Merci Monsieur Bashung!
Il y a là 30 secondes d’harmonica que n’aurait sans doute pas renier Dylan.
merci Bernard pour cette pensée.
J’ai pris la nouvelle comme un coup d’arrêt brutal à un WE qui, pour moi, avait été particulier, particulièrement vivant.
je croyais Bashung indestructible, même le voir malade ne parvenait pas à rendre sa mort probable : il en est ainsi des gens que l’on aime.
je partage l’avis de stéphane: son bijou est sans doute « l’imprudence » que j’ai écouté en boucle hier soir. Je relis aussi les textes avec émotion.
« Un jour j’irai vers l’irréel tester le matériel, voir à quoi s’adonne la Madone, un jour j’irai vers l’irréel, un jour j’irai vers une ombrelle, y seras-tu, y seras-tu ? » (L’irréel, L’Imprudence)
Api apiculteur
Api apiculteur
D’heure en heure
L’apiculteur se meurt
Trouve l’interrupteur
Une oasis
Aux allées bordées d’épagneuls
Que la splendeur n’effraie plus
Api apiculteur
Api apiculteur
Api apiculteur
Api
http://www.dailymotion.com/search/bashung++/video/x8i4fl_alain-bashunglapiculteur_music
Week-end de merde. Bashung parti, Joëlle absente 2 jours because chorale, affût au milan noir qui n’a pas marché, … Manquerait plus que Dylan y casse sa pipe ce soir !
Lorsque hier soir j’ai entendu dire que Bashung nous avait quittés pour de bon, je me suis immédiatement fais la réflexion que tu n’attendrais pas le 22 mars pour écrire un article dans ton blog.
Déconne pas Bernard ! je veux voir Dylan à Strasbourg en avril!
ca fait mal de voir toujours les grands partir mon dieu que ca fait mal… jai etait bercé par tes chansons … pas de mots que des maux… :sideways:
Bashung est immortel … C’est lui qui le dit !
:pouty: :angel:
Woufff.
Chanson immortelle ?
Possible, j’imagine bien que les chansons, ou l’œuvre de Bashung auront la peau plus dure que la mienne.
A noter que cette chanson de Bashung (enregistrée lors des séances studio de son dernier disque « bleu pétrole » et qu’il ne retiendra pas pour le disque) fera partie de l’album posthume qui sortira 10 après sa mort fin novembre prochain (c’est l’un des événements discographiques de cet automne) et que cette chanson a été écrite par Dominique A qui l’a lui-même chantée un mois après la disparition de Bashung.
Putain, dix ans déjà !!!!!!!!!!!
« Les hymnes-orteils » c’est le pied!!!!!!!!!!!!!!!! :w00t:
Je suis dans une période Bashung et j’écoute en ce moment tous ses disques (même les premiers alors que je suis d’une admiration sans bornes pour les derniers albums). Dans le coffret des 11 albums studios qui est une quasi-intégrale (je ne sais d’ailleurs pas pourquoi on parle de « quasi-intégrale » car il me semble que tous les albums studio y sont) il y a un douzième disque que j’ai de nouveau écouté ce matin. Il n’y a là que des reprises inédites de chansons. Je connaissais bien les nombreuses reprises qu’avait faites Bashung (notamment les chansons de Dylan pour lequel il a une profonde admiration) mais il y a là de superbes interprétations de chansons d’Elvis Presley (That’s all rigt mama), de Ferré (Avec le temps), d’Hugues Aufray (Céline), de Dick Annegarn (Bruxelles), de Brel (Le tango funèbre), de Gainsbourg (L’homme à tête de chou), de Nino Ferrer (le Sud), de Jimi Hendrix (Hey Joe), de Christophe (Les mots bleus) et même de Piaf (Les amants d’un jour). Sans compter sur de beaux duos (avec Noir Désir, M, Dyonisos …) Disque inédit (15 titres) magnifique !!!!!!!!!!! :wub:
Lu dans Marianne (26oct. au 1 nov.):
» En 2007 , Alain Bashung envisage de donner une suite à L’Imprudence, un de ses disques les plus austères. Il sollicite Dominique A, Daniel Darc, Raphael, Joseph d’Anvers…pour partager textes et musiques avant de les malaxer et de les faire siens. Mais la mise en forme se révèle ardue. Bashung abandonne le projet initial et repart à zéro avec Gaston Roussel: ils créeront Bleu Petrole. Après son décès en mars 2009, impossible pour Chloè Mons sa veuve de renoncer aux premières chansons laissées de cotè. »
( j’ai acquis Marianne sur les conseils télévisés de Sophia Chirikou ,de la France Insoumise)
J’apprecie que Bashung ait sollicité Raphael qu’en fait je trouve bien sympa même s’il est réputé « variété », tout comme Olivia Ruiz aussi ,par ex…..
Imprudence et Bleu pétrole ! Qui aurait crû, à ses débuts, que Bashung en arriverait à sortir deux opus de cet accabit-là ? Chapeau bas … :wub: