L’HISTOIRE DES FRUITS ET DES LEGUMES (4)
Le week-end dernier, je suis allé une nouvelle fois récolter des carottes au jardin. Je suis impressionné par leur qualité de résistance. Car il a fait très froid en janvier en Franche-Comté, avec des températures de -10 ou même -12°C plusieurs matins de suite. Et il avait déjà fait très froid en décembre. Et bien non, beaucoup d’entre elles ont résisté, qu’elles soient oranges, blanches ou rouges. Car il faut préciser que les carottes de mon jardin sont multicolores. Peu de personnes savent que les carottes blanches et jaunes existent et moins encore n’osent les goûter, persuadés qu’il s’agit-là de « carottes pour les lapins ». Dommage, car la « jaune du Doubs » ou la « blanche de Küttingen » sont excellentes !
(une partie de la récolte du samedi 24 janvier)
Que dire sur l’histoire de la carotte ?
Botaniquement parlant, la carotte fait partie de la famille des apiacées (que l’on appelait, il n’y a pas très longtemps encore, les ombellifères). Font partie également de cette importante famille d’autres plantes comestibles telles que le panais, le céleri-rave, le fenouil, le cerfeuil, le cumin …
L’histoire et les origines de la carotte sont assez proches de celles d’une autre plante, le panais, qui est tombé en disgrâce en France, contrairement aux autres pays. L’histoire de la carotte et du panais se confondent tellement, qu’il est difficile de les différencier dans la littérature ancienne. Voici cependant ce qu’on peut en dire :
La carotte sauvage pousse partout en Europe et les peuples anciens ont pris l’habitude d’en consommer la racine blanchâtre, en faisant attention de ne pas la confondre avec la grande cigüe qui est une plante voisine très toxique. La consommation de la carotte et du panais date d’au moins 2000 ans avec JC. On sait que les Grecs et les Romains consommaient une carotte de type sauvage avec une racine grêle et ligneuse (rien à voir donc avec notre carotte moderne).
Il existait en Syrie une variété de carotte sauvage qui était rouge. Cette variété aurait fait le tour du bassin méditerranéen et aurait été amenée par les Arabes en Andalousie (la célèbre civilisation arabo-andalouse qui s’est étalée du 8ème au 13ème siècle). Il existe une curieuse légende à ce propos qui affirmait que la carotte blanche s’est métamorphosée en carotte rouge lors des persécutions des premiers Chrétiens. On dit que dans une ville de Gaule, une servante chrétienne, Marie, fut poignardée par un païen. Son sang se répandit sur les carottes qu’elle était en train d’éplucher. La légende dit que « depuis les carottes sont rouges » …
Malgré l’arrivée de la carotte rouge, la population a continué à utiliser de préférence la carotte blanche.
Curieusement, ce n’est pas la carotte sauvage rouge, originaire de Syrie, qui deviendra l’ancêtre de notre carotte mais une autre carotte rouge apparue spontanément dans une serre en Hollande au XVIIème siècle (on sait que les Hollandais étaient déjà à cette époque de très bons jardiniers). Il s’agissait de la première carotte à racine vraiment charnue. Cette « longue orange » eut un succès considérable et fut à l’origine de toutes les variétés modernes.
Le succès de la carotte fut tel que ce légume supplanta définitivement le panais qui avait pourtant, jusque-là, connu une histoire similaire à celle de la carotte. Voila donc comment un légume en a supplanté un autre. Car il faut bien le reconnaître, c’est aussi la guerre chez les légumes !
Le panais va peut-être revenir en vogue …
L’autre jour, je l’ai vu sur la carte d’un bon restaurant (en purée).
J’avoue que je ne connais pas le panais.
Probablement parce qu’on le cultivait à une époque où je n’étais panais !
Tiens, puisque tu parles de purée, un ami nous a conseillé de cuisiner les céleri-raves du jardin en purée. Nous n’avions pas encore eu l’idée de le cuisiner de cette manière. Pour la purée, on mélange avec quelques pommes de terre, un peu de lait et un peu de beurre (comme dans une purée classique). C’est excellent.
Le stoemp est LE plat bruxellois par excellence.
On entend par stoemp, une purée préparée pour moitié de pommes de terre et pour l’autre d’un légume au choix. Souvent préparés aux carottes, il est délicieux également aux choux (fleur, rouge, brocoli) chicons, céleris, épinards… Le conseille de tante Marie: cuire séparément et faire la purée après. De la purée, pas de la bouillie! Une noix de beurre, poivre, sel et de la noix de muscade qui s’assortit étonnement avec (presque) tout les légumes.
A servir avec une saucisse fermière… bon appétit!
Le panais, c’est excellent! et il pousse fort bien par chez nous. Il fait partie des vieux légumes que j’ai introduits dernièrement dans le jardin, avec les rutabaga et les topinambours. Que du bonheur.
Ah oui, pour le stoemp, n’hésitez pas à le « graisser » de petits lardons et leurs jus de cuisson.
Waouh t’es carottes sont magnifiques surtout les « bicolores » de quelles variétés s’agit-il?
Chez moi j’ai une terre rouge très argileuse penses tu que je puisse planter des carottes?as tu des conseils à me donner? :biggrin:
En 5 minutes je suis dans mon jardin d’algues et de sable à ramasser des fruits de mer , et bien maintenant attention , même ces aliments merveilleux pour le palais , l’homme a réussi à les rendre toxiques !! Voilà encore quelque chose de naturellement BIO qui va disparaître suite à cette maudite dégradation du milieu vivant . C’est la même chose dans les grands fleuves de France où on ne peut plus consommer de poissons l’eau y est tellement polluée .
Alors ma question est simple: » Peut-on encore faire pousser de nos jours dans cette France « Moderne », des légumes BIO comme les belles carottes de Bernard dans cette terre sur laquelle on a déversé tant et tant de produits hautement polluants ?? »
On dit de mettre du sable avec la terre pour cultiver les carottes … D’où vient ce sable , d’un océan , d’une rivière , d’un fleuve , d’un de ces endroits où la pollution règne ?
Ici dans mon petit coin de Bretagne , on ne peut plus boire de l’eau à une fontaine depuis bien longtemps et pourtant ne dit-on pas que l’eau c’est la vie !!
Alors pour faire du BIO , faudrait-il déjà avoir une terre saine , une mer propre , de l’eau potable , et pour ça il faut arrêter les conneries et il va falloir être patient , oui très patient mes enfants pour manger de vrais produits BIO cultivés dans la terre , dans notre terre , celle de notre belle région .
Désolée si ce que je vais dire n’a pas trop de rapport avec les appétissantes carottes du jardin Dupdup.
Ce matin, en faisant mes courses, j’ai vu des nectarines importées du Chili à 1,95 euros le kilo …
Comment, même avec le prix du transport depuis ce pays lointain peuvent-elles être affichées à ce prix?
En pleine saison de récolte, moi qui habite au beau milieu des champs de pêchers, je les paye plus que ça !!!!
…et des poulets à 2€50 alors…? tu peux en faire toi?
Dis toi que tes pêches doivent forcément avoir un petit plus que ces nectarines. Du goût par exemple! Mais c’est vrai que ça fait peur.
Pendant longtemps, dans l’Histoire, les poisons se vendaient fort chers et étaient destinés à supprimer autrui. Maintenant leur prix est devenu abordable (pour les plus riches de la planète) et ils sont destinés à se supprimer soi-même. Cherchez le progrès !
Si vous souhaitez comprendre quelque chose du monde dans lequel nous vivons, je vous conseille vivement l’écoute de l’émission « D’autres regards sur la crise », chaque jour à 13h40 sur France Culture.
Aujourd’hui, l’invitée est Annie Lebrun, poète, écrivain, philosophe.
Une pure merveille d’intelligence et de clarté :
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/information/accueil/index.php?index=5&PHPSESSID=369c248e057a3cf0cc3f29ffa2fc42d2
Cette émission n’a pas lieu chaque jour ainsi que je l’ai écrit par erreur, mais chaque vendredi.
En cliquant sur « Ecouter », il faudra dans l’immédiat patienter environ 10 mn pour arriver à Danièle Lebrun. Mais d’ici quelques jours, ses propos deviendront directement accessibles sur :
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/dossiers/2008/regards-crise/report_fiche.php?report_id=270010078&pg=ecran1
Magali, il existe quelques variétés de carottes, peu courantes, qui sont adaptées aux terres argileuses. Je fais quelques recherches ce week-end et je te donne le nom d’au moins une variété et d’un fournisseur.
Mais c’est qu’il en connaît des choses sur les légumes anciens, not’ Bernard. Pourrais-tu nous citer tes sources sur le sujet ? Merci.
J’ai un livre édité chez Rustica, mais je n’y trouve pas toutes ces infos, alors…
:cwy:
Bonne soirée à tous, et yes weekend !!
:sleeping:
BF 15, beaucoup de renseignements sont pris dans l’encyclopédie du potager, aux éditions Acte Sud. C’est « ma bible » :
http://www.amazon.fr/Lencyclop%C3%A9die-du-potager-Pierre-Aucante/dp/2742746153/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=books&qid=1233388007&sr=1-2
Les hollandais ont été tellement émerveillés par la nouvelle couleur des carottes qu’ils en ont fait leur couleur nationale et ont peint leur fromage en son honneur… Quant aux carottes panachées, elles ont juste trainé dans un plat de crudités avec des betteraves…
Magali, les graines Baumaux proposent un grand nombre de variétés de carottes (il y a 12 pages, rien que pour les carottes, sur leur site). Deux variétés semblent adaptées aux terrains lourds, il s’agit de F1 Julia et F1 Nairobi. Mais je ne les ai pas testées…
http://www.graines-baumaux.fr/?gclid=CMrIw7SxuJgCFQpTtAodo2R3aA
Est-ce que toutes ces carottes rendent aimable?
Oui Jenofa, tu t’en rendras compte le jour où tu me rencontreras … ! :cheerful:
Oetincelleo, à propos de pêchers, as-tu vu « Nos enfants nous accuseront »?
Yves, bien entendu, on a déjà pourri la terre et la Terre. Mais à chaque produit chimique que l’on n’achète pas et que l’on n’utilise pas, à chaque coup de pouce que l’on donne à un bio en achetant sa production, on va dans le bon sens et on est dans une vraie logique.
Dire « Je ne mange pas bio parce que les pollutions arrivent jusque chez les bio », comme le disent beaucoup de gens, ça revient un peu à dire « Je suis déçu de la gauche, alors je vote à droite », comme le font aussi nombre de gens.
Je sais que ce n’est pas ce que tu veux dire mais il me semblait bon de le préciser.
Pour Jenofa :
Je sais, oui, en tant qu’habitante de la commune la plus grosse productrice de pêche (de France), j’évolue dans un nuage de pesticides.
Ceci dit, c’était vrai il y a encore 5 ans en arrière. Depuis, la sharka (maladie du pêcher) est passée par là et quasiment tous les arbres ont été arrachés.
Pour Dupdup :
Tes carottes sont certainement les plus goûteuses et les plus originales qu’on puisse trouver mais tu n’as pas encore réussi à battre le record de la longueur. Il y a peu, on a réussi à faire une carotte de 3085 mètres.
D’accord aussi avec Jenofa. Les champs bio sont aussi victimes des retombées atmosphériques. Mais ce n’est pas une raison pour dire qu’il ne faut pas manger bio. Sinon, on ne s’en sortira jamais.
C’est le même raisonnement que « consommer local ». Si on dit « oui, mais il faut penser aux petits producteurs de l’autre bout de la planète », là aussi on ne s’en sortira pas. Et eux non plus d’ailleurs, on voit bien dans quel sens ça évolue.
Oetincelleo, c’est quoi cette carotte de 3085 mètres ?
Tu peux me la montrer ? Non ! Ils se la sont fait carotter ? Ah bon …
Ça serait bête : de quoi rendre aimable une ville entière !
Bien sûr Jenofa que je ne voulais pas dire cela , je peste seulement après ceux qui on craché sur notre terre et dans nos eaux , et simplement que chez nous pour faire du BIO il faudra un gros changement des mentalités !!!
J’ai vu cette semaine un agriculteur qui profitait du feu dans un champs après la coupe des arbres du talus pour bruler des bidons blancs avec des sigles oranges dessus , il détruisait les preuves de ça connerie , comme un hors la loi , honteux !!! Comment pouvez-vous avoir une total confiance en ce genre d’individu qui vend des produits de sa ferme sur le marché , comment !!!! :angry:
Si tu savais, Yves, moi aussi ce que je vois sur le terrain …
On rejoint là l’un des sujets essentiels : l’alimentation. D’elle dépend notre santé mais aussi beaucoup d’autres choses car les répercussions de nos choix alimentaires sont aussi d’ordre économique, social et environnemental. On en a déjà beaucoup parlé sur ce blog, on en reparlera souvent. Mais il faudrait qu’on en parle de manière différente afin car j’ai un peu tendance à rabâcher un peu les mêmes choses dès qu’il s’agit de ce sujet. Peut-être faudrait-il qu’on prenne quelques exemples concrets, qu’on les décortique, qu’on fasse des constats, qu’on en tire certaines conclusions et surtout, des manières différentes de consommer (et de produire).
Tu sais nous on à 20 minutes pour bouffer ( je n’ai pas parlé de mangé ) à l’heure de midi , une vingtaine de salariés par table , la gamelle passée au micro-onde , souvent des boîtes de conserves achetées au discount du coin , un yaourt aussi du discount , certains mange une pomme , pas d’orange c’est trop long à éplucher , un « café » de la machine ou une « soupe » de cette même machine , une clope dehors pour quelques fumeurs ( beaucoup même ) et c’est reparti pour 3 heures de boulot à la chaîne à faire du rendement . Certains n’ont rien dans le ventre depuis la veille au soir et qu’ont-ils mangé au souper , une autre boîte de conserve?
Alors beaucoup tiennent avec un cocktail » clope , café , vitamines C et souvent alcool »
Allez leurs parler d’une autre manière de consommer , que c’est mauvais pour la santé !!! Un sourire avec les plus tendres et un va te faire f….. avec les autres !!
Voilà je crois un bel exemple pour montrer qu’il y a encore du boulot à ce sujet .
Alors quand tu sors de là dedans il faut vraiment avoir un bon truc pour t’échapper , moi c’est la nature et les oiseaux la poésie n’en déplaise à certains qui y trouvent un manque d’humanité .
Je mange le midi au boulot en une demie-heure. Je mange ce que j’amène (et que je réchauffe sur place le cas échéant) : de la salade du jardin, des carottes, les restants de ce qu’on a cuisiné le week-end (poulet, choucroute par exemple), de la soupe parfois en hiver + éventuellement un bout de fromage. J’ai l’impression de manger plutôt bien au boulot. Cela dit, entre les 20 mn dont tes collègues et toi disposez et les 30 mn que je m’accorde, ça fait une vraie différence, je dispose d’un tiers de temps en plus et si je dépasse un peu, je n’ai pas de patron sur le dos. Tu as raison de dire que les conditions de travail d’aujourd’hui se sont beaucoup dégradées, c’est le cas un peu partout, et la manière de se nourrir s’en ressent beaucoup.
Ahh c’est sûr que si la chaîne part sans un de ses maillons ça va chauffer dans l’atelier !!! Par ici la sortie mon coco pour faute grave , et là on est pas chez campo le client il n’en a rien à faire du petit désosseur smicard , il n’y aura pas d’article dans le journal ….. Un autre monde quoi , une autre partie de la France , la France d’en bas comme on dit .
Juste pour détendre l’atmosphère :
Si, si, ce n’est pas une blague la carotte de 3085 m de long …
Un indice : Je donnerai l’explication de 3 mars si personne n’a trouvé d’ici là.
Quand on est pédologue (« qui étudie le sol ») ou paysan, on prélève une « carotte » de sol pour connaître la qualité d’un sol. Je pense que dans ton exemple, il s’agit d’un forage très profond dans les couches très profondes du sol. J’imagine que c’est une manière d’étudier la formation des couches géologiques. Ou une manière de rechercher du pétrole dans des couches très profondes. Ou autre chose, que sais-je …
Yves, c’est quoi la solution ?
Pour moi, il n’y a pas d’autre solution que de mutualiser toutes les luttes. Le problème des libraires de chez Campo est le même, exactement, que celui du désosseur smicard. Si l’on corporatise les luttes, tout le monde est foutu, ça veut dire que personne ne se sent concerné par les problèmes de l’autre.Il faut que chacun se sente solidaire des autres, du postier, des infirmières, des enseignants, des ouvriers de chez Renault … C’est pour moi l’une des leçons de mai 68.
Cela dit, il est plus facile de médiatiser le problème des libraires de chez Campo (parce que la librairie Campo est un espace presque public) que celui des gens à la chaîne. Tous deux sont pourtant, à parts égales, indispensables à notre société. Comment faire comprendre cela ? Et faire comprendre cela ne suffit pas, il faut aller plus loin et faire en sorte que chacun ait une place digne dans le monde du travail. Et n’avoir que 20 mn pour manger relève du manque de dignité et de respect de la personne.
Mais le gouvernement à réussi son coup encore une fois , écoute dans les médias les discours des gens , rien de solidaire dans ces dires , c’est chacun pour sa gueule , il faut que les salariés Français se réveillent sur le terrain tous ensemble comme en mai 68 si tu veux , moi je suis né en mai 68 donc je n’ai pas ce recul , mais il faut arrêter cet individualisme enlever nos oeillères !
C’est vrai que la librairie Campo est un espace « presque public « , mais qui se fout de ce qui se passe au coeur des petites et moyennes entreprises , et ça aussi ça me révolte !!
Le respect de la personne , faudrait-il que l’on soit encore des personnes dans ce milieu où la production règne en maître !!
La santé est la chose la plus importante dans la vie et malheureusement le fric est passé devant , on sauve les banques on sauve les grandes entreprises et on ne fait rien pour la santé , pour la sécu qui est dans le trou ,pour les mutuelles aux prix de plus en plus élevés ….. Et la bouffe arrive au second plan pour beaucoup , on mange souvent mal car c’est là dessus que l’on fait le plus de sacrifices , et bien oui il faut payer le portable , la télé plasma , la bmw , internet , canal sat …… Et ça c’est la vie de tant d’ouvriers ( et d’autres je suppose )..
Alors quelle est la solution , une vrai prise de conscience que seul ça n’est pas possible et que beaucoup resteront au bord de la route si on ne change pas tous de mentalité ….. ??
Pour en revenir au potager , 10% des salariés de mon entreprise en on un , d’autres comme moi profitent du potager d’un parent , mais pour 60 à 70% le potager se trouve au supermarché du coin , on parle trop peu du BIO dans cette région où l’élevage en batterie et les cultures après remembrement ce font la partie belle . Où il y avait 10 agriculteurs il y a 30 ans il n’y en a plus qu’un avec son énorme tracteur et c’est 1000 porcs , les carottes cultivées dans une terre saturée de lisier ….. En trente ans il y a eu le socialisme , la droite et rien ne change , on nous dit que cela s’améliore mais moi qui suis sur le terrain je vois bien que non !!
Il y a bien quelques producteurs BIO ( souvent des jeunes et ça c’est bien pour l’avenir ), mais ça reste trop discret comme si c’était tabou , comme si ces petits producteurs venaient d’une autre planète , un petit article dans le journal de temps en temps autrement c’est du bouche à oreille …. Pourquoi ne met on pas plus en avant ces petits producteurs ??
Encore pour détendre l’atmosphère :
Tu brûles Dupdup, pourtant avec du froid !!!
Tu n’as pas assez tenu compte de l’indice que j’ai donné.
C »est une carotte glaciaire ?
De celles qui poussent rien qu’au pôle dans une terre plus que lourde et qui préoccupent le GIEC ?
Ah ! Oetincello, cette carotte là est peut-être aussi peu rassurante que la colère d’Yves. Mais elle me rassure moi : nous sommes nombreux à sentir qu’une autre façon de faire, au niveau qui est le nôtre, restaurera sinon une meilleure planète, au moins une meilleure image de nous même.
Chaque jour qui passe, je voudrais d’un coup de bêche donner une parcelle en plus de culture satisfaisante.
Mais avec ou sans… la terre était encore gelée aujourd’hui. Cela m’aide à accepter ma faiblesse. Et j’ai bien plus qu’un repas ou un déplacement à revoir dans ma conduite. Je m’y emploie résolument pour que mes enfants ne m’accusent pas trop.
Il s’agissait bien d’une calotte de la carotte, euh, d’une carotte de la calotte glaciaire groenlandaise, épaisse par endroit d’environ 3 kilomètres.
Bref, une carotte de glace, recueillie par l’équipe NorthGRIP (North Groenland Ice Core project) qui garde en mémoire les conditions climatiques depuis 123 000 ans.
Il y a 11 700 ans, il y a une une bascule climatique qui s’est déroulée de façon abrupte, due à une réorganisation de la circulation atmosphérique, qui a suivi un réchauffement brutal de la planète.
Le réchauffement actuel peut-il aussi provoquer cette modification rapide de la circulation atmosphérique ?
Sommes-nous déjà dans ce basculement ?
Juste pour dire que je donnerai une conférence sur l’histoire des fruits et des légumes le mardi 14 avril à 20H30 à la Maison Pour Tous de Geneuille (25).
Yves, il te reste 52 mn tout juste pour arriver de Bretagne à la Franche-Comté et être ainsi à l’heure pour ma conférence sur l’histoire des fruits et des légumes.
Je me Presse , je me Presse !!!!
Les carottes, c’est très bon pour la vue paraît-il.
La preuve, c’est qu’aucun lapin ne porte de paire de lunettes ! :tongue:
Pour celles et ceux qui prendraient ce blog en cours de route (et il y en a beaucoup, vu le nombre de visiteurs qui a beaucoup grandi ces dernières semaines : 450 personnes par jour pendant tout le mois de mars), voici un article que j’avais écrit un jour sur l’histoire de la carotte :
http://www.leblogadupdup.org/2009/01/30/lhistoire-de-la-carotte/
« Pour celles et ceux qui prendraient ce blog en cours de route (et il y en a beaucoup, vu le nombre de visiteurs qui a beaucoup grandi ces dernières semaines : 450 personnes par jour pendant tout le mois de mars) »
Normal Bernard, il est super ce blog, et du coup, on fait de la pub ! :biggrin:
« Petit » article sur la carotte !!
http://www.fredobio-asso.org/article/2/la-carotte
Merci pour l’article. L’histoire de la carotte n’y est pas tout à fait la même, mais l’histoire des légumes – et pas seulement l’histoire de la carotte – est difficile à démêler. J’ai lu beaucoup d’ouvrages sur ce thème et je dois dire que ce qu’on y trouve varie énormément d’un livre à l’autre.
Si je puis me permettre je souhaite intervenir sur au moins deux points qui me gênent beaucoup, mais il n’y en a pas que deux, sur l’article qui nous a été indiqué par « AssociationFredobio » et j’ai tendance à abonder dans les réflexions de Bernard, donc inutile d’y revenir.
Le premier point :
« Afin de conserver la pureté variétale, il est conseillé d’isoler deux variétés de porte-graines d’environ 1 km »
Si je suis tout à fait d’accord pour le principe d’éloignement, je le suis beaucoup moins quand à la distance qui peut déjà paraître énorme, mais à mon sens malgré tout bien insuffisante pour être sûr d’une pureté variétale. A mon sens, ce n’est pas 1 km mais 3 km qui me semblent nécessaires, parce que c’est le parcours que peut faire une abeille par exemple de sa ruche à son lieu de butinage. Il est d’usage de dire qu’une abeille peut butiner dans un rayon entre 2 à 3 km. Donc, pas de différence significative pour un éloignement entre 10 m et 1 km. C’est valable pour bien d’autres espèces, choux …..
Je pense que Christophe, jeune apiculteur certes, mais puits de sciences sur les abeilles pourrait nous éclairer davantage.
Deuxième point :
« La période idéale est très tôt le matin lorsqu’il y a encore de la rosée »
Alors là, je reste sur le c.., on peut peut-être aussi songer à les arroser copieusement avant la récolte !……………….. s’il n’y a pas assez de rosée !
Il y a encore des aberrations au niveau pseudo-médical notamment, que chacun s’occupe de ce qu’il sait faire et les vaches seront bien gardées!
Voyez, chers amis du blog, que sur Internet, on peut y trouver n’importe quoi !
Voilà qui a mis de l’eau à mon moulin ….. Francisca ne dit pas toujours n’importe quoi, cette illustration m’a été amenée sur un plateau !
Pas sympa mon commentaire, mais que voulez-vous, je suis jardinier !! :tongue:
Francisca, quand tu parles des abeilles, tu parles des abeilles domestiques ou des insectes pollinisateurs en général ? Il existe tant et tant d’espèces d’hyménoptères butineurs … !
Oh! Bernard, je te parle des petites bêtes ailées qui nous fabriquent un si bon miel.
Comment veux-tu que je puisse non seulement reconnaître les insectes pollinisateurs et hyménopotères butineurs, mais en plus savoir à quelle distance ils volettent !
Je ne suis pas entomologiste moi, à part reconnaître quelques petites bestioles, je ne suis qu’un pauvre petit jardinier un peu ……….bêbête !!!!
Ah mince, j’aurais dû aller sur Wikipedia avant de te répondre, j’aurais fait la savante ! :w00t: :whistle:
Il y a déjà tellement d’espèces d’abeilles !!!!!!
Puits de science, ça c’est peu certain, et ce n’est pas de la modestie, mais à mon âge, pour avoir croisé quelques uns de ces puits, je sais que le mien est plus large que profond, un sorte d’étang ou de marais !
Mais Francisca, ta première remarque sur la distance de butinage est effectivement fondée, comme celle de Bernard d’ailleurs : je pense aux vrais bourdons notamment qui s’affairent dès le matin, bien plus tôt que les abeilles. Comme toi je ne connais pas leur rayon de prospection, mais en observant leur rapidité et leur puissance de vol, j’ose croire qu’ils peuvent aller loin.
Mais c’est surtout la distance à la première « carotte sauvage » (Daucus carota) qui me fait douter de la méthode. Cette plante est tellement commune que je crois bien difficile d’éviter un risque d’hybridation. Je ne suis pas un spécialiste des Ombellifères ou des Apiacées, leur nouveau patronyme, mais il s’agit d’une grande famille dont les inflorescences attirent énormément les insectes, alors contrôler les semences de carottes doit être bien plus complexe que chez les tomates !
Pour en revenir aux butineurs, ils sont effectivement nombreux, et si les abeilles domestiques en sont un « pool » important (elles exploitent d’ailleurs les carottes sauvages et la férule une autre ombellifère), il ne faut pas négliger de très nombreuses autres espèces parmi les diptères, les coléoptères ou les hyménoptères comme il est dit dans cet article.
Bref, si le facteur « pollinisation » est sûrement un paramètre à maîtriser pour le producteur de graines de carottes, d’autres facteurs interviennent. Un lien qui apporte d’autres informations, où l’on conseille d’ailleurs de détruire les carottes sauvages dans un périmètre conséquent, ambitieuse cette tâche !
http://www.itab.asso.fr/downloads/Fiches-techniques_semences/fiche-carotte.pdf
Mais de façon plus « humaine », je considère tout de même que cette volonté de contrôle est effrayante, et si je comprends l’effort raisonnable qui vise à conserver une variété intéressante, il me semble que si cet effort devient considérable, c’est que cette variété n’est pas assez naturellement « vivace. » Cela touche aussi au débat de la pureté des races, un sujet qui m’interroge au potager ! Ainsi, bien que je considère avec respect mes précieuses variétés en tenant comptes des efforts de sélection, il me semble que je dois chaque jour consentir ma faiblesse devant la nature.
La dérive génétique devrait donc être acceptée si elle est faible, elle renforcera alors la population, et si elle est trop importante, on se trouve loin de l’espèce fixée.
En gros, on retrouve le problème des hybrides F1 : ceux dont il est le plus souvent très hasardeux de semer la descendance (mais en raison de l’expression de génotypes présents) ; alors que semer des graines « stables » présente effectivement un « risque » différent, celui de voir ce génome appauvri ou enrichi, selon le pouvoir que l’on veut exercer sur la nature !
Le bonheur du jardinier n’est-il pas justement d’entretenir ou de créer des équilibres satisfaisants, de la terre nourricière à la terre cuite en quelque sorte ?
Grand merci Christophe pour ce long mail :wub:
« ….. je pense aux vrais bourdons notamment, qui s’affairent dés le matin, bien plus tôt que les abeilles … » C’est normal que ce soit les bourdons qui apportent le petit déjeuner au lit le matin !!!!!!
Avec ou sans miel ?!
J’abonde un peu en ton sens en ce qui concerne l’acceptabilité d’une possibilité de dérive génétique sur les espèces variétales lamda. Ceci dit, sur des variétés rares, très rares, en voie de disparition, je n’ai pas la même « largesse » d’esprit, car il est absolument indispensable pour la préservation d’une espèce ancienne d’avoir une rigueur très stricte, en gardant à l’esprit qu’on est quand même dépositaire d’un patrimoine, et ce patrimoine là, les semenciers ne pourront pas nous le dérober ! Ils pourront toujours compter sur les GEVES pour faire radier des espèces anciennes, mais, les jardiniers collectionneurs sont là, bien présents, et après tout, qu’importe que ce ne soit que par le biais du partage entre passionnés de jardinage et collectionneurs que nous pourrons maintenir des espèces confidentielles, perdues de vue. De vieux jardiniers ont conservé par devers eux, une multitude de légumes, herbes aromatiques ou médicinales, cultivés par leurs parents et grands parents. Ils ne sont pas toujours conscients de la richesse qu’ils ont préservée, que nous multiplierons et distribuerons à d’autres passionnés. Une chaîne de jardiniers est emmaillée, solide et solidaire, c’est le réveil de la biodiversité, et nous ne pouvons qu’en être excessivement heureux !
Pour moi, ce sera avec miel, merci ! :tongue:
Nos positions sont alors très proches, d’abord car je passe une part de mon temps à la conservation de la nature et ensuite parce que le travail des jardiniers est très très important, depuis quelques lustres !
Alors pour ce travail de fourmi (elles aussi travaillent dans l’intérêt de tous), je suis évidemment partant.
Mais je reste convaincu que le travail de sélection n’est pas qu’affaire de science et de génétique : histoire de goût !
Et de bon goût !!!
Bernard et moi sommes bien évidemment très heureux de t’enrôler dans cette aventure, que du bonheur ! :wub:
2011 sera une grande année, qu’on se le dise ! Aux armes jardiniers, à vos bêches, râteaux et cordeaux, les maillons sont soudés !
bonjour a tous,
je viens d’arriver sur ce site. Dont les commentaires m’ont tout d’abord supris en rapport a l’eloignement du sujet de depart. Puis je me suis rendus compte que finalement il n’en etais rien. c’est tout a fait en rapport que de parler pollution, polinisisation, Bio, travail, especes de cultures… ect. je trouve que ce site par le biais de tout ces commentaires deviens plutot très interressant. je suis actuellement dans mon lycée a rediger ce commentaire dans le cadre du cour, je dois realiser un exposé oral sur le sujet de la carotte. j’ai noter quelques elements de l’histoire de la carotte et ai moi aussi constater diverses fois la diversité du net. On peux tout a fait trouver tout et son contraire. Je ne sais pas si ce commentaire va pouvoir etre vraiment utile, mais voila, il est présent. je cultive parfois un petit jardin, diverses especes de legumes. J’essais en fait avec mon père de faire un maximum de decouverte, en plantant de vieilles espèces notament. de plus ( simple petite culture genérale) pour en revennir sur les abeilles, il me sembles bien que les abeilles soient les plus important polinisateurs, sans les quels nous ne pourrions cultiver ces multitudes d’espèce plus ou moin evoluée. ne dis t’on pas 4 ans a vivre sans les abeilles?
je remercie tout le monde pour ces commentaires et ce site, et assurer tous dans la vie, chaques gestes compte, petit a petit on ne peux qu’avancer. oui c’est bien souvent lorsque l’Homme es au bord de la fallaise qu’il ce rend compte qu’il peut etre humain et agir comme il faut. mais voila, l’avenir es ce que nous en faisons, petits et grand nous allons de l’avant si nous decidons d’agir pour.
finalement, plutot que désolé je ne puis vous le donner, le bizarre me conviens mieux ^^, bonne continuation a tous! je vais faire en sorte de ne pas perdre l’adresse de ce site…
Merci pour ton commentaire.
Tu as raison, sur le net, on trouve tout et son contraire. Pour moi, la référence sur ce sujet est ce livre publié chez Actes-Sud :
http://www.amazon.fr/carotte-panais-J%C3%A9r%C3%B4me-Goust/dp/2742732349
Lebizarre, c’est pas mal comme pseudo…
Travaillant avec des ados comme « pion » dans une école, ton commentaire me touche particulièrement. C’est plutôt bien de savoir que des jeunes peuvent encore s’intéresser au carottes…!!! (Autres que celles du porno) :whistle:
Je n’ai pas perdu l’adresse du site! (belle performance pour moi.. )
De rien pour ce qui es du commentaire. c’est normal a mon sens a partir du moment ou on estime que quelque chose es interressant et mérite réflexion, non?
Je suis content d’avoir eu des reponses si rapides, et vous en remercie. Content aussi d’avoir toucher! ^^ je prend note pour le livre, je le commanderais dès que j’aurais un peu de sous, mais il faut que je me trouve un petit boulot.
merci aussi du compliment sur le speudo..
quant au choix du sujet de cet exposé sur la carotte, il m’est venus spontanément… ( je n’ai en rien penser a celles du porno… Ce n’est pas mon genre… d’autant que les 3/4 de ce qu’on peux trouver de ce genre de chose sur le net es loin d’être recommandable.)
je viens d’avoir un petit commentaire de quelqu’un qui connait le livre, et me le conseille aussi, sa me motive encore plus. Donc voila, merci!
Puisqu’on parle de carottes, continuons …
Je suis très heureux d’avoir retrouvé une variété très ancienne que je croyais n’être plus disponible dans les catalogues. Il s’agit de la « blanche de Küttingen » qui est blanche (comme son nom l’indique), conique, très aromatique et qui pousse vite. J’ai profité de ma commande de cette variété chez Magellan pour commander des graines d’une variété violette complètement nouvelle pour moi, il s’agit de la carotte « rouge-sang ». A tester donc dans le jardin à Dupdup.
Un catalogue qui présente pas mal de variétés de carottes, c’est le catalogue Baumaux :
http://www.graines-baumaux.fr/ecatalogue/appli.html
(une fois que vous êtes sur la page, allez en haut dans le cadre « accès par page » et taper comme n° de page : 391 et vous arriverez directement à la première page consacrée aux carottes puis aux suivantes. On peut zoomer sur chaque page)
J’ai semé quelques carottes sous tunnel jeudi … Mon calendrier lunaire m’a dit que c’était le bon moment .
J’aimerai bien tenté la Carotte Jaune Du Doubs cette année !!
Je regarde et t’en envoie quelques dizaines de graines (pas plus car il m’en reste peu).
Merci Bernard !!
Peut on récolter soi-même les graines de carottes dans le potager ?
Oui, mais les carottes sont des plantes bisanuelles, elles ne fleurissent et ne viennent à graines que la deuxième année. Il faut rentrer les carottes dans un silo à la fin du premier automne et les remettre en terre au printemps, en faisant soin d’isoler les fleurs par un voile pour éviter une hybridation avec les carottes sauvages.
Il arrive parfois qu’une ou deux carottes produisent des graines dès la première année. Ce serait une erreur des les récolter car cela reviendrait à sélectionner des carottes qui montent en graines très rapidement.
Yves, aïe aïe aïe, j’ai oublié de commander mes graines de « jaune du Doubs » car je croyais qu’il m’en restait. Et je ne pense pas refaire une commande à Baumaux uniquement pour un seul sachet. Je t’en enverrai donc l’an prochain.
Par contre je t’envoie un petit mélange de variétés différentes (il doit y avoir 6 ou 7 variétés dans ce mélange que j’avais confectionné moi-même, dont forcément la jaune du Doubs). Je t’envoie également des graines de carotte violette « rouge sang », de « blanche de Küttingen » et de « gerber goliath » qui est une carotte géante jaune. A toi de les tester.
Et bien , ça en fait de belles couleurs pour mes salades de légumes et ragouts !!!
Merci beaucoup Bernard … Certainement que je vais tester ces semis, et avec plaisir !! Je te tiendrai au courant du résultat !!
:happy:
Je vais finir par avoir un problème de place dans le jardin pour mon potager …. Tu m’as toujours dit que de nos jour , il est bon d’avoir un petit coin de terre ne sait on jamais . Et bien , ça me trotte dans la tête cette idée de trouver ce petit coin de terre pour y faire un potager un peu plus spacieux . C’est quand même dingue d’avoir autant de terre autour de chez moi qui ne servent qu’à faire pousser du maïs pour l’élevage ….
:getlost:
Bon , On pourrait en parler des heures de ce sujet là !!
Et ça va être l’heure de l’apéro …
Déjà l’heure de l’apéro à 10h32 ? :wassat:
Y at-il un décalage horaire entre le fin fond du Finistère et le reste du pays ? :biggrin:
Non. En tous les cas, y’a pas de décalage entre le fin fond du Finistère et le fin fond de la Franche-Comté ! :sick:
Ah bon ?
Pour moi l’apéro, moment essentiel de la journée :biggrin: , c’est plutôt à 11h30 voir 11h si on est vraiment en manque !
Mais 10h30, franchement, je ne pense pas que cela me soit déjà arrivé.
Et pourtant, je suis :blush: relativement accro aux apéros.
re bonjour!
merci encore des informations pour mon exposé, j’ai pu reussir un bon exposé! et avoir une bonne note, de suis plutot très satisfait, donc merci beaucoup…
je vais bientot demenager et très probablement avoir un jardin potager, si cela ce fait, je vais beaucoup jardiner, et planter des carottes! serais t’il possible d’avoir des information sur d’anciennes variété, pour encore faire des decouvertes! merci d’avance!
et oui l’apero, c’est important! :angel:
bonne fin de weekend
je* et ?* pardon pour les fautes…
:wub: :wub: :wub: :wub: :wub: :wub: :wub: :wub: :wub: :wub: :wub: :wub: :tongue: :blink: :alien: :alien: :alien: :alien: :alien: :alien: :angry: :angry: :angry: :angry: :angry: :angry: :whistle: :wub:
:cwy: :cwy: cool la carotte c bon