Allez, une bonne pub pour l’alimentation bio (sur une parodie de « la guerre des étoiles »), pourquoi pas ? (merci à Christophe qui m’a fait connaître cette vidéo).
27 réflexions au sujet de “Petit page de pub bio”
PETIT SAMEDI MUSICAL complètement envouté par l’Aria de la Cantate BWV 127 de JS Bach sur CD IV-21, de l’intégrale « Brillant » (155 CD : 75,99 Euros)
WINNIPEG – L’aspect sécuritaire des ampoules électriques à faible
consommation d’énergie fait l’objet d’une étude pour déterminer si elles émettent des rayons ultraviolets potentiellement nocifs.
Extrait du quotidien « L’Acadie Nouvelle » du 24/01/09, p.24
Pour lire la suite, faîte Capacadie.com et téléchargez le PDF (8mn)
Tiens, ça m’a donné envie de l’écouter et je viens de mettre cette cantate sur ma platine, mais dans la version de Gustav Leonhardt. Très beau. Les deux premiers mots qui me viennent à l’esprit sont « serein » et « crépusculaire ».
Je l’ai passée plusieurs fois : parvenir à oublier qu’on écoute pour enfin entendre…
Je parlais d’envoutement, je confirme.
Est-ce que par hasard vous auriez un lien nous permettant d’écouter puis …entendre cette Aria de la Cantate BWV 127 de JS Bach sur CD IV-21… ? je ne l’ai pas trouvée parmi mes CD, et sur DEEZER impossible de la repérer !
Voilà une bonne idée de cadeau pour le Noël prochain !
Et merci les garçons pour le lien…! :kissing:
C’est de la musique BIO ça !!!!! :whistle:
Oui de la musique que l’on trouve en bac, en bach bio … :tongue:
alors, les gars, je trépigne, aucun lien pour Bach ?
La vidéo n’est pas très bien enregistrée, mais voici quand même l’air de soprano de la cantate BWV 127. Bon, l’image n’est pas forcément un plus … http://www.youtube.com/watch?v=2D9mMLJdgRQ
Effectivement, ni le son ni l’image de cette vidéo n’ont d’intérêt. Je crois que découvrant cet aria dans de telles conditions, je ne l’aurais pas apprécié.
De façon générale, je pense que je suis aussi peu fait pour écouter la peinture que pour regarder la musique. Et lorsque cette dernière m’emporte vraiment j’aurais tendance à ne plus voir grand chose (à part les flammes tranquilles dans mon foyer, ou la chat qui somnole indifférent à tout sinon peut être lui aussi à la musique…).
Je serais proche de l’idée que la musique, plus elle se donne à voir, moins elle donne à écouter. Mais le courant dominant ne va tellement pas en ce sens que ce sentiment n’engage assurément que moi.
Plutôt d’accord avec toi Robert sur le fait que l’image n’apporte rien (surtout en classique d’ailleurs), sauf que sur un blog, le meilleur moyen de faire connaître un artiste, c’est quand même de mettre des vidéos … Je ne vois pas vraiment d’autre solution, mon premier souci étant avant tout de faire partager …
Par contre, concernant le courant dominant, je pense que la génération jeune n’accorde que peu d’importance aux images et qu’elle est, au contraire, dans une logique de dématérialisation complète de la musique (avoir par exemple toute sa discothèque en mp3 sur son ipod) alors que les personnes de ma génération attachaient une certaine importance à l’existence de belles pochettes.
C’est un peu comme lire un bon bouquin et voir le film ensuite , on est souvent frustré car on avait avec le bouquin , rêvé , imaginé des scènes , et les images qui défilent devant nos yeux ne reflètent en rien à notre propre perception de l’oeuvre en question .
Je comprends bien ton intention, Bernard, en mettant des vidéo sur le blog. C’est ce que je fais à l’occasion moi-même pour tel ou telle chanteuse.
Mais j’aime, tu le sais, que les gens qui chantent donnent plus à entendre qu’à voir et souvent le « cinéma » qu’ils font m’empêche carrément d’entendre leur musique.
Un modèle : Malvosio. Il chante sans fioriture gestuelle. C’est très beau musicalement et d’une grande discrétion de l’apparaître. J’aime.
Et ils sont comme ça nombreux qui, de Brassens à Alison Krauss cultivent le fond et se moquent d’en rajouter dans le paraître.
Pour la musique classique, je suis plus rigoureux encore. Autant je trouve intéressant de voir une répétition d’orchestre ou une « master-class » d’un ténor, d’une soprane… autant je préfère de loin écouter (dans le silence du regard) un quatuor, que de voir les personnes qui l’interprètent.
Il me semble que la musique me pénètre davantage dans l’écoute pure que dans la situation de visionnement.
Je fais un cas à part des films musicaux où la mise en scène est en elle-même une interprétation visuelle de la musique. Ainsi du film « Alexandre Nevski » d’Eisenstein (musique de Prokofiev écrite pour le film), Tous les matins du monde » d’Alain Corneau, ou bien d' »Amadeus » de Milos Forman et de bien d’autres encore.
J’aime également, dans leur diversité, la gestuelle de Léo Ferré, Brel, Piaf, Barbara parce qu’elle vient davantage du plus profond de leur être que d’une quelconque volonté d’épater la galerie.
Hélas, classique ou pas, certains interprètent se sentent obligés à des simagrées de plaisir et/ou de douleur qui m’empêchent réellement de, tout simplement, les écouter.
Sans doute d’autres approches sont possibles. En tout cas, j’ai tenté de décrite la mienne et serais heureux de découvrir qu’il en puisse y aller autrement
Je dirais : 90% d’accord avec toi. Les 10% restants, ce sont les choses visuelles que j’aime bien tout de même : les doigts qui courent sur le clavier, les muscles du visage qui se contractent à chaque coup de contrebasse, la complicité qui transparaît d’un duo entre deux musiciens (sourires en coin …). Et puis visuellement, j’aime revoir les visages de Brassens, de Brel ou de Caussimon. C’est un plus pour moi.
Je pense aussi que, sur un blog, les vidéos permettent plus la discussion entre nous. Je ne suis pas certain que l’on aurait autant échanger sur Joe Cocker s’il n’y avait eu que le son. Sa prestation était très belle sur le plan visuel.
Petit ajout à mon texte. C’est peut-être pour les grands artistes que l’image apporte un plus. Rappelons-nous cette sublime prestation (et cette belle manière de filmer) de Sonny Boy Williamson : http://www.youtube.com/watch?v=e2jOaYkPvug
Oui, je sais, ça fait quatre fois que je la mets … mais en vieillissant, on radote, non ?
Et tu fais comment pour nous présenter le mime Marceau ! :ninja:
Sonny Boy Williamson est seul.
Sait-il qu’il même qu’est filmé ? En tout cas, il s’en tamponne. La caméra est parfaitement discrète et lui se comporte comme si elle n’était pas là.
1963/2009 : 46 ans et absolument rien n’a vieilli dans ce beau document.
L’exemple parfait de la vidéo musicale que j’appelle de mes voeux.
Sur de telles bases, tu peux radoter tant que tu voudras. Nous serons deux à le faire.
En 1973-74…, j’étais ami intime d’une des gloires bisontines de la guitare rock dont peut être quelques uns se souviennent encore : Pierre Valy.
Pierre était l’ami et l’élève assidu de Marcel Dadi. Il passait ses jours à jouer et nous étions plusieurs à Besançon à nous régaler de sa musique.
Il jouait assis la tête penchée sur son instrument, le visage caché par ses longs cheveux noirs. Entre deux morceaux, Pierre sortait de la musique pour retrouver ses potes. Il posait souvent sa guitare, comme s’il voulait se défaire de ce qui pendant un moment l’avait mis à part du restant des mortels. Aussi l’aimions-nous comme l’un des nôtres, simple et chaleureux. Le contraire d’une vedette. Je ne l’ai pas vu une seule fois se dandiner de la bouche, du regard ou du cul. Mieux encore, Pierre se moquait des groupes concurrents et un de ses grands numéros comiques était de les imiter. Pour cela, il le faisait en tenant une guitare imaginaire et se livrait à toutes les contorsions du corps si fréquentes chez certains de ses confrères. Sa pantomime nous lavait l’esprit de toutes ces inutiles fioritures… L’instant d’après Pierre se rasseyait et de nouveau caché de nos regards, il emportait nos coeurs.
C’est en mémoire de lui et de tout ce qu’il m’a appris alors que je reste fidèle à certains traits de l’interprétation musicale.
NB. Si un lecteur de ce commentaire avait des nouvelles de Pierre Valy ou de sa compagne de l’époque Annick Matthey, je serait tellement content de retrouver leur trace.
Désolé, encore une erreur :
2ème ligne : Lire « Sait-il même qu’il est filmé ? »
Merci.
Faut pas déconner : c’est pas aussi simpliste que dans la guerre des étoiles !
Non je n’ai pas vu le film , j’en ai juste entendu parler pour le Festival Natur’Armor qui se déroule ce Week-end à Dinard , le film y sera diffusé et Jean Paul Jaud le réalisateur y sera présent .
Cette association est là pour faire découvrir la biodiversité des merveilles de la nature , dans notre environnement immédiat .
Vert de rage dirait un écolo.
C’est ce que je pourrais ressentir à l’issue de cette journée au travail rythmée par le doux tic-tac de ma Rolex (j’ai craqué !).
Je travaille dans un établissement spécialisé, comme instituteur, auprès de jeunes de 6 à 18 ans, déficients intellectuels légers. Nous avons entamé une réflexion sur l’alimentation biologique dans notre établissement. Un audit y a été conduit notamment sur cette piste.
Eh bien tenez-vous bien. A l’heure où sort un film qui s’intitule « Quand nos enfants nous accuseront » qui relate l’engagement d’une commune pour une cantine bio, nos perspectives à nous sont les suivantes :
– pas de traçabilité suffisante des produits bio
– les produits bio sont infestés de petites bêtes
– le beurre que nous fournissons aux enfants est OBLIGATOIREMENT issu des stocks de la communauté européenne « because » surproduction. La plaquette de beurre que m’ont montré les cuisiniers porte la mention « interdit à la vente ».
Je passe le détails mais j’en conclue les choses suivantes :
– le puissant lobby des ultra-productivistes noyaute le marché des collectivités (grâce à des textes réglementaires d’ailleurs)
– nos enfants bouffent le beurre et le lait le plus pourri de l’Europe avec interdiction de consommer des produits sains pourtant accessibles sans problème de conservation
– les produits sains (c’est à dire ceux qui intéressent les insectes par exemple) sont jugés suspects au contraire de produits complètement envahis par les pesticides et les métaux lourds ou es OGM… car la loi le favorise. Ça s’appelle marcher sur la tête.
L’aspect santé est totalement gommé à l’heure où l’aluminium, les pesticides et les OGM sont de plus en plus clairement incriminés dans des études sur les maladies de notre civilisation (Alzheimer, Parkinson par exemple).
Je juge criminelle cette façon de faire à l’image des anciennes histoires d’amiante.
Vert de rage… vive la désobéissance civile qui est à la portée des individus mais pas des collectivités (cherchez l’erreur). Pauvres déficients qui n’y verront rien.
Chapeau bas à la mairie de Barjac dans un tel contexte.
PETIT SAMEDI MUSICAL complètement envouté par l’Aria de la Cantate BWV 127 de JS Bach sur CD IV-21, de l’intégrale « Brillant » (155 CD : 75,99 Euros)
WINNIPEG – L’aspect sécuritaire des ampoules électriques à faible
consommation d’énergie fait l’objet d’une étude pour déterminer si elles émettent des rayons ultraviolets potentiellement nocifs.
Extrait du quotidien « L’Acadie Nouvelle » du 24/01/09, p.24
Pour lire la suite, faîte Capacadie.com et téléchargez le PDF (8mn)
Tiens, ça m’a donné envie de l’écouter et je viens de mettre cette cantate sur ma platine, mais dans la version de Gustav Leonhardt. Très beau. Les deux premiers mots qui me viennent à l’esprit sont « serein » et « crépusculaire ».
Je l’ai passée plusieurs fois : parvenir à oublier qu’on écoute pour enfin entendre…
Je parlais d’envoutement, je confirme.
Est-ce que par hasard vous auriez un lien nous permettant d’écouter puis …entendre cette Aria de la Cantate BWV 127 de JS Bach sur CD IV-21… ? je ne l’ai pas trouvée parmi mes CD, et sur DEEZER impossible de la repérer !
Voilà une bonne idée de cadeau pour le Noël prochain !
Et merci les garçons pour le lien…! :kissing:
C’est de la musique BIO ça !!!!! :whistle:
Oui de la musique que l’on trouve en bac, en bach bio … :tongue:
alors, les gars, je trépigne, aucun lien pour Bach ?
La vidéo n’est pas très bien enregistrée, mais voici quand même l’air de soprano de la cantate BWV 127. Bon, l’image n’est pas forcément un plus …
http://www.youtube.com/watch?v=2D9mMLJdgRQ
Effectivement, ni le son ni l’image de cette vidéo n’ont d’intérêt. Je crois que découvrant cet aria dans de telles conditions, je ne l’aurais pas apprécié.
De façon générale, je pense que je suis aussi peu fait pour écouter la peinture que pour regarder la musique. Et lorsque cette dernière m’emporte vraiment j’aurais tendance à ne plus voir grand chose (à part les flammes tranquilles dans mon foyer, ou la chat qui somnole indifférent à tout sinon peut être lui aussi à la musique…).
Je serais proche de l’idée que la musique, plus elle se donne à voir, moins elle donne à écouter. Mais le courant dominant ne va tellement pas en ce sens que ce sentiment n’engage assurément que moi.
Plutôt d’accord avec toi Robert sur le fait que l’image n’apporte rien (surtout en classique d’ailleurs), sauf que sur un blog, le meilleur moyen de faire connaître un artiste, c’est quand même de mettre des vidéos … Je ne vois pas vraiment d’autre solution, mon premier souci étant avant tout de faire partager …
Par contre, concernant le courant dominant, je pense que la génération jeune n’accorde que peu d’importance aux images et qu’elle est, au contraire, dans une logique de dématérialisation complète de la musique (avoir par exemple toute sa discothèque en mp3 sur son ipod) alors que les personnes de ma génération attachaient une certaine importance à l’existence de belles pochettes.
C’est un peu comme lire un bon bouquin et voir le film ensuite , on est souvent frustré car on avait avec le bouquin , rêvé , imaginé des scènes , et les images qui défilent devant nos yeux ne reflètent en rien à notre propre perception de l’oeuvre en question .
Je comprends bien ton intention, Bernard, en mettant des vidéo sur le blog. C’est ce que je fais à l’occasion moi-même pour tel ou telle chanteuse.
Mais j’aime, tu le sais, que les gens qui chantent donnent plus à entendre qu’à voir et souvent le « cinéma » qu’ils font m’empêche carrément d’entendre leur musique.
Un modèle : Malvosio. Il chante sans fioriture gestuelle. C’est très beau musicalement et d’une grande discrétion de l’apparaître. J’aime.
Et ils sont comme ça nombreux qui, de Brassens à Alison Krauss cultivent le fond et se moquent d’en rajouter dans le paraître.
Pour la musique classique, je suis plus rigoureux encore. Autant je trouve intéressant de voir une répétition d’orchestre ou une « master-class » d’un ténor, d’une soprane… autant je préfère de loin écouter (dans le silence du regard) un quatuor, que de voir les personnes qui l’interprètent.
Il me semble que la musique me pénètre davantage dans l’écoute pure que dans la situation de visionnement.
Je fais un cas à part des films musicaux où la mise en scène est en elle-même une interprétation visuelle de la musique. Ainsi du film « Alexandre Nevski » d’Eisenstein (musique de Prokofiev écrite pour le film), Tous les matins du monde » d’Alain Corneau, ou bien d' »Amadeus » de Milos Forman et de bien d’autres encore.
J’aime également, dans leur diversité, la gestuelle de Léo Ferré, Brel, Piaf, Barbara parce qu’elle vient davantage du plus profond de leur être que d’une quelconque volonté d’épater la galerie.
Hélas, classique ou pas, certains interprètent se sentent obligés à des simagrées de plaisir et/ou de douleur qui m’empêchent réellement de, tout simplement, les écouter.
Sans doute d’autres approches sont possibles. En tout cas, j’ai tenté de décrite la mienne et serais heureux de découvrir qu’il en puisse y aller autrement
Je dirais : 90% d’accord avec toi. Les 10% restants, ce sont les choses visuelles que j’aime bien tout de même : les doigts qui courent sur le clavier, les muscles du visage qui se contractent à chaque coup de contrebasse, la complicité qui transparaît d’un duo entre deux musiciens (sourires en coin …). Et puis visuellement, j’aime revoir les visages de Brassens, de Brel ou de Caussimon. C’est un plus pour moi.
Je pense aussi que, sur un blog, les vidéos permettent plus la discussion entre nous. Je ne suis pas certain que l’on aurait autant échanger sur Joe Cocker s’il n’y avait eu que le son. Sa prestation était très belle sur le plan visuel.
Petit ajout à mon texte. C’est peut-être pour les grands artistes que l’image apporte un plus. Rappelons-nous cette sublime prestation (et cette belle manière de filmer) de Sonny Boy Williamson :
http://www.youtube.com/watch?v=e2jOaYkPvug
Oui, je sais, ça fait quatre fois que je la mets … mais en vieillissant, on radote, non ?
Et tu fais comment pour nous présenter le mime Marceau ! :ninja:
Sonny Boy Williamson est seul.
Sait-il qu’il même qu’est filmé ? En tout cas, il s’en tamponne. La caméra est parfaitement discrète et lui se comporte comme si elle n’était pas là.
1963/2009 : 46 ans et absolument rien n’a vieilli dans ce beau document.
L’exemple parfait de la vidéo musicale que j’appelle de mes voeux.
Sur de telles bases, tu peux radoter tant que tu voudras. Nous serons deux à le faire.
En 1973-74…, j’étais ami intime d’une des gloires bisontines de la guitare rock dont peut être quelques uns se souviennent encore : Pierre Valy.
Pierre était l’ami et l’élève assidu de Marcel Dadi. Il passait ses jours à jouer et nous étions plusieurs à Besançon à nous régaler de sa musique.
Il jouait assis la tête penchée sur son instrument, le visage caché par ses longs cheveux noirs. Entre deux morceaux, Pierre sortait de la musique pour retrouver ses potes. Il posait souvent sa guitare, comme s’il voulait se défaire de ce qui pendant un moment l’avait mis à part du restant des mortels. Aussi l’aimions-nous comme l’un des nôtres, simple et chaleureux. Le contraire d’une vedette. Je ne l’ai pas vu une seule fois se dandiner de la bouche, du regard ou du cul. Mieux encore, Pierre se moquait des groupes concurrents et un de ses grands numéros comiques était de les imiter. Pour cela, il le faisait en tenant une guitare imaginaire et se livrait à toutes les contorsions du corps si fréquentes chez certains de ses confrères. Sa pantomime nous lavait l’esprit de toutes ces inutiles fioritures… L’instant d’après Pierre se rasseyait et de nouveau caché de nos regards, il emportait nos coeurs.
C’est en mémoire de lui et de tout ce qu’il m’a appris alors que je reste fidèle à certains traits de l’interprétation musicale.
NB. Si un lecteur de ce commentaire avait des nouvelles de Pierre Valy ou de sa compagne de l’époque Annick Matthey, je serait tellement content de retrouver leur trace.
Désolé, encore une erreur :
2ème ligne : Lire « Sait-il même qu’il est filmé ? »
Merci.
Du mal à parler après avoir vu cela :
http://nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/bande-annonce.html
Après ça peut on encore se poser des questions sur le BIO ou pas BIO ?
Tu as vu la bande-annonce ou le film en entier ?
Oui Yves et pour la raison suivante selon notre cher canard :
http://vegeweb.org/viewtopic.php?pid=65658
Faut pas déconner : c’est pas aussi simpliste que dans la guerre des étoiles !
Non je n’ai pas vu le film , j’en ai juste entendu parler pour le Festival Natur’Armor qui se déroule ce Week-end à Dinard , le film y sera diffusé et Jean Paul Jaud le réalisateur y sera présent .
Cette association est là pour faire découvrir la biodiversité des merveilles de la nature , dans notre environnement immédiat .
Vert de rage dirait un écolo.
C’est ce que je pourrais ressentir à l’issue de cette journée au travail rythmée par le doux tic-tac de ma Rolex (j’ai craqué !).
Je travaille dans un établissement spécialisé, comme instituteur, auprès de jeunes de 6 à 18 ans, déficients intellectuels légers. Nous avons entamé une réflexion sur l’alimentation biologique dans notre établissement. Un audit y a été conduit notamment sur cette piste.
Eh bien tenez-vous bien. A l’heure où sort un film qui s’intitule « Quand nos enfants nous accuseront » qui relate l’engagement d’une commune pour une cantine bio, nos perspectives à nous sont les suivantes :
– pas de traçabilité suffisante des produits bio
– les produits bio sont infestés de petites bêtes
– le beurre que nous fournissons aux enfants est OBLIGATOIREMENT issu des stocks de la communauté européenne « because » surproduction. La plaquette de beurre que m’ont montré les cuisiniers porte la mention « interdit à la vente ».
Je passe le détails mais j’en conclue les choses suivantes :
– le puissant lobby des ultra-productivistes noyaute le marché des collectivités (grâce à des textes réglementaires d’ailleurs)
– nos enfants bouffent le beurre et le lait le plus pourri de l’Europe avec interdiction de consommer des produits sains pourtant accessibles sans problème de conservation
– les produits sains (c’est à dire ceux qui intéressent les insectes par exemple) sont jugés suspects au contraire de produits complètement envahis par les pesticides et les métaux lourds ou es OGM… car la loi le favorise. Ça s’appelle marcher sur la tête.
L’aspect santé est totalement gommé à l’heure où l’aluminium, les pesticides et les OGM sont de plus en plus clairement incriminés dans des études sur les maladies de notre civilisation (Alzheimer, Parkinson par exemple).
Je juge criminelle cette façon de faire à l’image des anciennes histoires d’amiante.
Vert de rage… vive la désobéissance civile qui est à la portée des individus mais pas des collectivités (cherchez l’erreur). Pauvres déficients qui n’y verront rien.
Chapeau bas à la mairie de Barjac dans un tel contexte.
Il y a encore du chemin à faire vu le texte de loi actuellement discuté…
https://www.bastamag.net/Le-bio-la-sante-et-le-climat-tout-bonnement-oublies-par-le-nouveau-projet-de
L’intérêt général contre l’industrie agroalimentaire, c’est toujours la même histoire : celle du pot de terre contre le pot de fer. :angry: