Je découvre sans cesse de nouveaux visiteurs attirés par la lampe extérieure de la maison. Moi qui ne m’étais jamais intéressé aux papillons nocturnes, je suis servi … ! J’ai l’impression de découvrir un nouveau monde dont j’avais à peine conscience de la richesse.
La doloire (appelée aussi Phalène linéolée, Plagodis dolobraria) me fait parfois l’honneur d’une visite. Le dessin des ailes est typique et il est difficile de la confondre avec d’autres espèces.
La chenille de ce papillon est difficile à trouver car elle ressemble à une brindille morte. C’est sur les rameaux de chêne pédonculé, de hêtre, de tilleul ou de prunellier qu’il faudrait la chercher. Le papillon adulte adore les pentes broussailleuses et semble encore assez commun en France.
Un autre papillon est étonnant. Il s’agit du ptérophore blanc (pterophorus pentadactylus). Vous ne trouvez pas qu’il ressemble à une réincarnation du Christ ou plutôt à son fantôme ? Heureusement qu’il y a la vitre entre nous … !
Il s’agit là aussi d’un papillon commun. Ses oeufs sont pondus sur les feuilles de liseron. Les chenilles se développent parfois très vite et donnent une nouvelle génération d’adultes dès le mois d’août, mais la plupart du temps elles ne se nymphosent (ressuscitent ?) qu’au printemps suivant (à Pâques ?).