Petit dimanche musical inhabituel – actualité oblige – consacré à la musique du Tibet. Avec tout d’abord une vidéo d’un artiste que m’a fait connaître Oetincelleo et qui s’appelle Norbu :
Mais aussi Gongbo Dondrob, Yudrug Group, Chungdri Jampa, Ghadan and Lobsang, et Techung Ser Gi Tung Pho. Bon dimanche dans les hauteurs himalayennes !
Très agréable façon de commencer le dimanche, avec ces musiques et images du toit du monde, ou poussent le colza, les tulipes et les drapeaux à prières.
Est-ce que tu as remarqué que dans deux vidéos différentes, il y a la même image d’une seule tulipe rouge qui dépasse au milieu d’un champ de tulipes jaunes ?
Bon, il est temps de redescendre de ces hauteurs et d’aller préparer le petit déjeuner !
Bon dimanche à tous.
Justement, il y a un article sur leMonde de ce matin :
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/03/22/chine-et-tibet-une-si-longue-histoire_1026383_3216.html#ens_id=1020806
Oui, c’est bien pour ça que la question tibétaine est si compliquée.
L’histoire entre la Chine et le Tibet est une longue histoire.
Je vais commander le livre de Katia Buffetrille, « Le Tibet est-il chinois ? ».
Il y a beaucoup de personnes qui considèrent (et pas que des chinois), que cette question relève d’une question interne à la Chine et que l’on ne doit pas s’ingérer dans les affaires chinoises.
Les chinois, eux, (propagande aidant), voient les tibétains comme nous même voyons les corses ou les basques … et les moines tibétains comme de violents casseurs !!!
Que pourrions nous faire ? A part écrire des commentaires dans des blogs !
de quoi parlent ces chansons?
j’aimerais bien savoir.
Dodo, peut-être qu’Oetincelleo pourrait répondre à ta question. Je sais qu’elle sait dire « je t’aime » en tibétain. Peut-être qu’elle sait aussi d’autres mots, d’autant plus qu’elle parraine une jeune fille tibétaine.
Dis Oetincelleo, tu nous en parles de ta filleule ?
Tashi Delek (bonjour tibétain)
Ma filleule s’appelle Tenzin Choekyi.
Son père est Tsering Wangchuk et sa mère Tenzin Dolker.
Elle a maintenant 15 ans.
Sa famille vit dans un camp de réfugiés tibétains au Ladakh.
Ce parrainage, que j’ai commencé en 1995, alors qu’elle avait deux ans, a pour but de lui permettre d’étudier.
L’association qui met en place ces parrainages est la Fondation Alexandra David-Neel, à Dignes les Bains (Alpes de Hte Provence) mais il y a une foule d’associations par lesquelles on peut passer.
Une fois par an, je reçois de la Fondation un compte-rendu de l’argent envoyé aux différents camps de réfugiés en Inde.
Trois ou quatre fois par an, je reçois une lettre de Tenzin (en anglais).
Parfois, une photo l’accompagne.
Au début, ces lettres se résumaient à un gribouillage mais maintenant, ce sont de grandes et belles lettres.
Quand à moi, je lui écris quatre fois par an (en anglais aussi) et lui envoie quelques photos de ma famille, qu’elle me réclame souvent.
Tous les ans je reçois un relevé de ses notes scolaires et une fois par trimestre, une lettre de la responsable du « SOS tibetan children’s village » dans lequel Tenzin va à l’école.
D’après ce que j’ai compris, « my god daughter » ne retrouve sa famille que pour les vacances scolaires.
J’ai bien l’intention d’aller la voir dans les années qui viennent.
J’attendais qu’elle soit suffisamment grande pour que la rencontre soit intéressante et je crois bien que ce jour approche.
Il est aussi possible de parrainer un jeune moine tibétain pour qu’il puisse étudier dans un monastère ou une personne âgée sans ressources pour qu’elle puisse vivre décemment, avec l’Amitié franco-tibétaine, (île St Louis à Paris).
Tashi Delek (Au revoir tibétain)
Quelle belle découverte!
Et quelle leçon de simplicité; on est loin des shows multipliant les effets lumineux et les girls plus ou moins dénudées.
Plusieurs choses m’ont frappée (outre la beauté des paysages que semblent célébrer les chansons) : la présence des tulipes, la similitude que l’on peut trouver avec les types indiens (d’amérique du nord ou du sud), et surtout, … la divine beauté des gens.
Vous avez remarqué? Surtout celle des amateurs de bordeaux (3è vidéo). Il y a une certaine douceur sur les visages qui ajoute à la beauté pure.
Bon, une journée qui commence bien!
« La divine beauté des gens » dit Brind’paille.
OUI, OUI, OUI, ils sont divinement beaux … Ils m’ont toujours fait craquer !
Et j’ai aussi remarqué depuis longtemps la similitude des traits et expressions entre indiens de Bolivie et du Tibet.
Il y a un petit village en Bolivie qui s’appelle Tarabuco et où les habitants ressemblent étrangement aux tibétains (qui ne ressemblent pas du tout au chinois, soit dit en passant !).
Est-ce étonnant puisque l’Amérique a été peuplée à l’origine, à partir du Détroit de Béring, par des asiatiques ?
Une rencontre au sommet qui pourrait relancer la cause tibétaine :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20100218.OBS7287/le_dalai_lama_assure_quil_a_recu_le_soutien_de_barack_o.html
Il ne faut pas rêver …
L’indépendance du Tibet, c’est raté, cela n’arrivera plus, Barak Obama ou pas.
Le Tibet que nous idéalisons n’existe plus de toute façon.
On ne revient pas en arrière.
Dans la réalité, la composante temps n’avance que dans une seul sens.
De toute façon, beaucoup de choses que nous idéalisons n’existent plus. Ou alors seulement dans nos têtes. Rêvons donc d’un idéal qui soit sans relation avec le passé …
Bien dit …
Tu as raison Bernard !
Est-ce que nous autres occidentaux n’idéalisons pas trop la vie au Tibet telle qu’elle existait avant l’arrivée des Chinois ? La réalité était-elle si drôle que ça ?
Tout comme la vie des indiens (d’Amérique) ou des inuits, par exemple, que nous idéalisons.
C’était une vie dure pourtant mais il y avait malgré tout quelque chose que nous même avons perdu.
Et que l’on ne retrouvera pas.
Peut-être que malgré cette vie difficile, ils étaient satisfaits de leur sort alors qu’aujourd’hui, la plupart des hommes sont insatisfaits.
Comme je l’ai déjà dit ci-dessus, le cours du temps ne s’inverse pas même si parfois, on aimerait bien.
Aux nostalgiques du temps passé: Je viens de regarder le film « le temps des porte-plume » de Daniel Duval. J’ai adoré. En plus d’une histoire minimaliste, c’est une plongée dans la campagne française en 1954. Somptueux.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18411286&cfilm=108699.html