9 réflexions au sujet de “Petite devinette (5)”

  1. OK, mais comme hier c’était la journée de la femme … il y aura peut-être du changement ? LOL.

  2. Oetincello, je vois donc que c’est encore toi qui as gagné. Merci d’avoir juste montré que tu avais trouvé la solution tout en laissant aux autres la possibilité de continuer à chercher.

  3. Oui, la réponse est la suivante : ce sont les trois seules assemblées départementales (conseils généraux) 100% masculines.

  4. Autre statistique qui pourrait être intéressante :
    – le nombre de femmes à la tête d’un conseil général
    – le nombre de femmes à la tête d’une commune ou adjointe
    Vous avez remarqué comme moi sans doute l’absence édifiante des femmes présentées comme titulaires lors du renouvellement des conseillers généraux; ce qui fait que j’ai voté pour le PR … parce que c’était le seul à présenter une femme (le maire de Marchaux).
    Bon, je la connaissais et j’estime aussi qu’elle est largement aussi compétente que son homologue PS (qui, entre nous, aurait aussi bien fait de présenter sa suppléante en tête de liste, très compétente elle aussi … et plus jeune!).
    Et vous, qu’en pensez-vous?

  5. – Sur le site Femmes maires de France :

    3 946 femmes Maires
    Sur 36 683 communes françaises, et donc 36 683 édiles, en date des dernières Municipales de 2001, on décompte 3 946 femmes Maires, soit un « poil » plus que 10 % : 10, 7 %. Précisons encore que cette proportion n’atteint que 6, 7 % pour les communes de plus de 3.5000 habitants. Elles étaient 5, 5 % en 1989 et tout juste 1 % en 1959.
    Jackpot pour l’Aube : le département compte la plus forte proportion de femmes maires, 14 % soit 43 mairesses sur 433 Maires au total et carton rouge pour la Région Alsace qui ne compte que 6 % de femmes maires, soit 54 sur 903 communes…
    Les femmes maires sont d’abord des retraitées (22 %), sans profession (21 %), puis cadres ou professions intellectuelles supérieures (18 %). A noter que 31 % des hommes maires sont retraités, 23 % cadres etc., et 18 % agriculteurs exploitants…
    Parallèlement, on dénombre à l’heure actuelle pas moins de 31 % de conseillères municipales, trois fois plus qu’en 1977. On note une nette croissance de leur nombre à compter des années 80, l’effet « mayonnaise » de la loi sur la parité probablement…

    – Les conseils généraux :
    Part des femmes
    1958 : 0,7 1961 : 1,1 1964 : 1,1 1967 : 2,3 1970 : 1,3 1973 : 2,8
    1976 : 2,3 1979 : 4,3 1982 : 3,8 1985 : 4,2 1988 : 4,1 1992 : 5,6
    1994 : 5,4 1998 : 8,3 2001 : 9,8 2004 : 11,1

    – DÉLÉGATION AUX DROITS DES FEMMES ET À l’ÉGALITÉ DES CHANCES ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES – COMPTE RENDU N° 2
    Mardi 24 octobre 2006

    « Mme Naïma Charaï a rappelé que l’on était passé de 10 % de femmes conseillères régionales en 1990, à 27,5 % en 1998 et à 47,6 % en 2004, après que la loi de 2003 a obligé à une alternance dans les scrutins de liste. Cette progression est assez significative, même si l’on observe, en effet, que les femmes ne sont toujours que 35 % au plus dans les exécutifs et qu’elles sont donc exclues des lieux de pouvoir et de décision.

    On retrouve d’ailleurs là une constante de la société française puisque, alors que les femmes sont majoritaires parmi les reçus au concours de l’École nationale de la magistrature, elles sont bien plus rares aux postes de décision dans la hiérarchie judiciaire.

    (…) Mme Naïma Charaï a répondu que si elle était persuadée de la valeur de l’exemplarité, force est de constater que les progrès ne sont réellement obtenus que quand la loi y contraint. À défaut, parvenir à la parité dans les exécutifs régionaux risque de prendre des décennies, dans la mesure où ils sont constitués en fonction de la hiérarchie au sein des partis politiques, dont les responsables fédéraux accèdent en général aux vice-présidences. Les hommes sont donc promus parce qu’ils sont déjà aux postes de décision, parce qu’ils ne laissent pas leur place, et on ne voit pas pourquoi les choses changeraient sans contrainte législative. »

  6. Même séance que précédemment :
    M. Gérard Dériot sénateur, président du conseil général de l’Allier
    Or, dans les conseils municipaux comme dans les conseils généraux, la présence de femmes fait changer l’état d’esprit général : elles apportent une autre manière de voir les choses, elles modifient l’ambiance, elles sont plus travailleuses que les hommes et les missions qui leur sont confiées sont souvent remplies plus à fond.

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