soldes d’hiver

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9 janvier, jour des soldes. Drôles de soldes d’ailleurs. Autrefois elles marquaient l’arrivée d’une saison prochaine. Aux soldes de début d’année, on vendait les vêtement chauds de l’hiver. Et aux soldes de juillet les vêtements légers de l’été. Les soldes marquaient la fin de la saison précédente. Mais ce matin, en découvrant des tas de chemisettes en manches courtes soldées dans les rayons, je me suis demandé si l’été n’était pas déjà fini !

Mais le plus drôle, c’est quand Joëlle a essayé trois pantalons. Deux pantalons sur trois ne pouvaient être fermés, le bouton de fermeture ayant déjà été arraché. Question : « Pourquoi une femme qui fait du 52 commence-t-elle par essayer la taille 36, puis 38 … ? ». Faudrait vraiment des boutons costauds pour résister !!!

Cette obsession de la taille mince, alimentée par nos images publicitaires, mais confortée parfois par le regard des hommes, a le don de m’insupporter !

91 réflexions au sujet de “soldes d’hiver”

  1. Ben oui, mais comme tu le dis, c’est pas tant les images publicitaires que le regard des hommes, je t’assure…

  2. Ce sont bien des vêtements d’hiver… mais pour les années prochaines.
    T’as pas entendu parler de réchauffement planétaire ?

  3. Alors laisse moi te dire que l’Angleterre te plairait beaucoup. S’il fallait trouver des qualités à ce pays, l’ouverture d’esprit et l’absence de jugement des autres figurerait en bonne place sur la liste.

  4. C’est quand même dur de ne pas regarder une jolie fille !
    Cela dit, ça n’a rien a voir avec la taille du pantalon effectivement.
    Je me demande d’ailleurs pourquoi les femmes qui ne chaussent pas la taille mannequin ne devraient pas être encouragées à exploser quotidiennement un 36 !
    Rien que pour rigoler, se calmer les nerfs ou laver l’affront des pubs.
    Et je crois que ça pourrait aider quelques anorexiques.

  5. ouais ouais.. bien sûr…
    y en a bien un qui va être honnète, non ?
    (ah mais oui : Vincent s’interdit d’intervenir avant que l’article soit en 5° position…)
    Arrêtez de nous faire croire que vous nous aimez pour notre « charme » indépendamment de notre physique… on vous pratique depuis trop longtemps.
    (ça c’est signé une fille très très désabusée, fatiguée de lutter contre la nature !)

    On sait bien qu’à de rares exceptions près, ce qui vous séduit, c’est une jolie fille. C’est pas juste mais c’est comme ça. Ca fait chier, mais la rage ne nous rend pas plus jolies… alors que faire, quand une telle perception de la séduction nous est totalement étrangère ? Nous ce qu’on aime chez vous, c’est souvent ce que vous dites, vos attitudes, votre humour, votre vision, votre vivacité, votre humanité, et quelques détails qui nous font résonner. Où donc pouvons nous nous rencontrer ?

  7. C’est vrai oups, mais d’ici à penser que seul Vincent peut être honnête …

    Je n’ai pas répondu ici parce que je suis un peu gêné.

    Bien sur je reconnais la perversité de l’incitation à la minceur et ne juge absolument pas une femme qui serait grosse.
    Bien sur tu vas beaucoup trop loin en opposant un homme totalement attaché au physique à une femme qui jugerait « çe que vous dites, vos attitudes, votre humour, votre vision, votre vivacité, votre humanité ».

    Mais pourtant je sais bien que je ne suis pas non plus insensible au physique. Et que cela implique cette minceur même si c’est loin de se limiter à cela. Ce n’est pas une démarche consciente, du moins je l’espère. Mais, et je parle pour moi, je ne peux absolument pas nier que c’est bien présent.

    Que faire alors ? Se raison et étouffer, au moins dans les paroles ces attirances sélectives qui se basent sur des critères injustes ? Pourquoi pas, ce ne serait pas le premier sujet pour lequel on retiendrait cette solution.

    Mais après tout, est ce vraiment plus injuste de juger sur le physique ou sur l’humour ? Les deux ne sont ils pas également capable d’isoler qqun et de le frustrer ? Est on plus gêné uniquement parce que le critère arbitraire retenu est plus visible ?

  8. Ben, c’est vraiment dommage que Vincent n’intervienne plus que sur les articles qui sont en 5ème position, je crois que quand le tour de cet article viendra, ce sera trop tard pour ces soldes-ci !

  9. Ben moi j’avoue que j’aime bien regarder les beaux mecs. Et je me demande si les hommes ne sont pas tout aussi « fashion victims » (Oups rectifiera l’orthographe, mon anglais est loin!) que les femmes.
    Car qu’est-ce-qu’on leur demande, à longueur de pub?
    D’être jeune, beau, musclé, mince, sportif, séduisant, et d’arborer un certain nombre de signes extérieurs de richesse (voiture, costards, etc).
    Alors …

  10. En apprenant que le blog allait peut-être s’arrêter le 17, j’ai déjà relaché un peu la règle que je m’étais imposée.

    Je ne vais donc sûrement pas attendre que l’article parvienne au 5e rang pour intervenir (surtout qu’il n’est pas garanti qu’il y ait 4 articles supplémentaires).

    Mais j’attends encore un peu quad même : j’ai en effet d’autres sujets sur le feu un peu derrière (…et surtout je ne sais plus trop où j’ai bien pu mettre mon honnêteté sur le sujet, je vais prendre le temps de chercher un peu mieux ;-) )

  11. Bon, qu’est-ce que je fais, je mange, ou je développe ?
    ah ben nan, vu le sujet, je vais pas manger hein…
    bon, vais me calmer les nerfs en faisant pipi, et je m’y mets.

  12. Au premier abord, tout de même, je serais plutôt de l’avis de Glorfindel : ce n’est pas tel ou tel critère de préférence qui est cruel, mais le principe même de préférence (quel que soit le critère).

  13. vu comme on a déjà pété les scores avec l’amour, avec la séduction, ça risuqe d’aller loin aussi !!!

  14. Ce n’est pas parce que les femmes aiment à séduire par leur physique en premier lieu, et parce que les hommes, en premier lieu aussi , s’émoustillent facilement devant un beau minois, qu’il faut en conclure qu’il n’existe pas d’autres façons de séduire tout aussi redoutables pour celles qui n’ont pas les mêmes atouts physiques…On ne va pas en plus culpabiliser les hommes d’être attirés par les belles filles…et de préférer à priori celles qui savent jouer sur ce tableau là… Parce qu’il y a le rêve, et la réalité…Rêver devant la beauté ce n’est pas exactement la même chose qu’obtenir tout ce qu’on désire.. Et il me semble que les femmes savent très bien faire usage de la chose. Ceci dit les hommes ne sont pas plus bêtes et même s’ils se font berner par l’apparence, il savent très bien que ça ne suffit pas…D’où belles déconvenues pour celles qui ne jouent que sur le tableau du physique, et avantage certain pour celles qui ont vite senti leurs limites sur ce terrain et qui ont appris à développer d’autres séductions…Tout ça, en vérité c’est une question de charme et c’est bien plus subtil que les simples mensurations…Hein,ne me dites pas le contraire, les filles, je ne vous croirai pas !

  15. (j’ai mis du temps : me suis fait choper pour une discussion plus que houleuse en chemin…) (comme quoi y a pas que sur le blogadupdup !)

    On y va forcément avec des arguments un peu personnels dans ce débat. Je sais bien qu’il y a des filles qui sont séduites par des archétypes de beaux mecs (le genre musclé, belle gueule virile, ou au contraire – il y en a de plus en plus – fin et androgyne avec la mèche qui pend négligemment sur les yeux…). Et je suis sûre que parmi les hommes qui lisent ce blog, certains ont pu être séduits par des filles pas particulièrement jolies. Mais je reste convaincue (de toutes façons, il n’y a qu’à entendre parler les hommes, et écouter les confidences des copines), que la grande majorité des hommes reste séduite par les filles « belles », quand les femmes cherchent avant tout à être touchées quel que soit ce qui les touche (ma longue liste de « qualités », pouvait être prise comme un ensemble ou comme un choix).
    Les hommes sont rarement honnètes à ce sujet. Je me souviens d’un amoureux avec qui je suis restée 10 ans, qui m’interdisait le maquillage parce que, soit-disant, « les filles pas maquillées sont tellement plus belles », et qui, pendant 10 ans, a couché avec chaque petit pot de peinture qui croisait son chemin. Rares sont les hommes qui admettent être séduits par la seule beauté d’une femme. La majorité vous parleront de son charme. Qu’on ne s’y trompe pas : lequel d’entre vous ne se dit pas intérieurement que Sarko a bien de la chance de se taper Carla ? (personnellement, je trouve sa soeur Valeria infiniment plus séduisante, mais je crois que c’ets une opinion de femme, c’est parce qu’elle me touche).
    Il me semble que les femmes sont plutôt séduites par ce qu’elles « découvrent » chez un homme. (en même temps, vous allez dire qu’ayant fait mes enfants avec un « Monsieur propre » tout musclé et tout, je ne suis pas crédible, masi c’ets en fait une pure coïncidence : à la base, j’aime pas les muscles). Je crois que les hommes vont de l’extérieur vers l’intérieur, quand les femmes plngent à l’intérieur puis finalement s’intéresse peut-être à l’extérieur. On est à contre-sens, en somme.
    Mon avis, c’est qu’on est séduit par les gens en fonctions de la façon dont on aborde généralement une relation amoureuse. (là je sens que je vais me faire taper dessus).
    Je crois que les hommes partent sur une optique de consommation immédiate donc plutôt rapide et superficielle; Il paraît alors plus « normal » qu’ils soient séduits par une simple image (animée si elle veut, tant qu’elle se tait ;-) ). Les seuls échanges qu’ils entrevoient sont a priori fluidiques !
    Quant aux femmes, je crois qu’elles ont plus besoin d’être « convaincues », que la simple image ne les satisfait pas, qu’elles creusent parce qu’elles sont à la recherche du vrai trésor, pas du truc en toc qui brille. Et c’ets au cours de ce cheminement, qu’elles se prennent à trouver les gens beaux. En tous cas, moi, je trouve rarement les gens beaux de prime abord; Ca vient (ou pas) en les connaissant. C’est même plutôt une fois qu’ils m’ont séduite que je me rends compte qu’ils sont beaux. Tout à coup, je ne vois plus que l’éclat de leur regard, ou les rides qu’ils ont au coin de la bouche etc. et ça me paraît la chose la plus magnifique qui soit.

    En fait, jusqu’à il y a peu, je vivais encore dans l’illusion que la beauté objective n’était pas une chose si importante (je venais de quitter quelqu’un qui me trouvait tellement belle qu’il arrivait à m’en convaincre, alors que ce n’est objectivement pas du tout le cas, mais, du coup, ce n’était pas grave). Maintenant que je suis vraiment confrontée aux regards durs et exigeants des hommes, je me rends compte que la beauté des femmes tient dans le pantalon des hommes, une place bien plus importante que ce que j’avais pu imaginer. Ca me déçoit beaucoup. Enormément en fait. Mais il n’y apas beaucoup d’options. On peut :

    1/ s’acharner à vouloir entrer à toute force dans un 36 et s’en rendre malade (parce que, quoi qu’on fasse, à un moment si on ne respecte pas sa nature, on implose)
    2/ Renoncer à séduire et s’emmurer dans sa rébellion
    3/ Jouer le jeu (en sachant exactement de quel jeu il s’agit, mais en prétendant el contraire)
    4/ ou même s’en satisfaire ! (je connais des filles qui sont, et se savent, divines !)
    5/ ou alors, miracle des miracles, rencontrer quelqu’un qui vous trouvera sincèrement belle, que vous le soyez ou pas !

    En tous cas, on n’ pas fini de voir des pantalons pétés chez Kiabi !

    (rhô la vache, je me suis déprimée toute seule, là….)

  16. Heu… sincèrement Isi, (j’adore t’appeler Isi ! je le fais rarement sur le blog !…), ce petit jeu auquel on se plie me fatigue au-delà de l’imaginable. Vraiment… j’admets volontiers que j’y joue (plutôt bien en général) dans un cadre professionnel, masi dans le privé, ça m’insupporte, de toutes façons je n’y arrive pas. En fait, ce genre de rencontre ne m’intéresse même pas. Je voterais plutôt pour une « retraite anticipée » (et je ne rigole pas du tout, là).

  17. Ceci dit, les critères de beauté varient sensiblement d’un siècle à l’autre. Allez donc voir si au XVIIème, XVIIIème et même encore au XIXème on n’avait pas un goût certain pour les rondeurs. Allez donc contempler les belles filles bien en chair évoquées par Rubens, par exemple… Et ces belles rondeurs de photos coquines en noir et blanc de la fin XIXème, c’est pas appétissant, ça?… Courage, après quelques décennies de glabre, d’aseptisé et de peu charnu, il est bien certain que le rond, le gras, le voluptueux et le bien poilu risquent de reprendre le pouvoir. On en voit d’ailleurs déjà les premiers signes…. ça va devenir dur pour les peu en chair, et autre 36…

  18. après, y aps que le gras qui fasse qu’on est moche ! On peut êtes moche de 36 000 façons ! C’est trop génial !

  19. mais toi, Bernard, puisque tu as lancé ce débat (et quon croit déjà comprendre que Joëlle fait un 36), qu’est-ce qui t’a séduit chez elle ? Oui c’ets perso comme question, mais bon, c’est quand même toi qui as commencé !

  22. pourquoi, c’et spas clair ? Je parle des stratégies plus fines de séductions que les moches doivent mettre en place.

  23. Je viens de parler à Florian, qui est déjà intervenu sur ce blog, et qui prétend que « moins séductrice » signifie « moins féminine »…

  26. haha ! oui, je viens de relire en pensant autrement : on pourrait croire un règlement de compte perso ! hahahaha ! que nenni, Isi !

  27. pour info, Florian ets quelqu’un avec qui je travaille, et mon histoire de séduction professionnelle le fait littéralement mourir de rire… (ça fait plaisir !)

  28. Je ne sais plus où ni quand sur ce blog, mais il me semble qu’un tel sujet a été abordé à propos des animaux. Les beaux atours des mâles (c’est chez eux cette fois) étant là pour attirer les femelles, bien que celles-ci, en règle générale, soient plutôt ternes (chez les oiseaux en tout cas). Et les femelles ne choisissant que le mâle le plus propice pour l’accouplement (celui qui dépoie le plus d’efforts, qui se bat mieux, qui apporte le plus d’offrandes, etc).
    Ces « artifices » visant au rapprochement entre les sexes, pour la reproduction de l’espèce. Chez nous ça perdure (et c’est encore efficace) bien que nous puissions gérer complètement cet aspect de la reproduction, et que cette finalité ne soit plus la seule à jouer dans le rapprochement.
    Si on regarde les singes bonobos, l’acte sexuel vise avant tout à la régulation des conflits (pas bêtes, les bêtes!).
    Moi, j’aime bien regarder les beaux hommes, mais les belles filles aussi. La beauté humaine me semble souvent une chose étrange, et comme toute contemplation de la beauté, cela me fait plaisir.
    Ce que je n’aime pas par contre, c’est la vulgarité, le toc, l’outrancier; et ça je sens bien que ça ne dérange pas les hommes outre mesure. Je me souviens d’un restau à Lons dans lequel est soudain apparue une « créature » (habits façon léopard, fards, fausse blondeur, bijoux, tout le tintouin). Il fallait être là pour entendre le bruit baisser soudainement d’un cran, et voir tous les cous masculins se dévisser pour observer l’apparition.
    Ce jour là, j’ai bien rigolé …
    Ils sont touchants, quand même, quand ils tombent dans des pièges aussi grossiers?

  30. Oui, c’est drôle car c’est le ton soudain familier et affectueux de ton « Isi » (Excusez-moi, mais je termine ma petite histoire avec Oups ), qui m’a fait lire dans ton « le petit jeu auquel on se plie… », quelque chose qui me concernait… Et je ne comprenais plus rien du tout , sinon, éventuellement que tu me prenais pour quelqu’un d’autre… Et qu’il s’en aurait pris plein les dents…Aïe, aïe, ouille!!!… Un rien nous trouble et nous émeut, nous, les hommes, faut pas croire.

  31. oui oui oui, c’était affectueux et familier : depuis le temps qu’on papote, on se connaît un peu, non ?
    J’admets que sur ce sujet, je suis à cran (sans doute…. heu… sans doute… tout un tas de trucs). Et comme ces derniers temps je ne me suis pas montrée particulièrement douce sur le blog… je comprends que tu aies eu peur.
    (au fait, pendant queje te tiens : la prochaine réunion du parti préhistorique semble programmée au 26…)

  32. « Je crois que les hommes partent sur une optique de consommation immédiate donc plutôt rapide et superficielle »

    « Ce que je n’aime pas par contre, c’est la vulgarité, le toc, l’outrancier; et ça je sens bien que ça ne dérange pas les hommes outre mesure »

    Sinon moi ce que j’aime pas c’est les généralisations totalement déplacées.

  33. C’est connu depuis la nuit des temps …
    « ce jeu de dup (dup),
    voir sous les jupes,
    des filles ».
    C’est ça qui les rend touchants.
    Et puis comme disait ma mère, « c’est la bonne soupe qui les ramène à la maison … » (bof…)
    Puis tiens, mon père disait « quand on fait rire une femme, on a déjà un pied dans son lit ».
    Pour moi, c’est assez juste …

  34. ouais, je savais que ça engendrerait cette réaction pour avoir déjà eu la conversation avec un copain qui m’a répondu pareil ;-) ; mais bon, ce sont les sentiments engendrés par l’expérience qu’on a eue. C’est notamment pour ça que ma phrase commence par « je crois »…
    si vous arrivez à nous convaincre que ce n’est aps vrai, on sera vraiment ravies… et rassurées ! et personnellement, je ne demande qu’à l’être. Chaque conversation que j’ai pu avoir et qui m’a confortée dans cette opinion m’a à chaque fois enterrée un peu plus.
    GO GLORFINDEL GO !

  35. Ben quoi, Glorfindel, tu as perdu le sens de l’humour?
    Et puis j’ai dit que ça ne dérangeait pas les hommes « outre mesure »; et puis je sais bien ce que j’ai vue et ce que je vois!
    Ah quand on les titille, ces hommes …

  38. Je vais te dire Brind’paille, allez, zou, petite pause : je sais que mes commentaires vont prodigieusement agacer les garçons d’ici, parce que je pense que les proportion d’hommes susceptibles d’être sincèrement séduits par une fille pas trop jolie, est supérieure ici à ce qu’elle peut être dans ma vie quotidienne. Je trouve que c’est désagréable de se sentir moche, et super agréable de se sentir belle. je suis bien d’accord on devrait être au-dessus de ça, mais c’ets comme ça. Et ce qui m’énerve, c’ets queje crois que la seule chose qui fasse qu’on se sente moche ou pas, c’est le regard que portent sur nosu les hommes. Et, sincèrement, je ne le trouve pas tendre. Du tout.

  39. Alors j’aime les filles de dutronc, j’aime les filles de brassens et aussi celles d’elmer …

    Et séductrice = féminine, pourquoi pas, pour celles qui jouent de leur féminité ?

    Perso, je préfère les femmes qui jouent de leur féminité, à celles qui jouent de leur virilité … Ce qui m’attire chez l’autre, c’est bien la différence sexuelle et sous toutes ses formes. Et je suis d’accord avec brind’paille, on est définitivement attiré par la beauté et la conception de ce que l’on en fait. Donc désolé d’avoir été conditionné par notre héritage culturel façon silicone, je vais avoir du mal à m’en défaire.

    En parlant de ce conditionnement, n’est-ce pas là une addiction beaucoup plus profondes que la clope ?? gniark…

  40. Je ne suis pas tout à fait d’accord, Oups. Ok, moi aussi je trouve désagréable de se sentir moche, et agréable de se sentir belle (dis-donc, j’avais écrit « vieille » au lieu de « belle » … c’est grave??).
    Mais je peux me sentir moche sans que ce soit le regard d’un homme qui me le démontre, et même si on me dit le contraire.
    Et me trouver pas trop mal à d’autres moments.
    Ca doit dépendre de l’humeur, qui fait qu’on a un sentiment positif ou pas de soi; je crois que c’est avant tout le regard qu’on porte soi-même sur soi qui fait qu’on se sente beau ou moche.
    D’ailleurs, des filles très belles aussi peuvent se sentir moches.
    Je réfléchissais à cette discussion et me disais que les filles très belles pourraient ne pas avoir de chance, au final : car tout le monde finit par vieillir, et ça ne fait plaisir à personne. Et quand on a été très belle, n’est-ce pas plus difficile d’abandonner sa beauté?
    Et d’accord aussi pour dire que ça nous fait une belle jambe …!

  41. entre nous, Brind’paille, on s’en foutrait d’être belle s’ils étaient capables de nous aimer indépendamment de ça, non ? Moi j’ai pas envie d’être belle pour être belle, juste envie de me voir belle dans les yeux de quelqu’un, par moments, comme des éclairs.. Sinon, dans l’absolu, je m’en fous un peu.
    Je trouve même un certain plaisir au fait de vieillir (à part ce paquet de rides qui vient de me tomber dessus d’un coup et que j’ai trouvé posé sur mes yeux l’autre matin !).
    (t’inquiète, je me rends bien compte que ce qu eje dis est affreusement puéril)

  42. A mon avis, quand tu danses (vu la façon dont tu en as parlé) tu ne dois pas être trop mal; et si tu danses, c’est que tu te sens belle. Et dans l’absolu, je suis sûre que tu es capable de danser sans admirateur près de toi?
    Donc, pas trop d’inquiétude …

  43. heu…. Florian ? Pour notre déjeuner pro de jeudi ?
    compte pas sur moi pour te faire le grand jeu. Je me laisserai la moustache, itou, itou !

  44. ah ben non, Brind’paille. La danse, c’est dedans. C’est juste un courant d’air jubilatoire, ça tournoie, ça aveugle, et justement, y a plus de belle et pas belle. c’ets bien là que je m’en fiche le plus ! d’ailleurs, ça me manque, là !
    Heu… on ne pourrait pas plutôt parler de toi, de Florian, ou de Glorfindel, siouplait ?

  48. Ouiiiiiiiiiii ça me fait chier !
    d’ailleurs je m’étais dit que je ne dirais plus rien sur le sujet… c’ets pas la pub qui nous rend les choses pesantes : c’est vous !

  49. Aaaaaaaaaaaaanh !!!! FLORIAAAAAAAAAAAN ! Ah ben bravo les relations professionnelles !!!!! elles en ont pris un sacré coup !

  50. tu rigoles, Bernard, je fais souvent des chorés au bureau, ou des traversées de hall façon Fantasia… ce qu’il y a de bien, c’ets que ça détend totu le monde !

  51. Je suis très d’accord avec cette idée, très développée par d’autres dans ces commentaires, que la beauté est surtout liée au regard des autres. Parmi les femmes les plus belles que j’ai vues figurent des femmes âgées. De belles vieilles. Il y a d’ailleurs de très beaux vieux d’une façon générale. Je pense donc que ça n’a pas vraiment de rapport avec le physique. De toutes façons, la plupart des belles nanas que l’on voit à la télé ne sont que des beautés lisses, sans relief (aucune allusion évidemment aux seins et aux fesses). Cécilia a beaucoup de charme, il émane quelque chose de très fort d’elle ; la beauté de Carla est moins évidente, un peu bling bling (c’est le mot à la mode paraît-il). Ah, dégoût et des couleurs … !

  52. Je savais bien qu’on pouvait compter sur toi pour dire ce genre de choses… c’ets au moins rassurant.
    Mais est-ce que tu comprends à quel point ce regard scrutateur peut être lourd à porter pour nous, les communes des mortelles ? Est-ce que toi tu sens ce genre de regard posé sur toi par exemple ?

  53. Moi qui suis super beau, ben j’peux vous dire que c’est pas facile tous les jours : les femmes me méprisent, me crachent que mon physique ne les intéresse pas, me prennent pour un demeuré égocentrique… j’en souffre énormément ! si vous croyez que c’est facile de cacher sa beauté pour séduire ? arrêtez donc de vous plaindre, le tromblons !

  54. Tiens, à propos de Carla dont je viens de parler, mon frère qui vient tout juste de passer à la maison (et qui possède une boîte d’agencement intérieur) vient de m’apprendre qu’il lui avait fait son appartement il y a vingt ans à Paris. Drôle de coin si dense !

  55. C’est vrai que la pub donne aussi une image des mecs très standardisée : jeune, bronze, musclé, riche … Merci Brind’paille, je n’avais jamais fait ce constat. Mais bon, je ne me sens pas moins bien dans ma peau parce que je ne suis ni jeune, ni bronzé, ni musclé, ni riche … Pourquoi est-ce que les mecs on ne réagit pas pareil ?

  56. De grâce, que l’on m’apporte toutes les petite grenouilles de la terre ! Sachez qu’un baiser de prince-qui-sait-et-qui-comprend suffit à regonfler n’importe quel ego … Femmes, je vous vois et, mieux, je vous révèle – pour mon plus grand profit ! Et tant pis pour les autres, les roturiers de l’amour, conditionnés par le désir triangulaire et la consommation de corps-produits ! Condamnés au malheur mes frères, condamnés au malheur…

  57. « Heu… on ne pourrait pas plutôt parler de toi, de Florian, ou de Glorfindel, siouplait ? »

    Oui, Oups, c’est pour ça que je n’ai pas répondu tout à l’heure… Je ne sais pas trop quoi en dire au delà d’éléments personnels que je n’ai pas forcement envie de publier sur le net.

    D’autant plus que le seul moyen que je vois pour ne pas se limité à des éléments personnels c’est de généraliser et c’est justement cette généralisation qui me dérange beaucoup dans ce que vous avez écrit, en plus du côté très caricatural.

  58. Sujet houleux s’il est en … et qui nous en apprend plus que beaucoup d’autres ce qui est caché derrière nos petits pseudos. Je viens de tous vous lire et me permets d’apporter mon grain de sel, contente de voir que Glorfindel a déjà lancé le sujet. C’est drôlement délicat de ne faire que des généralités alors que ce qui fait qu’une personne « sort du lot » pour en séduire une autre, c’est au contraire ses particularités.

    Alors oui, certainement, les hommes accordent de l’importance au physique. Oui, c’est pas toujours drôle pour nous. Oui, c’est nul, y a pas que ça qui compte. Oui, mais si y a pas que ça qui compte, c’est que fatalement ça compte quand même, et comment pourrait-il en être autrement ? Je trouve ça un peu hypocrite de dire que ça ne marche pas pareil dans l’autre sens.

    C’est vrai que, comme Oups, il est rare que je trouve que quelqu’un est beau sans le connaître un peu. Mais je crois honnêtement savoir assez rapidement si je le trouve moche… Ce qui ne veut pas dire que je ne voudrai pas lui parler, mais côté séduction, ce sera très mal embarqué. C’est un peu comme une recherche de job, pour décrocher l’entretien, il faut accrocher avec son CV. Mais ça ne suffira pas (j’espère de tout coeur ne pas être trop naïve en pensant ça !) Et là, la personnalité, les attitudes, l’humour, l’humanité … de chacun(e) entrent en jeu et font que la relation s’approfonditou au contraire s’arrête au stade de « consommation ». C’est certainement plus facile quand on rentre dans un certain « standard », mais de là à dire qu’il faille rentrer dans un 36 … il y peut-être un peu plus de marge, non ?

    Et puis, comme le dit Principe Azzuro, se sentir belle dans les yeux de son prince charmant, ça remplace tous les régimes de la terre !

  59. Moi je pense qu’on peut généraliser (sinon, c’est vrai que ça devient difficile de penser) mais faut peut-être juste penser à mettre du conditionnel ou des « peut-être » dans ce qu’on croit entrevoir et est tenté d’affirmer.

  60. Effectivement Vincent, je devrais plutôt dire que je ne saurais pas délimiter ce qui est généralisable et ce qui ne l’est pas.

    Mais bon c’est peut être du à mon jeune âge et à mon expérience quand même très limitée sur le sujet.

  61. Je vous propose un test.
    Tout le monde se rappelle sans doute les pubs (les grandes) qui fleurissaient sur le savon Dove, et qui montraient des femmes de toutes sortes : des jeunes, des vieilles, des grosses, des maigres, et de toutes couleurs. Et dans des tenues rigoureusement peu sexy (genre sous-vêtements de ma grand-mère).
    Toutes les filles avec lesquelles j’en avais discuté la trouvaient géniale; d’abord parce que ça remettait les pendules à l’heure côté critères de beauté, et surtout parce qu’on trouvait toutes ces femmes très belles : à cause de leur sourire, de ce qui se dégageait de leurs visages, de leur diversité justement, etc.
    Maintenant, ce que j’aimerais savoir, c’est : cet avis sur cette pub est-il partagé par les hommes?

  63. Alors pour ce qui est de remettre les pendules à l’heure, oui, moi aussi j’avais trouvé cette pub très bien (surtout en comparaison aux campagnes précédentes de Dove que je n’aimais vraiment pas (pas pour des critères de physique des actrices) ). Je parle de la pub télé, mais c’est assez proche de ce qu’a mis Bernard.

    C’est vrai que c’est quand même ridicule de vendre un anti-ride en mettant une actrice de 24 ans.

    Après je ne les trouve pas spécialement belles. Mais bon il ne faut pas croire que l’on trouve systématiquement les actrices des autres pubs particulièrement belles. La plupart du temps, si elles sont jolies selon les critères culturels du moment (puisqu’elles sont choisies pour ça), elle ne marquent pas vraiment par leur beauté. Il faut leur reconnaitre que faire la pub d’un produit de beauté n’est pas une situation facile pour retenir l’attention…

    Comme ça de mémoire (j’ai pas de référence récente et j’ai plus la télé, indépendamment de ma volonté …) que j’ai pu trouver jolie dans une pub, il y a peut être Estelle Lefébure (Mixa) mais ça commence à dater, et certaines pubs Yves Rocher et evian mais je ne saurais plus lesquelles exactement.

    Enfin bon, je n’ai jamais nié être largement influencé par le contexte culturel mais la question était plus « Peut on aimer une femme qui n’est pas particulièrement jolie ? ». Je ne suis personnellement pas fou amoureux de toutes les actrices de pub que je peux voir à la télé donc c’est une toute autre question. Effectivement si c’était le cas ce serait nécessairement dans une logique de consommation mais bon, ça ne l’est pas.

  64. La publicité Dove avait attiré mon regard et je l’avais trouvée rassurante dans un premier temps, juste avant de me dire que c’est son « originalité » qui m’avait intrigué : je ne me fais aucune illusion, cette publicité n’est pas compatissante, elle cherche à être vue.
    Je parle souvent à mes élèves de ce problème, et avant tout parce qu’ils ont un handicap (déficience légère). Vous n’imaginez pas à quel point ils sont victimes des pubs comme tout un chacun.
    Mon discours est du genre : voyez-vous souvent des borgnes, des gros, des manchots, des vieux dans vos émissions préférées (je sais lesquelles les attirent ou les font rêver).
    Eh bien on m’a pris au mot (sans aller très loin non plus), mais le côté rassurant est à mon avis secondaire.
    Mais la question que l’on pourrait aussi poser est : voyez-vous souvent des canons de beauté, de magnifiques garçons dans votre quotidien, comme à la télé. Force est de constater que beaucoup de jeunes sont beaux, mais cachent souvent cette beauté dans des fringues unisexe et uniformes.
    Le temps passe, mais la beauté n’a pas d’âge, je suis d’accord avec Bernard.
    Je connais de très belles momies !
    Et c’est très bien ainsi : vous imaginez une éternelle blondasse calibrée ?

    Tenez, une anecdote que l’on attribue à Einstein. Lors d’une soirée mondaine, une de ces créatures de rêve jette son dévolu sur l’Albert et sans hypocrisie lui dit : vous imaginez un peu l’enfant que nous pourrions faire avec votre intelligence et ma beauté ?
    Réponse du Bébert : avez-vous imaginé l’inverse ?

  66. Pour en revenir au regard que l’autre porte sur nous, il me semble que si ce regard venait à baisser d’intensité, pour une raison ou pour une autre, l’amour ne serait plus et s’en irait de lui-même. Pas forcément tout de suite d’ailleurs.

    Dans le même ordre d’idée, il doit être être difficile de continuer à aimer une personne qui ne se sent pas belle malgré la qualité de votre regard.

  67. Quand je pense à Fernande,
    Je bande, je bande,
    Quand j’pense à Félicie,
    Je bande aussi,
    Quand j’pense à Léonore,
    Mon Dieu, je bande encore,
    Mais quand j’pense à Lulu,
    Là, je ne bande plus.
    La bandaison, papa,
    Ça n’se commande pas.

  68. (…) Décidément, me disais-je, dans nos sociétés, le sexe représente bel et bien un second système de différenciation, tout à fait indépendant de l’argent ; et il se comporte comme un système de différenciation au moins aussi impitoyable. Les effets de ces deux systèmes sont d’ailleurs strictement équivalents. Tout comme le libéralisme économique sans frein, et pour des raisons analogues, le libéralisme sexuel produit des phénomènes de paupérisation absolue. Certains font l’amour avec des dizaines de femmes ; d’autres avec aucune. C’est ce qu’on appelle la « loi du marché ». Dans un système économique où le licenciement est prohibé, chacun réussit plus ou moins à y trouver sa place. Dans un système sexuel où l’adultère est prohibé, chacun réussit plus ou moins à trouver son compagnon de lit. En système économique parfaitement libéral, certains ont une vie érotique variée et excitante ; d’autres sont réduits à la masturbation et à la solitude. Le libéralisme économique, c’est l’extension du domaine de la lutte, son extension à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la société. De même, le libéralisme sexuel, c’est l’extension du domaine de la lutte, son extension à tous les âges de la vie et toutes les classes de la société. (…)

    (Extension du domaine de la lutte, éd. Maurice Nadeau, 1994)

  70. Mon avis sur la pub Dove (que je ne connaissais pas), pour commencer. Un beau « coup de pub », selon moi, rien de plus. Les femmes qui sont affichées-là ne sont bien sûr, au même titre que les autres, que des « images de femmes » (comment pourrait-il en être autrement ?) et qui, étant justement choisies pour leur éloignement au « canon habituel de la beauté publicitaire », y font toujours, en négatif, référence. Je la trouve donc, même, du coup, plus hypocryte que les autres… mais du coup, super-réussie (car c’est l’essence de la pub d’être hypocryte).

  71. Sur la beauté, ensuite (qu’il faut peut-être différencier du « charme »), difficile de savoir par quel bout empoigner le sujet.

    Je dirais juste, d’abord, que la beauté, selon moi, ne disparait pas avec l’âge (et c’est ce qui la rend encore plus intolérable, encore plus injuste) : une « belle » femme jeune devient quasiment tout le temps une « belle » vieille femme. Car ce qu’on appelle « beauté » est avant tout une affaire d’harmonie des lignes et proportions. En vieillissant, ces traits distinctifs ressortent même encore mieux.
    C’est évidemment aussi vrai pour les hommes.
    Les deux exemples qui me viennent en tête pour illustrer cela : Françoise Hardy, Clint Eastwood.

  72. Tu détournes le sujet sur le visage, Vincent, alors qu’il s’agissait au départ du tour de taille.

  73. C’est vrai qu’il faut sans doute distinguer la « beauté du visage » et la « beauté du corps ».

    Sur le sujet, je me souviens d’une phrase de Bobin (que j’avais trouvé pertinente) qui disait (je cite de mémoire) :
    « On n’est pas vraiment séduit par un corps mais par un visage. On n’est même pas vraiment séduit par un visage mais par une lumière sous un visage. »

    Cela ramène la nécessaire distinction entre beauté et charme. La meilleure définition de ce dernier que j’ai pu entendre est celle qu’avait formulé un jour le comédien Jacques Weber dans une interview :
    « Le charme est dans le malgré soi ».

  74. Le corps et le visage de la femme sont choses bien distinctes. Et l’on peut, de l’un à l’autre, descendre de la pure contemplation à la pure concupiscence. Vue de près dans l’amour, la beauté ou la laideur du visage s’efface – le désir charnel méprise les traits distinctifs, il passe meme très largement sur la diférence des corps et des gestes. Mais le désir n’est que rarement charnel, et parfois il s’attache aux seuls traits du visage.

    (<Cool Memories V, Galilée, 2005)

  75. C’est l’odeur d’une femme qui me la rend attirante ou pas. Elle ne sent pas bon ou moins bon; les odeurs sont tellements plus subtiles que les traits, les gestes ou les mots. Elles nous mettent dans un état parfaitement régressif qui nous rend la notion de beauté presque méprisable.

  77. L’obsession de devenir toujours plus mince est celle de devenir image, donc transparent, de l’idéalité désincarnée qui est celle des stars. La désincarnation est le prix à payer pour l’immortalité – l’extrême minceur étant la seule façon de traverser la mort.

    (Cool Memories III, Galilée, 1995)

  78. Tout dans la mode masculine, le corps, l’allure, la mise en scène, l’ « aura de mode », est largement féminisé. La mode est féminine, un point c’est tout.
    C’est la contrepartie du monde social et politique, où les femmes qui y figurent prennent toutes les traits du masculin. Le pouvoir est masculin, un point c’est tout.
    Elle peuvent se donner un air de séduction. Mais c’est de la féminité en prime. De même, les mannequins hommes peuvent afficher les stigmates du masculin, mais c’est une masculinité en prime.

    (Cool Memories IV, Galilée, 2000)

  80. Je vous l’avais dit la semaine dernière dans mon article sur les changements dans l’air : les grenouilles sont déjà sorties ! Non seulement elles sont déjà sorties, mais elles viennent grenouiller sur ce blog !

  81. « Diongoma ou la beauté XL
    Une chute de rein et des rondeurs avantageuses, élégante, gracieuse, bonne maîtresse de maison, la diongoma est l’idéal de la femme traditionnelle sénégalaise. Parallèlement à l’élection des Miss, le Sénégal élit chaque année sa diongoma nationale.

    mercredi 31 juillet 2002, par David Cadasse
    111 cm de tour de poitrine, 92 de tour de taille et 143 de tour de hanche, pied de nez au culte de la minceur, les femmes fortes sénégalaises sont belles et attirantes. Avec leur silhouette pour le moins épanouie, pour peu qu’elles cultivent leur élégance et qu’elles affichent d’excellentes qualités de maîtresse de maison, on les appelle les diongomas. Elles suscitent la jalousie des autres femmes et plongent dans l’émoi une bonne partie de la gente masculine. A l’instar de Miss Sénégal, elles disposent de leur propre concours national de beauté. »

  83. moi, j’ai un petit surpoids, et pourtant, ce matin quand je dormais toute nue entortillée dans la couette, ma maman m’a dit que j’étais vraiment magnifique, toute en courbes et en douceurs… et je sais qu’elle le pensais !

  84. Admettez que les grandes filiformes qui imposent leur silhouette dans la mode n’ont pas du tout le même succès dans la vie réelle (où les rondeurs bien placées ont toujours fait la loi, il me semble)

  85. Glorfindel : oui, j’ai entendu un bout de l’émission de France culture. Du coup cela m’a donné envie d’aller voir sur internet, à « Diongoma ».
    J’aime bien cette émission, d’ailleurs, mais je ne peux pas souvent l’écouter.
    Vivement la retraite!!

  86. D’accord avec Vincent (faut bien que ça arrive parfois) : je pense que les femmes qui ne font que du 36 ont bien moins de succès auprès des hommes que les autres, contrairement à l’image qui est véhiculée par la pub. Je préfère aussi quelques rondeurs. Cela dit, j’ai bien conscience que pour comparer, je manque un peu d’expériences en la matière.
    Non non Joëlle, je t’assure c’est pas un appel à d’autres. Aïe aïe, aïe, mais arrête de taper …

  87. Même si elles attirent forcément le regard et fascinent par leur « étrangeté » (elles semblent justement descendues d’une affiche), les « belles grandes fines », je crois, font toujours un peu peur aux hommes, non ?

  90. Les soldes !
    Un jour particulier !
    Un jour où toutes les femmes qui pensent faire du 42 commencent par essayer le 36, puis le 38 … pour finalement acheter du 46 ! :tongue:

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