Nouvelle sélection musicale faite par les lecteurs de ce blog (pour les nouveaux arrivés, se référer à l’article C’est qui VOUS ? du 31 octobre). Avec d’autres propositions faites tout récemment par Brind’paille et Isidore (et qui ont droit à deux extraits, because leur retard), la palette proposée s’est encore élargie.
Commençons en humour avec Aragon et Castille, une vidéo de Boby Lapointe proposée par BF15 :
Mais aussi Romica Puceanu (Brind’paille), Narigon de Daniel Meringo (Brind’paille), La dame Brune par Barbara et Moustaki (Joëlle), Les gens de mon pays de Gilles Vigneault (Isidore), la musique du film The nightmare before Christmas de Danny Elfman (Steph), In my secret life de Leonard Cohen (Serenense), When the music’s over des Doors (Isidore), Sweet Child O’ Mine de Guns N’ Roses (Fred D), The way we are de Lene Marlin (Nico), Serge Utgé-Royo (Nanou), Cécile ma fille de Claude Nougaro (Oups), un extrait de la suite pour violoncelle BWV 1008 de Jean-Sébastien Bach (Anne), Caravan de Thelonious Monk (Vincent) et All along the Watchtower du disque Electric Ladyland de Jimi Hendrix (moi-même).
La vidéo sur Boby Lapointe est un document extrêmement précieux. Je pense qu’il s’agit là de l’une des rares vidéos sur cet artiste.
Une pure merveille que la sélection de ce soir : merci à tous.
C’est vrai qu’on a été gâtés.
Je retiens surtout :
L’humour décalé de la vidéo de Boby Lapointe.
La découverte de Romica Puceanu. Je n’ai pas trouvé où et quand cette séquence a été filmée .C’est un défaut de daily motion et you tube (à moins qu’il n’y ait un moyen que je ne connais pas d’obtenir ces infos ?).
L’immense plaisir de revoir Barbara dans La dame brune. On en parlait il y a quelques jours. C’est pas toi, Bernard, qui disait qu’on ne la voyait pas marcher, comme si elle était sur roulettes ?
Le regret de n’avoir jamais vu sur scène Gilles Vigneault. Ça doit être quelque chose à en juger par ces images. Mais vu son grand âge, j’ai perdu tout espoir. Je lui trouve beaucoup de charisme, et il me fait l’impression d’être la bonté même (et je ne dis surtout pas ça pour démarrer un sujet sur Qu’est-ce que le Bon ? comme le précédent Qu’est-ce que le Beau ?.
La musique de film (celle de Danny Elfman par exemple) pourrait faire un sujet de discussion à elle seule. Très peu reconnue en France. Ça me fascine que des compositeurs écrivent des oeuvres symphoniques, parfois magnifiques, et que leur nom reste inconnu du grand public.
Pour le Cohen j’ai découvert que le morceau que je connaissais par Eric Burdon était une reprise. Je m’en doutais d’autant moins que le disque de Burdon s’appelle My secret life, mais c’est bien le même morceau.
Ah, le beau Jim Morrison des Doors ! Vous fait pas un peu penser à Bertrand Cantat ? Encore un que je regrette vraiment de n’avoir jamais vu sur scène (Morrison, Cantat c’est fait).
Nougaro devenu obèse par un jeu de vidéo déformante. Lui aussi dégage sur scène. Yo-Yo Ma jouant Bach. Je n’ai pas cette version que je trouve très différente de l’interprétation par Rostropovitch. Enfin, c’est l’impression que j’ai eue, mais il faudrait creuser (quand je serai vieille).
Le jeu de Monk est fascinant. L’entendre, c’est déjà quelque chose. Mais le voir… La position étonnante de ses mains et de ses doigts… On dirait que sa sueur n’est pas due à des projecteurs qui chaufferaient trop, mais à une extrême concentration.
Et puis Hendrix. Sacré meilleur guitariste du monde par je ne sais plus quel magazine spécialisé (et reconnu comme tel par beaucoup). Moi aussi, j’aime beaucoup la période de The Jimi Hendrix Experience. C’est un artiste mort très jeune (27 ans), mais je n’ai lu nulle part que cette mort précoce avait contribué au mythe. C’est vraiment par son oeuvre qu’il a été reconnu dans le rock et dans le jazz.
Dans le morceau de Thelonious Monk, j’ai oublié : comment ça s’appelle cette façon de sauter d’une octave à l’autre, avec la main gauche ? vous voyez ce que je veux dire ? on m’a appris ça quand j’étais petite et comme c’et ssuper lointain… ça m’échappe !
Qui c’est qui parle de sauter un Octave ?
heu… pourquoi ? y a un octave qui se laisserait sauter sans faire de manières dans le coin ?
Je crois qu’on ne se rend jamais aussi bien compte que le piano est un instrument de percussion qu’avec Thelonious Monk.
Il a une façon vraiment singulière de jouer en isolant chaque note (un peu comme Nougaro isole chaque syllabe lorsqu’il chante).
Chacune donne me donne l’impression d’être une goutte d’eau, vous ne trouvez pas ?
Finalement (cf. autre article), il n’y a peut-être qu’avec Thélonious Monk que je n’éprouve que du plaisir avec la pluie !
J’aime bien la comparaison entre les notes de musiques de Monk et les gouttes de pluie.
Anne, désolé pour la vidéo déformante de Nougaro. Il y a beaucoup de vidéos que je ne mets pas sur ce blog à cause justement de ces problèmes de format. Dans le cas présent, je n’ai rien trouvé d’autre. Alors, la mort dans l’âme, j’ai quand même mis la vidéo …