J’attaque ce matin ma quinzième cure de raisin et j’attendais ça avec impatience. Une bonne occasion d’éliminer les toxines emmagasinées au cours de la dernière année ! J’avais déjà écrit un article sur ce sujet l’an passé. Les personnes intéressées par cette pratique salutaire peuvent se référer à mon article du jeudi 5 octobre 2006 (à rechercher dans la colonne ci-contre).
Ça fait un bail que je suis tenté par un jeûne (attention à l’accent, je suis dans l’éducation nationale !), mais en voyant une collègue effectuer le même rituel que toi Bernard, je trouve la cure de raisin plus séduisante. Mais sans doute disposes-tu encore une fois d’une production personnelle de raisin, voire d’une collection inouïe de variétés, ou encore d’une treille à faire pâlir les producteurs du languedoc ? Une sorte de Chasselas et-pis-c’est-tout, ce serait bizarre en cette période d’ouverture pour un dupdup !
Oui, oui, la cure de raisin est très séduisante et elle se vit très bien, surtout au bout de quelques années, on a l’impression chaque fois que notre organisme l’attendait à chaque début d’automne.
La cure que je fais n’est plus vraiment une cure de raisin en fait, elle s’apparente un peu à un jeune car je ne mange que trois petites grappes de raisins par jour, soit deux ou trois fois moins que lors d’une vraie cure. J’ai l’impression de flottter, ça fait un drôle d’effet.
Quand à la variété de raisins de ma treille, aïe, aïe, aïe : le mildiou a mis à mal le peu de raisins que les fauvettes m’avaient laissés ! Alors je me rabats sur des raisins du commerce !