Quand la nature s’y met, elle est d’une profusion incroyable. L’année 2007 aura été exceptionnelle pour bons nombre de fruits. Le printemps a rarement connu une production de cerises aussi abondante. Cet été, les vergers regorgeaient de mirabelles et de prunes. Cet automne, c’est au tour des pommiers dont les branches croûlent littéralement sous les fruits.
Moi qui m’inquiétais pour mes réserves de noisettes et de noix qui me servent à nourrir quelques écureuils sur le bord de la fenêtre, me voilà prémuni pour un moment. Je ne me rappelle pas avoir vu autant de noix et de noisettes sur les arbres. Une partie du week-end a été consacrée à la récolte de ces petits fruits qui sont en train de sécher sous le balcon. Déjà une vingtaine de clayettes (grâce à l’aide de Joëlle) ! Et ce n’est pas fini !
Il est probable que les écureuils ne viendront pas (ou très peu) sur la fenêtre cet hiver car la lisière de forêt derrière la maison regorge de ces petits fruits. Les écureuils du voisinage sont donc assurés de passer un hiver plutôt plan-plan. Et les deux hivers suivants aussi, car j’ai maintenant ma petite réserve de munitions !
On dirait qu’il nous tire la langue et qu’il a des pellicules !
(Tout fout le camp… Si même les animaux manquent de tenue, maintenant !!!)
Sait-on pourquoi il existe une telle irrégularité dans la production des fruits d’une année à l’autre ?
Est-ce quand elle se sent en danger qu’une espèce produit plus de fruits ?
Je ne sais pas trop ce qui induit cette irréguralité dans la production. Une chose est sûre : l’abondance de fruits fatigue l’arbre et la production de l’année suivante est alors presque toujours plus faible. Les conditions climatiques du printemps jouent probablement beaucoup et si l’on regarde l’année 2007 cette production exceptionnelle de noix et de noisettes (je n’en avais jamais vu autant !) est certainement à relier avec le mois d’avril qui a été exceptionnel (un temps très chaud et une pluviométrie de zéro, il faut remonter à 1893 pour retrouver des conditions identiques).
J’ai souvent lu que les arbres dépérissants (en danger, donc) produisaient énormément de fruits. Je n’ai jamais vraiment cherché à le vérifier, mais j’imagine que c’est fondé et que certains l’ont constaté.
Je confirme.
Asinothérapie (site très officiel)
« L’âne, tout comme l’eau, le cheval, la montagne peut avoir naturellement des effets thérapeutiques sur tout un chacun et à tout moment de sa vie. Mais notre question, est de savoir, au delà de ce contexte naturel, comment proposer et construire le contenu thérapeutique ? A partir de quoi le sujet accompagné va venir s’en saisir ? Et comment peut-on constater des effets ?
(…)
Pour les institutrices, la journée découverte de l’âne dans son environnement a une valeur pédagogique, à moins qu’il ne s’agisse de réinsertion scolaire. L’éducateur qui organise un projet de plusieurs séances y met une intention éducative, mais celui qui fait une sortie le dimanche, y voit du ludique. Pour le kinésithérapeute, le contact avec l’âne a une valeur de rééducation fonctionnelle, tandis que le psychothérapeute utilise la relation à l’âne et à son environnement comme un espace pour se dire. »