Ces vieux qui tiennent encore la route !

Je n’éprouve qu’un plaisir limité à écouter les rockers vieillissants dans leurs musiques d’aujourd’hui. Il est rare que l’inspiration des débuts soit encore au rendez-vous. Les Rolling Stones continuent, année après année, à mouliner une espèce de rock ‘n roll toujours dynamique mais sans vraiment de surprise pour l’oreille. Les plus complaisants des auditeurs diront que les Stones sont devenus « une véritable institution », les plus critiques « une caricature d’eux-mêmes ». Une chose est sûre : le spectacle a remplacé la musique … même si c’est du bon spectacle (et même du très grand spectacle !).

Mes véritables émotions musicales des dernières années viennent de musiciens beaucoup plus jeunes : Devendra Banhart, Bright Eyes, Sufjan Stevens ou Cat Power.

Mais bon, ne jetons pas tous les vieux à la poubelle (car je pourrais malencontreusement les y rejoindre) il y en a qui arrivent encore à donner le meilleur d’eux-mêmes alors qu’ils ont allègrement dépassé la soixantaine, c’est par exemple le cas de Van Morrison (le célèbre chanteur de Them, auteur de Gloria en 1966) qui continue au fil des années de sortir des disques très inspirés.

L’année 2006 aura été marquée par deux grands disques réalisés par des rockers d’un autre siècle et qui ont tenu cette année le haut de l’affiche de l’actualité musicale : Paul Mc Cartney (qui a sorti en début d’année le meilleur disque peut-être de toute sa carrière, un disque digne de l’époque des Beatles) et puis surtout Bob Dylan.

Il y a un réel phénomène Dylan depuis le 28 août dernier, date de la sortie de son dernier disque. C’est la première fois dans l’histoire de la musique qu’un artiste de 65 ans est n°1 des ventes (aux Etats-Unis mais aussi dans d’autres pays) (Dylan n’avait plus été au sommet des ventes depuis la sortie de son disque Desire en 1975) et il semblerait qu’il fasse un tabac un peu partout. La presse française a été nombreuse à relayer l’événement. 192 000 CD ont été vendus dès la première semaine aux Etats-Unis (celà dit, les chiffres des ventes n’ont souvent qu’un lointain rapport avec la qualité des disques et ne prouvent rien !).

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Comme je parle chaque mois, de manière chronologique, des disques de Dylan, que je n’en suis qu’au 5ème et que ce dernier disque ne sera chroniqué que dans 3-4 ans, je ne vais pas trop anticiper. Simplement dire que Modern Times, n’est pas, contrairement à ce que pourrait suggérer le titre, une musique très moderne. On est plutôt proche des racines de la musique qui a marqué la première moitié du 20ème siècle : blues countrysant, rythm’ n’ blues et ballade.

L’ambiance générale du disque est plutôt calme malgré un Rollin’ and Tumblin’ débridé. Il y a quelque chose de très nouveau dans ce disque de Dylan, peut-être que c’est à cause de la voix qui est plus lente que d’habitude et mise en tout premier plan. Ce disque ressemble plutôt à la confidence d’un proche.

Le Monde.fr a écrit que Dylan semblait dans ce disque plus dégoûté par le monde que révolté. Peut-être que les paroles expliquent cela mais j’ai plutôt le sentiment d’écouter un Dylan en paix avec lui-même et avec le reste du monde. Il y a un je ne sais quoi de magique et d’envoûtant dans ce disque, c’est la première fois d’ailleurs que dans la voiture j’écoute le même CD en boucle depuis dix jours et je n’ai pas l’impression que cela ait un rapport avec un quelconque Althzeimer naissant !

A acquérir donc sans hésiter !

52 réflexions au sujet de “Ces vieux qui tiennent encore la route !”

  1. Prétendre que ce disque de Dylan est celui d’un « homme dégoûté par le monde » est aussi stupide que d’affirmer, je ne sais pas moi… que Cioran est un auteur nihiliste parce qu’il écrit des livres désespérés (« De l’inconvénient d’être né », « Syllogismes de l’amertume », « Sur les cimes du désespoir »…).

    C’est bien une parole de journaliste ! Mais comment faire comprendre aux pigistes ou appointés des « grands quotidiens qui font l’opinion » qu’un homme vraiment dégoûté du monde ne ferait pas plus de disque qu’un nihiliste n’aurait envie d’écrire un livre ?

    Faire un disque (ou un livre) demande déjà une sacrée foi !
    Parvenir en plus à y faire briller une lumière noire, y faire chanter le désespoir, est un véritable tour de force (bien plus que de chanter des bluettes). Le signe certain d’une grande santé !

  2. Je suis assez d’accord avec Bernard sur l’ambiance générale du disque… que j’écoute également en boucle depuis une semaine. Je parle uniquement d’ambiance musicale car je n’ai pas lu les paroles et mon anglais ne me permet pas de saisir plus que des bribes.
    L’écoute de cet album me rendrait même plutôt sereine, peut-être un brin mélancolique sur certains morceaux (je développerai dans 3 ou 4 ans !).
    Une fois de plus, je trouve que Vincent a, à la fois, tort et raison. Je reconnais avec lui l’énergie qu’il faut pour être capable de produire une œuvre, quelle soit du domaine musical ou de celui de l’écriture. Mais pourquoi ne pourrait-on pas être dégoûté, nihiliste, voire désespéré et capable d’une telle énergie pour le clamer à la face du monde ?
    Il ne faut pas confondre désespoir et dépression et on peut avoir foi en d’autres choses que des lendemain qui chantent..
    Je fais allusion ici plus à Cioran qu’à Dylan.
    Tu as déjà, à plusieurs reprises, parlé de la transcendance de l’art. Ne crois-tu pas que l’on peut supposer que si Cioran ne s’est pas suicidé, c’est justement parce qu’il écrivait ? Ou même que s’il écrivait, c’était pour ne pas ses suicider ?

  3. Ben oui, Anne, c’est à mon sens pile ça : il ne s’est pas suicidé parce qu’il écrivait… mais du coup ses paroles qui dénigrent tout oublient juste de signaler que la possibilité d’écrire (même que rien ne va) sauve tout… mais c’est tellement implicite que c’est peut-être une forme de délicatesse que de ne pas le préciser.

    Il faut toujours se méfier des mots, ne jamais les prendre au pied de la lettre : seuls les gestes comptent, je crois. Qqun qui chante (ou écrit), même si ce sont des paroles de désespoir, avant tout… il chante (et ce n’est pas un geste anodin) !

  4. Sur la photo : Dylan ressemble à un étrange mélange de James Coburn et de mafiofo chinois, vous ne trouvez pas ?

  5. J’ai bien aimé le commentaire d’un internaute (P-Henri Thoreux), à propos de ce disque, sur le site d’Amazon :
    « Dans un monde plein d’insipide sentimentalité, d’ersatz démocratiques, de platitudes ronflantes, et d’urgences vaines, Bob Dylan fait partie des quelques repères rassurants qui au dessus du tumulte mou, vous rappellent que l’existence est plus que tout cela et qu’elle vaut la peine d’être vécue.
    Il n’affiche pas de grands sentiments, se garde de toute niaiserie intellectuelle et de tout engagement borné. Mais il est là. Il est rugueux comme la terre sur laquelle on peine, moelleux comme l’herbe où l’on s’allonge, humble comme les fleurs qui peuplent le bord du chemin, et aussi libre que les voiles qui glissent l’été sur l’horizon ensoleillé. Son oeuvre baigne dans une intemporalité tranquille à la fois continue et sans cesse renouvelée. A l’image des palétuviers plongeant des milliers de racines dans la boue de la mangrove, son talent puise son inspiration à mille sources, et se nourrit du quotidien en le transcendant.
    Dans cet album intitulé tout simplement, et par tendre dérision « Modern Times », on trouve toutes les facettes de cet art à nul autre pareil. Le son est velouté, léger, aérien, parfaitement maîtrisé, la voix pincée tient du feulement mais son timbre est plus profond et magnifique que jamais. Cette musique apaisée, sereine, lumineuse emprunte tantôt au jazz, tantôt au blues (thunder on the mountain, rollin’ and tumblin’, someday baby), s’égare en ballades émouvantes (spirit on the water, when the deal goes down, workingman’s blues #2, beyond the horizon), revient par moment à une scansion plus appuyée (Nettie Moore) et meurt en une douce et indicible complainte (ain’t talkin’).
    Un véritable trésor. »

  6. Les Stones donneront un unique concert en juin prochain au Stade de France. Les 75 000 places ont été vendues … en 51 minutes, top chrono !

  7. L’avait sûrement pas assez goûté au brown sugar : quand je vois ces bientôt septentenaires arborer des silhouettes de mannequins… :blink:
    RIP

  8. Quelle brochette ! Photo non truquée (ça ne se faisait pas). Qu’ont ils pu bien se dire , à la pause ?
    Tiens, bonne occasion de retrouver quelques « outsiders » inspirés, comme Ronnie Bird n° 73 « Fais attention », ou même, pourquoi pas ? Monty n°046 et n° 215.
    On peut aussi, sans rancune, écouter Johnny quand il chantait « rock » et relax « Elle est terrible »n° 117 …Il y a aussi France Gall dans sa gamme Gainsbourg, pittoresque (n°53 et
    77); un musée sympa finalement…Merci pour le guide. Un pour boire ?

  9. Dutronc chanta « et moi et moi  » en juin 1966 (voir encyclopedisque). La photo a été prise le 12 avril 1966 et publiée aussi en juin 1966, donc trop tôt pour qu’il y figure.
    Auparavant il était « simplement » compositeur pour Françoise Hardy, notamment du délicat et mélodieux « Le temps de l’amour » où ,peut être il joue de la batterie (son ancien poste dans El Toro et les Cyclones) et dont l’accompagnement est lui aussi tout en finesse ( en un mot, un chef d’oeuvre ).Il y a eu des perles « chez les yéyés »( où d’aucuns vont récupérer leur lolita…), celle çi signée Dutronc.

  10. Grand morceau que ce temps de l’amour (que Dutronc a chanté également plus tard).

    Le lien mis par Christophe dresse une liste de 602 chansons (pourquoi pas 500 ? 1000 ?). Comme je ne fais pas les choses à moitié, j’ai décidé de toutes les écouter. Déjà 38 à l’heure qu’il est …

  11. Effectivement, comme le dit Christophe, je n’ai jamais parlé de « salut les copains » sur le blog. C’est pour une raison très simple : je ne suis pas aussi vieux que pourrait laisser croire la remarque de Christophe. Lorsque l’émission a été lancée, j’avais 4 ans. Lorsqu’elle s’est arrêtée, en 1968, j’avais 14 ans. Et en plus, à partir de 1966, la qualité de l’émission semble avoir beaucoup baissé et si elle s’est arrêtée deux ans plus tard, c’est parce qu’il n’y avait plus grand monde pour l’écouter semble-t-il.
    Je n’avais donc jamais écouté de musique avant mes 14 ans et, assez étonnamment, je suis passé directement de la case « pas de musique du tout » à la case « Led Zeppelin et Léo Ferré ». Je suis donc passé globalement à côté de la musique de variétés des années 60.
    Mais finalement, en ayant écouté les 40 premiers morceaux de la liste de Christophe, je m’aperçois que je connaissais tous les morceaux, sauf trois. Donc finalement cette musique m’a imprégné quand même alors que je n’avais pas écouté l’émission « salut les copains ». Peut-être aussi que les morceaux duraient bien plus d’une saison, plusieurs années même, et que j’ai eu souvent l’occasion de les écouter plus tard en maintes occasions. Et de toute façon, mes parents écoutaient la radio. De toute façon, bon nombre des morceaux de la liste sont des morceaux d’anthologie, en ce sens qu’ils sont un très bon reflet d’une certaine époque, et – que l’on ait la radio ou pas – il était à peu près impossible de passer à côté.

  12. C’est vrai , qu’on aime ou qu’on aime pas , on connait la plupart des mélodies de cette liste … Même moi qui suis né en 68 !
    J’ai découvert le groupe Troggs dans la liste avec la chanson Will things . Je connais cette chanson mais interprétée par The Runaways !

  13. Je ne connais rien de tout cela mais cela me permet de communiquer une adresse mail temporaire à Bernard !
    Elle chante pas très bien mais elle était super mimi Françoise…. :wub:

  14. Désolé Bernard ;-)
    En fait je suis moi aussi un peu (beaucoup…) trop jeune mais certains de mes cousins ont étés imprégnés par cette émission et j’ai pensé qu’il en était de même pour toi. De toute façon, on peut effectivement rater une génération de musique selon les influences que l’on a, et puis aussi, ne pas considérer « Salut les copains » comme le must de la diffusion musicale.
    En tout cas, j’apprécie chacun des commentaires et j’apprends beaucoup ;-)

  15. Faire attention tout de même : toutes les chansons de la liste ne sont pas des chansons de l’époque de Salut Les Copains, certaines sont antérieures (Tutti Frutti de Little Richard, qui date de 1955), d’autres sont postérieures (par exemple Bridge Over Troubled Water de Simon and Garfunkel qui date de 1970). Je dis juste ça pour donner quelques précisions, pas pour pinailler, car globalement c’est plutôt bien une liste de ce type.

  16. Concernant la fin de l’émission, Wikipedia dit : L’émission peine à se renouveler et décline. Elle est déprogrammée, dans l’indifférence générale, dix ans après sa création, en 1969. Peu avant, Johnny Hallyday prononçait cette cruelle oraison funèbre : « Il vaut mieux qu’elle crève. Elle est devenue complètement ringarde. Même les enfants ne sont pas assez débiles pour l’apprécier, désormais ».

  17. Il y a deux chansons que j’aime beaucoup, chantées par Françoise Hardy …

    Et puis d’abord, elle ne chante pas si mal que ça !

  18. Depuis que je suis abonné à un site de streaming, que j’ai pu me constituer mes propres playlists (par exemple mes 1000 chansons françaises préférées) et que j’écoute le tout de manière aléatoire, il ne se passe jamais un jour sans que j’écoute une ou deux chansons de Françoise Hardy.

  19. « Et puis d’abord, elle ne chante pas si mal que ça ! »
    Disons qu’elle n’a pas de voix ou si tu préfères qu’elle a une petite voix qui porte peu (ce qu’elle a toujours regretté). :wink:
    Mais c’est mimi quand même ! J’aime bien cette personne. Les quelques interviews d’elle que j’ai pu entendre montraient qu’elle est très fine. Et puis ses chansons sont pas mal du tout en soi. :smile:

  20. Il n’empêche que sa voix nous touche et c’est là l’essentiel.

    J’espère surtout qu’elle va se sortir de sa longue maladie (un lymphome) et qu’elle a pu sortir sans encombres de sa semaine complète de coma (suite à une chute).

  21. Très heureux de vous voir sensible à Françoise Hardy, je suis retombé sous son charme il y a quelques années. Une artiste à redécouvrir et une femme d’une grande intelligence.
    De merveilleuses reprises à attendre aussi, mais pas si évident : elle manque de coffre mais ses interprétations sont fortes et sensibles.

  22. J’ai bien aimé l’interprétation qu’elle a faite il y a quelques années (avec Dutronc) de la chanson de Jean Sablon : « Puisque vous partez en voyage »

  23. Chez moi tous les clips de chansons présentés ici sont recouverts par la neige,
    si len ci euse ment, comme chante Nougaro,et tout blancs…
    Je trouve triste les nouvelles de Françoise Hardy que tu nous donnes Bernard; on voit d’ailleurs que tu t’en soucies.
    Pour en revenir à Salut les Copains, c’est pas forcement une question de qualité, c’est surtout que c’était LA SEULE de toute la radio où l’on pouvait entendre ceux qui avaient choisi l’influence musicale anglo-saxone, en l’adaptant ou l’imitant et les nouveaux instruments (nouveaux pour nous) la guitare électrique l’orgue électrique,et la batterie très en avant, syncopée. Bref les yéyés. Quelques ainés y étaient déjà sensibles, par le jazz, H.Salvador, Distel, Ferrat (a l’été de la St Martin). La mode très réussie du twist et du madisson, aptes à être dansés, a bousté ces yéyés (le superbe indicatif de SLC est un madisson ).
    Il y a eu plus tard ,1964, l’émission « Dans le vent » de Michel Cogoni…mais le soir, à écouter en cachette donc.
    Car tout cela n’avait pas bonne presse chez les parents car c’était associé aux blousons noirs. D’ailleurs Edith Piaf chantait superbement la saga du motard portant un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos et qui semait la terreur dans toute la région…….Que ça.
    Et puis il y a eu un retour de bâton, une contre-offensive de la variété traditionnelle « romantique » bien française. SLC s’est retrouvé squaté par les Hervé Vilard,Adamo, Alain Barriere, Pascal Danel, Guy Mardel j’en passe et des meilleures…IL fallait attendre pour avoir un peu de « rock » même abatardi (Cloclo, Frank Alamo, Daniel Gerard, Sylvie Vartan). Quand aux Groupes Anglais; c’était la gourmandise, rare.

  24. J’ai commencé à écouter, tout en vaquant à mes occupations un matin, et ça m’a vraiment rappelé plein de souvenirs, entre autres, les bals « montés » (sirhenry, Goux, certains doivent connaître). A l’époque, nous n’avions pas bcp de distractions, et peu de moyens. J’ai dansé sur tous ces morceaux, soit au bal, soit en surboum….. j’ai aussi flirter, pas mal….. . Pour F. Hardy, elle n’a peut-être pas bcp de voix, mais elle a de belles chansons. Et je trouve qu’elle a réalisé une prouesse : être toujours au top, sans jamais avoir fait de concert. Cabrel, dans un autre genre, a toujours du succès, tout en se faisant très rare sur les médias. Le talent !!

  25. peu probable, tu devais être un gamin quand j’étais déjà ado…..mais je ne désespère pas de faire connaissance un jour, lors d’un de mes courts mais assez fréquents séjours chez ma maman. Je suis curieuse de voir le potager (du pote un peu moins âgé), de voir les jolies poules . Par ailleurs, j’aimerais redémarrer la fabrication du kéfir, alors,’peut-être à un de ces jours.
    .

  26. En attendant la floraison des vrais jardins, voici pour Françoise, une rose, de la part de Françoise Hardy, Cabrel et Natacha Atlas :

  27. Peu d’informations à son sujet mais une superbe voix sur un superbe texte.
    Et rassurant je trouve que certain(e)s artistes passent sous les radars, hors Chat qui a pété ça pue, la vie au-dessus du mensonge.

  28. Peut-être, mais je pense que Malaurie a triché : il a passé la moitié de sa vie dans congélateur.
    :smile:

  29. Autre disparition, celle de Seiji Ozawa, grand chef d’orchestre japonais, mort il y a quelques jours à l’âge de 89 ans. A noter noter que Seiji Ozawa avait été révélé lors du concours international des jeunes chefs d’orchestre au festival de Besançon en 1959.

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