LE COIN DU JARDINIER (12)
La plupart des jardiniers ont les yeux plus grands que le ventre et sèment en général trop de graines (ou repiquent en terre trop de plants) d’un seul coup. La production en est souvent énorme mais s’étale sur une période assez courte.
Ainsi en est-il des courgettes dont on ne sait plus trop que faire en juillet-août et que l’on propose à des voisins qui en sont vite inondés (surtout si leurs autres voisins ont aussi trop de courgettes).
En théorie, les pieds de courgettes semés en mars-avril pourraient donner des fruits jusqu’aux gelées. Sauf que l’oïdium et le mildiou ont vite raison des pieds âgés et fatigués, devenus sensibles aux maladies, et qu’il devient alors difficile d’avoir des récoltes après le début septembre.
La solution est très simple. Au lieu de planter six pieds de courgettes au printemps, comme le font la plupart des personnes, il suffit de n’en planter que deux (voire éventuellement trois). Plus tard dans la saison, pendant la première quinzaine de juillet, on déposera de nouvelles graines dans le sol, on ne gardera ensuite que deux plants, et nous voilà ensuite assuré d’avoir une deuxième production du début septembre jusqu’aux premières gelées, ce qui augmente la période de récolte de deux mois.
Finalement, avec cette méthode, vous faites d’autres heureux : vos voisins, leurs poules et leurs lapins, qui vont pouvoir enfin manger autre chose que des courgettes !
Même si le temps de l’automne est aux brouillards et à la pluie, l’oïdium et le mildiou n’auront que peu de prise sur ces jeunes plants vigoureux et en bonne santé. Voici par exemple un jeune pied de courgettes jaunes que j’ai semées le 15 juillet, qui donne des fruits depuis une semaine malgré les conditions météo peu propices et que j’ai photographié hier matin.
Il y a plein de manières de consommer la courgette, les plus courantes étant sans doute le gratin et les courgettes farcies. La plus simple à mon avis, celle dont on se lasse le moins, se résume à les faire revenir à la poêle (ou dans une sauteuse) dans un peu d’huile, exactement comme des pommes de terre sautées. Ne pas hésiter, comme sur la photo ci-dessous, à bien les laisser brunir. Saupoudrer simplement d’un peu d’ail et de persil au moment de servir.
Si vous avez d’autres recettes, merci d’en faire profiter les lecteurs de ce blog !
Miam miam des courgettes…tout comme les comcombres j’adore ca!
J’en ai pas eu tant que ca de courgettes cette année et c’est bien dommage.
Tout comme Bernard je déguste les courgettes frient à la poele ou farcis mais aussi en beignets, en salade froide et aussi cuit à la poele avec de la crème et des champignons des bois tels que les cèpes ou les bolets.
Hum, ça fait envie.
C’est vrai que les jeunes courgettes en salade, c’est délicieux aussi (coupées en tranches très fine, avec une sauce au fromage blanc et saupoudrées de graines de sésame grillées).
Et les fleurs de courgettes, Bernard, tu as déjà essayé ?
Je n’en ai jamais eu assez pour les cuisiner, mais si tu peux en réserver quelques unes, je demande une recette à ma mère qui est fin cordon bleu et qui vit dans le midi. Evidemment, je mettrai la recette sur le blog dès que je l’aurai.
J’avais hésité à écrire dans mon article qu’il suffisait de ne planter que deux pieds de courgettes à la fois car si cette habitude que j’ai prise maintenant se révéle être bonne la plupart du temps, elle ne l’a pas été cette année.
Butterfly a donc raison de souligner qu’elle n’a pas eu beaucoup de courgettes cette année. 2006 n’a effectivement pas été une bonne année, contrairement aux autres. Je l’explique par un manque de pollinisation (à rapprocher de mon article d’il y a deux mois sur la disparition des insectes pollinisateurs) en raison surtout du très faible nombre de bourdons terrestres.
Lorsqu’une fleur n’est pas fécondée par les insectes, le fruit se forme quand même au départ, atteint quelques centimètres (parfois même une dizaine de centimètres), jaunit puis pourrit. C’est ce qui s’est passé cette année.
En lisant le commentaire d’Anne, je me suis dit qu’il y avait quand même un avantage à planter beaucoup de pieds de courgettes (et non seulement deux comme je l’aid dit), c’est que les fleurs surnuméraires peuvent alors être utilisées pour faire des beignets de fleurs de courgettes (dont j’ai souvent entendu parler mais que je n’ai jamais goûtés), ce qu’on hésite à faire en temps normal quand on n’a que deux pieds dans son jardin.
la famille de legumes dont j ai horreuèr
ce sont pour pour moi des legumes plein de flotte et indigeste pour moi, je mets ca dans le meme sac que les aubergines et endives.
Mettre les courgettes dans le même sac qu’aubergines et endives ? Oui, finalement, pourquoi pas, ça pourrait être la base d’une nouvelle recette innovante ! Merci Cyril pour cette très bonne idée !
en tout cas j y gouterais pas , un plat patates endives , les patates ont pris plus ou moins le gout des endives immangeables pour moi
le pire : le choux fleur en cuisson je ne peux pas rester dans la piece !
Une bonne manière de faire les courgettes, c’est de les prendre jeunes (par exemple 2-3 cm de diamètre), de les couper en rondelles assez fines et de les tartiner avec des tas de trucs qu’on utilise habituellement sur du pain de mie : tapenade, chèvre … C’est super pour l’apéro, c’est meilleur à la santé et moins bourratif que du pain de mie … sauf évidemment si on tartine de pâté et de saucissson !
Vous avez peut-être remarqué que sur la première photo, il y a deux courgettes vert sombre (ce sont les courgettes les plus classiques). Elle sont sombres parce que la peau est assez épaisse, ce sont ces courgettes qui sont les plus intéressantes à utiliser pour farcir, justement parce que la peau est assez dure et qu’elles tiennent mieux au four.
Il y a deux autres courgettes vert clair. Elles sont claires car la peau est fine, elles sont idéales pour faire revenir à la poêle. Je les trouve meilleures que les autres sur le plan gustatif, notamment celle qui est ronde, qui s’appelle « ronde de Nice », considérée comme la meilleure des courgettes, et qui est devenue classique (on la trouve souvent sur les marchés).
Et puis il y a la courgette jaune qui convient bien aux deux usages.
Butterfly dit « Miam miam des courgettes…tout comme les comcombres j’adore ca ! », ça me fait penser que ma méthode de culture échelonnée (2-3 pieds au printemps puis 2 en été) que je préconise pour les courgettes, marche aussi très bien avec le concombre, sauf si l’automne est vraiment pourri (car le concombre a besoin d’un peu plus de soleil que la courgette). Je vais d’ailleurs commencer de cueillir les concombres de ma deuxième récolte dès demain et ça devrait durer jusqu’aux premières gelées.
Mais revenons aux courgettes. Quand on a trop de courgettes à l’automne, on peut les laisser mûrir sur pied comme des potirons puis les garder chez soi où elles vont se conserver plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Les courgettes de Nice (Ronde de Nice ou Longue de Nice) me semblent être les plus aptes à la conservation prolongée sur plusieurs mois, pour peu qu’elles soient cueillies à une relative maturité (je dis « relative » car elles finissent bien de mûrir à l’intérieur, une fois cueillies).
Sur la deuxième photo de l’article, celle des courgettes jaunes , on voit une fleur persister alors que le fruit semble presque à maturité.
Si mes souvenirs de « leçons de choses » ne sont pas partis en fumée de pall mall, le fruit succède à la fleur (c’est le pistil, je crois, qui se transforme ?).
Est-ce que la fleur de la photo est déjà bien fanée ? Je veux dire impropre à la consommation, en beignet ou farcie ?
Bref, je voudrais savoir si on ne pourrait pas avoir et des fleurs, et des fruits (en l’occurrence des légumes) sur la même tige.
Le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière
Je connaissais plutôt l’expression : « le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière ! ». Mais bon, ta formule est un peu plus poétique, elle me convient mieux finalement.
Je vais suivre attentivement l’évolution de mes courgettes jaunes ces jours-ci et te direz plus tard comment ça se déroule et jusqu’à quel stade les fleurs me semblent consommables, car sur la photo, j’ai l’impression que la fleur dont tu parles se fane déjà à son extrémité.
Si on m’avait prédit que cet automne je ferais de l’affût aux fleurs de courgettes, je crois que j’aurais traité mon interlocuteur de fou. Comme quoi tout arrive dans la vie !
J’ai entendu dire ( je sais pas si c’est vrai ) que les cornichons en fait seraient en quelques sorte des bébés comcombres , est-ce vrai?
(je sais, rien à voir avec la courgette , quoi que? )
deja entendu ca aussi
Les concombres ont en général la peau qui est soit hérissée de petites pointes (souvent les variétés que l’on cultive dans les jardins) soit lisse (plutôt les variétés que l’on achète dans le commerce).
Les cornichons sont cueillis jeunes et ils ont la peau également un peu épineuse comme certains concombres. Si on les laisse grandir, ils ressemblent alors étrangement à des concombres (du moins à ceux qui sont épineux) et on peut d’ailleurs les manger comme tels, bien qu’ils soient un peu inférieurs aux vrais concombres d’un point de vue gustatif.
Donc, ce n’est pas entièrement faux d’affirmer que les cornichons sont en quelques sort des bébés concombres. Mais pour le prouver et pour prolonger ma conversation ci-dessus avec Anne, faudra-t-il là aussi que j’aille me cacher dans mon jardin, faire de longues heures d’affût pour vérifier que les concombres forniquent bien entre eux la nuit et donnent naissance à des bébés (mais problème : avec une forme aussi allongée, j’imagine qu’à priori il n’y a que des mâles !).
Continuons plus sérieusement : s’il est possible de laisser pousser ses cornichons pour les manger en concombre, les semenciers vendent des variétés différentes pour les cornichons et pour les concombres (pour la raison que j’ai évoquée plus haut, à savoir des différences de qualité gustatives).
D’un point de vue strictement botanique, concombre et cornichon ne constituent qu’une seule et même espèce appelée cucumis sativus (pour les intimes !). Même espèce donc et c’est l’homme, qui à la suite de plusieurs millénaires de culture et de sélection de cette espèce botanique a fini par obtenir d’abord une espèce de concombre et une espèce de cornichon, et les a déclinés ensuite tous les deux, les siècles suivants, toujours à force de cultures et de sélection, en innombrables variétés.
Une petite recette que j’ai découverte cette année et que j’aime bien :
Ingrédients : 1 kg de courgettes râpées, 20 cl de crème fraîche, 150 gr de riz « sec », 300 ml de bouillon de poule, 3 oeufs, 200 gr de fromage râpé, sel & poivre.
Mélanger le tout dans un plat à gratin et enfourner 45 mn (thermostat 7).
Bon appétit !!!
P.S. : sans bouillon de poule, juste avec de l’eau, c’est bon aussi.
En relisant l’article sur les courgettes, je me suis souvenu d’une recette toute simple et délicieuse : les tagliatelles de courgettes en vinaigrette.
Ingrédients :
Une ou plusieurs courgettes (suivant le nombre de convives), de l’huile d’olive, du jus de citron, du vinaigre balsamique, du sel, du poivre du moulin, une pincée de curry ou de paprika, voir de muscade (selon son goût).
Préparation :
Faire la vinaigrette en mélangeant sel, poivre, épices, jus de citron, 1 cuilleré de vinaigre balsamique et 3 cuillerés d’huile d’olive.
Éplucher la courgette (la variété longue convient mieux) puis avec l’économe, tailler dans la chair de la cougette des lanières assez longues sans jamais prendre les pépins centraux.
Mélanger ces « tagliatelles » de courgette avec la vinaigrette.
Voici un plat de crudités dont vous me direz des nouvelles, et ça change de la salade de BF 15.
Bon appétit à tous.
Première quinzaine de juillet : voici le moment de semer de nouveau (directement en pleine terre) deux pieds de courgettes, ça permettra d’avoir des récoltes jusqu’en fin de d’automne. Mais deux pieds seulement ! ça évite ainsi d’avoir à en donner à tout le quartier et si chacun n’en semait que deux pieds seulement, ça éviterait aussi de s’en voir offrir à son tour. N’est ce pas Marie-Jo !?
Nous avons mangé nos premières courgettes dimanche dernier.
Ce soir, nous faisons le plein de bactéries tueuses. Vous l’avez deviné : nous mangeons nos premiers concombres.
Et après-demain, nous faisons une piqûre de rappel de bactéries en mangeant les sojas que j’ai mis à germer dimanche.
Le Dupdup voudrait peut-être qu’on s’inquiète pour lui ?
Perso, je ne me fais pas de soucis …
Le Dupdup, c’est un coriace, la bactérie tueuse fera profil bas :biggrin:
Avec tes courgettes …
Les couper en petits dés ainsi que des poivrons jaunes. Faire une fricassée à l’huile d’olive du mélange.
Ajouter dans la poêle de ce mélange doré à point un mélange, cuit à part, de quinoa et de boulgour, pilaf.
Mmmmm ! Comme c’est bon ! J’adore.
J’ai fait ça par hasard cet hiver avec des restes et depuis j’en ai fait un plat traditionnel de la maison de chez moi :biggrin:
J’essaierai ta recette avec des poivrons quand ce sera la période des poivrons. Pour l’instant, mes plants sont en fleurs mais quelques-uns portent déjà des petits fruits.
Mes poivrons étant verts, je les cuisinerai avec des courgettes jaunes, histoire de respecter l’esprit de ta recette !
Je ne peux manger un aliment cuit à la poêle avec de l’huile d’olive …. Rien que l’odeur de friture de cette huile .
:sick:
Alors que sur une salade ou une pizza maison , je trouve cela délicieux .
Quel dommage, mais je connais d’autres personnes dans ton cas…
Et dans la lampe à huile ?
Me dis pas qu’Yves a manquer de l’huile !
Tiens, comme c’est drôle !
Moi ce serait plutôt le contraire.
L’huile d’olive, je ne la mets jamais dans mes sauces de salade. Je n’aime pas trop quand elle est froide. Sur la pizza (faite maison évidemment, comme chez Yves), comme elle est au contact du chaud, j’adore.
Et au niveau de l’odeur, j’adore celle qui se dégage au moment ou l’ail et l’huile d’olive commencent à être chauds dans la poêle, par exemple avant de mettre par-dessus une fricassée de champignons des bois ou des aubergines coupées en carrés.
Pour les champignons, faudra attendre l’automne
Tout ça pour dire que l’huile d’olive, c’est quand même bien particulier …
Chaud ? Froid ? Les deux ?
Je ne sais pas si les pieds de courgette sont prolifiques dans vos jardins mais alors moi c’est la catastrophe cette année. L’année dernière j’avais obtenu 25/30 kg de courgette avec 4 pieds. Parfois, même souvent j’en avais de trop. Cette année avec 3 pieds je ne suis même pas à 5kg … je suis vert :sick:
Comment ça se passe par chez vous ?
Chez moi dans le Finistère , très belle production de courgettes ( ronde de Nice ) … J’ai dû en distribuer pour le plus grand bonheur des copains !
Pareil pour les concombres .
:happy:
Bonsoir Yves,
tant mieux pour toi et ton entourage qui peut en profiter. J’espère que ça sera mieux pour moi l’an prochain. On ne peut pas gagner à chaque coup! Quand les courgettes vont mal les haricots donnent merveilleusement bien. Tout n’est pas perdu.
Vous avez déjà essayé les courgettes en crudités ?
Je vous donne une recette dégustée ce midi.
Préparer la sauce : verser une c. à soupe de sirop de riz, incorporez en délayant 1 c. à soupe de vinaigre balsamique et 4 c. à soupe d’huile de tournesol.
Raper les courgettes, les mélanger avec la sauce, ajouter du quinoa cuit (15 mn de cuisson + 10 mn pour que ça gonfle), ajoutez des raisins secs, des amandes effilées et quelques feuilles de menthe.
Délicieux ! :wub:
Et quel poids de courgettes ( à peu près ! ) utilises-tu pour cette recette ?
:blink: tu ne récoltes quand même pas déja des courgettes ? :dizzy:
Euh si, mes courgettes ont été repiquées en pleine terre au 1er avril.
Yves, on a utilisé deux petites courgettes. Je ne sais pas trop pour leur poids mais Joëlle me dit qu’elles faisaient à peu près 20 cm. A mon avis, il faut faire au pif … !
Pour le quinoa, c’est un volume de quinoa pour deux volumes d’eau. C’est cuit lorsque toute l’eau est absorbée (en général au bout de 10-15 minutes) mais on laisse ensuite gonfler les grains (10 mn), le quinoa sera ainsi plus aéré.
Je pense qu’on peut apporter des tas de variantes à cette recette. Par exemple boire au préalable une chimay pour titiller un peu les papilles gustatives ! :w00t:
Ah ben oui mais là tu me donnes la bière à la bouche !!
:pinch:
Je viens de m’en ouvrir une religieusement car depuis une semaine j’étais sous antibiotiques et je n’ai donc pas bu une seule goutte d’alcool. Va falloir que je me rattrape ! :whistle:
Une fois j’ai essayé une recette de courgettes rondes de Nice farcie avec un mélange de sa pulpe, d’oignon, de quinoa et de feta. Un vrai délice!
Je les aime aussi simplement rapées avec les carottes, rapées elles aussi et une pomme coupée en petit dés. PourYves, je coupe en petits dés et les fais revenir sans matière grasse en remuant tout le temps, quand c’est cuit mais pas trop doré, je coupe le gaz je rajoute de l’ail rapé et un peu de bonne huile d’olive, il faut servir immédiatement.
Ce sont les concombres qui me posent problème, rien à faire si j’en récolte 3 par pied j’ai de la chance. Est ce parce que je les cultive dans de gros pots? J’ai essayé sans taille, avec taille à je ne sais plus combien de feuilles, combien de tige…. ça fini toujours en pagaille, je ne sais plus ou je dois couper et en définitive je vais chez le marchand pour en acheter
Ah bonjour Cath, tu nous manquais …
Je ne pense pas que l’on puisse cultiver les concombres en pot. Toutes les plantes de la famille des cucurbitacées ont un système racinaire très développé qui ne peut se contenter d’un espace réduit.
Les courgettes crue, on en mange régulièrement : d’abord parce qu’on goûte tout ce qui vient du jardin sans cuisson et sans assaisonnement pour le plaisir brut.
Après il y a différents cas :
– les mauvaises années à petits pois, presque tout est mangé cru et n’atteint pas la casserole ou la poêle… Une gourmandise, comme les carottes crues. J’en garde quand même une poignée pour une jardinière de printemps pour dire que… je suis généreux. :biggrin:
– les courgettes, crû c’est un peu rude mais avec une bonne sauce piquante, c’est excellent : attention à l’équilibre avec d’autres ingrédients, sinon ça peut être un poil écœurant à mon goût. A couper fin je pense. C’est le cas de beaucoup de légumes feuilles ou fruits verts en fait : un assaisonnement est souvent souhaitable. Les betteraves rouges crues en sont un autre exemple. Une autre façon d’accompagner plutôt que la salade, ce sont les bâtonnets (concombres, carottes, courgettes en partie) trempés dans une sauce fromage blanc/roquefort ou curry ou ciboulette… C’est comme une soupe, ça remplit, c’est nourrissant et on peut se permettre une bière belge avec. :angel:
– Les pommes de terre et bien d’autres tubercules sont carrément ingrats crus mais c’est toujours intéressant de croquer avant de cuisiner.
Ya pas : les recettes qui fleurissent sur le blog sont le signe que le potager produit… C’est une année qui commence fort.
Ok , pour les recettes , je note … Mais faites attention , je suis un cuistot traiteur de métier !
Alors si c’est pas bon …. !!
:tongue:
La ronde de Nice farcie avec du saumon frais ou encore avec de l’andouille pommes de terre nouvelles façon paysanne !! Maaama mia … Que c’est bon !!
:pinch:
J’aime aussi préparer dans une même assiette , une tomate farcie et une courgette ronde de Nice farcie … C’est bon et ça présente .
Tiens , Christophe parle de la pomme de terre dégueulasse crue .
J’ai une petite question la dessus .
On m’a toujours dit qu’elle était toxique si on la consommait crue !
Est-ce vrai ou est-ce une légende ?
:wassat:
Chez moi, la patate on la prépare aussi en galettes, on la rape, on y ajoute un oignon coupé fin, de fines lamelles de poireaux un oeuf, sel poivre. On forme de petites galettes qu’on cuit à la poêle et hophophop, avec une salade verte bien asaisonnée, une bière (belge bien sûr ) on se régale!
pas beaucoup de temps actuellement pour participer mais je ne vous oublie pas et je viens survoler le blog, j’aurais de la lecture pour les soirées d’hiver. alors les concombres vous taillez ou pas? Je viens de retrouver mon texte sur « 3 ptits choux » ça date de près d’un an, va falloir que je le tape et vous l’adresse :wub:
Je n’ai jamais taillé les concombres et en général ils produisent bien (mais cette année ils sont en retard).
Ce qui est vraiment toxique chez la patate crue, ce sont les parties vertes.
Ce qui fait que je ne dois guère être plus comestible qu’une pomme de terre !
merci
Ce serait bien si on avait l’avis de Fifitoucourgette ! :w00t:
@ Léa: la patate en galettes, ça ne s’appelle pas des millassous chez toi? Car en Corrèze cela s’appelle ainsi et c’est un régal. :tongue: :tongue: :tongue:
Non, pas du tout, je ne suis pas de Corrèze, mais de Belgique. Mais je vis en France depuis très longtemps.
Mais je ne sais pas si cette préparation porte un nom particulier. je me renseignerai auprès de mes parents.
Chez moi en tout cas, la pomme de terre est utilisée dans énormément de plats traditionnels, avec du choux, avec des oignons, en galettes….
Bernard,
Peut-être que fifi ne te répond pas parce qu’il regarde Roland Garros, fifitoutcourtdetennis?
Ou parce qu’il n’a rien à dire ce fifitoucourtdidées ! :whistle:
ou qu’il profite du soleil pour conter fleurette, fifitoutcourtisé? :angel:
C’est qu’il est cuit Fifitoutcourtbouillon !
ou mort Fifipendutoutcourt. :dizzy:
A moins qu’il ne soit dans le vent Fifitoutcourantd’air ? :silly:
Peut-être simplement absent, Fifitoutcourtoisement.
Ou qu’à force de voir son pseudo usurpé, il a pété les plombs, fifitoutcourtcircuit?
En tout cas, c’est sûr, il a ses oreilles qui sifflent :whistle:
J’arrive un peu tard comme souvent mais je confirme pour les concombres: pas de coupe. Seulement, ici il fait vite froid et j’ai rarement plus de quatre fruits par plant. Quand j’arrache en fin de saison, je n’ai pas l’impression que les concombres aient un volume racinaire aussi important que les autres cucu… et j’avais envie d’essayer en pot pour les protéger de tout les ravageurs (entre autres les cloportes!)
Pour les courgettes crues, je parle souvent des trompes d’Albenga sur le blog. Jusqu’à 10 cm, elle sont à croquer telles quelles: fermes et au goût noisette :heart:
Petite question : combien de temps pour que les haricots germent? J’imagine qu’il n’y a pas de règle absolue en la matière, mais je les ai mis il y a une semaine jour pour jour et rien. (je m’inquiète un peu parce que le date d’utilisation sur le sachet est passée depuis un an et demi).
Je crois qu’il en a plein le dos le Fifitoutcourbaturé ! :angry:
Ah là, Bernard, tu viens de me sécher!
J’ai failli en faire une avec la rate et le court-bouillon…. malheureusement pour moi, elle a déjà été faite plus haut! :devil:
Mais ce silence m’inquiète, tu crois qu’il aurais pris la mouche? Tu crois qu’il ne voudrait plus nous saluer, Fifitoutcourbette?
Soit notre ami Fifi est en colère contre nos jeux de mots à la con et dans ce cas je comprendrais qu’il nous en veuille Fifitoucourroucé. Soit il s’incline devant tant d’esprit notre ami Fifitoucourbette !
Ça sufifi, vous deux!!! :tongue:
Léa, si tu veux savoir comment je rate presque toujours mes levées de haricot, là, je peux peut-être t’aider. :angry:
Je viens de trouver ça…
http://www.au-potager.com/semisgermination.htm
Est ce des haricots grimpants? Si oui, la méthode de Francis de les faire germer en pot avant de les mettre en pleine terre est efficace
Bernard,
Il a raison, Luc…. faudrait qu’on arrête…
Tu connais le proverbe, et tu sais donc ce qu’il ferait de notre rate, Fifitoutcourtbouillon…
(j’ai pas pu m’en empêcher….)
Pardon, je suis prévisible, Fifitourcourudavance…
Il m’arrive de semer des haricots dont la date est passé, j’augmente la quantité de graines, et je n’ai jamais eu de problèmes, voire plutôt trop de haricots !
Plusieurs amis jardiniers m’ont parlé de semis de haricots qui ne levaient pas, chez moi, avec un semis plutôt tardif tardif, c’est parti pour les ramants, mais les haricots nains ne sont pas encore sortis.
Merci Luc!
Je suis dans les temps, d’après cette liste.
Par contre…. j’ai oublié de les tremper! J’espère que ça ne les empêchera pas de lever.
@Cath
En fait j’en ai planté des nains et des grimpants.
Pour les deux, la date est passée et pour les deux, j’ai oublié de faire le trempage (par contre il a énormément plus les quatre jours qui ont suivi le semis).
Par contre, pour les grimpants, je vais essayer la méthode de Francis, je pense que je suis encore dans les temps, même pour la montagne.
@christophe
Oui, en fait je les ai planté beaucoup plus serrés que d’habitude.
PlantéS…
Léa, si le temps n’est pas trop chaud le soir en montagne, tu peux les mettre à l’abri. En ce qui me concerne, n’ayant pas de serre, c’est le plan de travail bien clair et sans soleil direct de ma cuisine qui me permet de faire les semis. Et l’avantage, quand ils ont une 20taine de cm et que je les replante, je le fais assez profondement, pas besoin de les rebuter et ils sont déja assez hauts pour décourager les limaces
Bernard,
Tu sèches ou tu fais la sieste? :devil:
Tu ne crois pas si bien dire … Je suis allé faire une sieste de 10 mn (comme tous les jours quand je peux) et je suis resté … 3 heures ! Putain, ça fait du bien !!!!!!!!!!
Ça fait du bien tant que tu ne restes pas en plein soleil !!!
:face:
Je dis ça parce que ça met arrivé une fois sur les Glénan … Ma peau blanche de celte était rouge comme le cul d’un babouin !!
:blush:
Et je ne vous parle pas des jours suivants ….
:cwy: