OISEAUX DE TEXEL (1)
J’ai toujours éprouvé beaucoup de plaisir à observer les oiseaux de très près. C’est même presque un peu maladif chez moi, il faut que je réduise au maximum la distance entre l’animal et moi. C’est pourquoi j’aime aller plus au nord où les oiseaux sont beaucoup moins farouches que chez nous.
L’île de Texel aux Pays-Bas, dans la mer du Nord, est un vrai paradis pour les oiseaux. Ceux-ci ont pris l’habitude de vivre en bonne harmonie avec l’espèce humaine, les habitants ayant interdit la chasse sur leur île. La pratique du tourisme aidant, les oiseaux se sont de plus en plus familiarisés avec l’homme et j’ai pu remarqué la semaine dernière (ce devait être mon douzième séjour à Texel) que ce comportement s’est encore accentué au cours des dernières années.
Il y a bien évidemment les goélands qui sont omniprésents et qui, depuis longtemps, n’hésitent pas à venir chercher leur nourriture très près de l’homme (voir à ce propos, la petite série d’images que j’ai consacrée à ces oiseaux familiers).
Lorsqu’on se balade à pied ou à vélo (ce sont les deux moyens de locomotion les plus utilisés sur l’île), des oiseaux passent souvent très près de votre tête. Ainsi ce vanneau huppé nullement effarouché par le passage de personnes accompagnées de leur chien.
Lors de ce dernier séjour, j’ai été particulièrement impressionné par une barge à queue noire qui avait souvent plusieurs photographes autour d’elle et qui défendait son territoire et ses deux jeunes poussins en émettant des cris plaintifs à l’encontre des intrus.
Non, non, il ne s’agit pas d’un empaillé (je parle de l’oiseau … naturellement !)
C’est lors d’une petite balade en mer que j’ai pu remarquer un comportement nouveau que je n’avais jamais observé lors des mes autres excursions sur ce même bateau : d’abord un moineau qui est venu se poser sur le beau bonnet rouge de Magalie (scène que je n’ai pas eu le temps de photographier, tant pis pour ceux qui voulaient connaître Magalie !) puis un grand nombre d’étourneaux qui sont venus manger des crevettes sur le bateau dès son retour au port. Les étourneaux étaient partout : au fond des poubelles, dans les machines, sur les étalages, entre les pieds des gens, sous les yeux de Joëlle …
Je me trouvais tout à l’heure dans le bas de la rue de Belfort, et j’avais une petite heure à tuer. Je me rappelle que le buraliste fait également maison de la presse et je me décide à aller acheter un journal ou une revue.
Comme l’ancien numéro de « La Décroissance » a déjà été renvoyé, et que le nouveau n’est pas encore arrivé, je me demande ce qu’ils ont comme revue sur les oiseaux. Le magasin est très bien organisé et des étiquettes guident le chaland dans son choix. Je trouve rapidement l’étagère « Animaux » et commence mon inventaire. Deux mètres de rayons pour les chevaux et l’équitation, juste à côté de revues de moto-cross (ou trial, je ne sais plus, je n’y connais rien), sans doute parce que les motos se chevauchent aussi, puis pas mal de revues sur les chiens (dont certaines spécialisées pour une seule espèce), un peu de chats (beaucoup moins que le chiens), Les 30 millions d’amis, plusieurs dizaines de centimètres sur les aquariums, une (oui, une seule) revue ornitho et quatre mètres de revues sur la chasse.
Peut-être qu’on pourra faire de telles observations en France quand le buraliste de la rue de Belfort consacrera plus de place aux oiseaux qu’aux chasseurs ?
Bande de veinards !
Séjourner à Texel, sillonner sur l’île, observer assez facilement un grand nombre d’espèces… et se refaire une santé devant une bonne bière !!!
Vous avez donc accompli ce beau voyage ?
Vous êtes des vrais chanceux.
… Un seul inconvénient : ça n’est pas la porte d’à côté et le trajet sur autoroutes est un peu long.
Mais pour ceux qui ne connaissent pas : c’est un séjour à programmer de toute urgence.
Une question : Joëlle a l’air un peu frigorifiée ; auriez-vous eu un peu froid ? Moi je me souviens de mon séjour sur l’île et d’une monstre insolation sur les plages de sable en observant les Eiders…
Réchauffement climatique sans doute !!!
Eh oui, jusqu’à présent on avait toujours passé des séjours très ensoleillés à Texel. Onze séjours sur onze ensoleillés, c’était un beau trop beau, non ? Surtout que Texel est au bord de la mer du nord ! Eh bien oui, pour le douzième séjour, le vent, le froid et la pluie étaient au rendez-vous. En France aussi, non ?
Roland parle fort-à-propos de bières : heureusement qu’il y en avait aussi quelques-unes pour nous réchauffer le corps et l’âme.
Et puis, quand on a deux mille barges rousses devant soi, on en oublie un peu le froid ambiant.
Ben oui, on a eu froid, c’est d’ailleurs là-bas que j’ai acheté mon magnifique bonnet rouge… Au mois de mai, c’est original comme achat, ça fait un beau souvenir ! Et rassure-toi, Roland, pas d’insolation pour nous, mais de beaux coups de soleil quand même ! Et comme tu dis, c’est un voyage à programmer de toute urgence pour tous les amoureux des oiseaux et du vélo, avant que les polders ne disparaissent sous la montée des eaux !
Ca y est, c’est décidé, on est quelques-uns (et quelques-unes évidemment) à retourner encore à Texel en septembre ! Youppee ! Je vous enverrai à tous des cartes postales.
Bonjour,
Je vais à Texel pour un séjour ornitho début février. J’ai cru voir que vous connaissez bien Texel donc si vous avez des infos sur les espèces présentes et les spots incontournables je vous serais reconnaissant de me les communiquer par mail.
Cordialement,
Kévin Queuille
Kevin ,
Dupdup te donnera aussi les meilleurs spots où l’on peut boire une bière sur Texel !!