L’Italie vote ce week-end. La fin des « Hurluberlu’s conneries » ?
5 réflexions au sujet de “Les italiens votent aujourd’hui.”
Plus qu’un hurluberlu, le Cavaliere, première fortune d’Italie, qui a le monopole de l’information écrite et audio-visuelle, est le parfait symbole du camelot populiste qui capte les voix des mécontents, des aigris, et des déçus de la politique…
Quand on en arrive à traiter ses concitoyens de « coglione » c’est qu’on n’a pas grand chose dans la culotte, qu’on est tombé bien bas et qu’on n’a pas grand chose à proposer de concret… sinon des propos casse-noisettes !!!
Beau modèle à fuir, en Italie bien sûr et en France, en 2007 ! Sait-on jamais !
C’est pas pour faire (encore !) mon enquiquineur mais une « drôle » de question vient de me traverser l’esprit en lisant le commentaire de Roland : peut-on vraiment reprocher à qqun d’être « populiste » dans une « démocratie » ? N’est-ce pas en effet l’utopie qui souhaite donner le pouvoir justement au « peuple » (malgré tous les dangers que le projet soulève ?)
Sans avoir trop réfléchi à la question, j’aurais bien envie de redonner ses lettres de noblesse aux terme « populiste » et qu’on emploie plutôt… heu… « poujadiste » ou je ne sais quoi… pour dénigrer les travers « camelotistes » et « berlusconiens » !
Nan ?
Au fait, deux jours pour voter… ça permet aux pêcheurs et chasseurs du dimanche de voter, vous trouvez que c’est une bonne idée ?
Au fil des ans, et surtout à partir de 1970, l’adjectif « populiste » a pris un sens assez éloigné de son étymologie. Je cite une définition d’Alain Rey : « Populisme = Tendance politique qui prétend défendre les intérêts du « peuple » en s’opposant aux institutions et aux méthodes démocratiques, aux médiations traditionnelles, aux « élites » et aux représentants des pouvoirs établis (l’establishment) ».
Tout à fait d’accord avec Vincent pour qu’on redonne ses lettres de noblesse au populisme, foncièrement attaché aux intérêts, aux difficultés et aux projets du PEUPLE.
Ceci dit, si on écoute bien les discours de tribune des politiciens de tous bords en campagne, on trouve toujours une tentation à être populiste, pour « ratisser » plus large !!!
Vincent dit : « deux jours pour voter… ça permet … aux chasseurs du dimanche de voter, vous trouvez que c’est une bonne idée ? ».
Bof bof : c’est une très mauvaise idée. Si les chasseurs ne vont pas aux urnes, je ne m’en plaindrai pas. Non pas que je sois antidémocrate (quoique !), mais je devine un peu où vont les voix de certains. Evidemment, tous ne sont pas forcément dans le camp de l’extrême droite mais quand même ! : on voit bien quels sont les partis qui courtisent cette frange de la population.
Plus qu’un hurluberlu, le Cavaliere, première fortune d’Italie, qui a le monopole de l’information écrite et audio-visuelle, est le parfait symbole du camelot populiste qui capte les voix des mécontents, des aigris, et des déçus de la politique…
Quand on en arrive à traiter ses concitoyens de « coglione » c’est qu’on n’a pas grand chose dans la culotte, qu’on est tombé bien bas et qu’on n’a pas grand chose à proposer de concret… sinon des propos casse-noisettes !!!
Beau modèle à fuir, en Italie bien sûr et en France, en 2007 ! Sait-on jamais !
C’est pas pour faire (encore !) mon enquiquineur mais une « drôle » de question vient de me traverser l’esprit en lisant le commentaire de Roland : peut-on vraiment reprocher à qqun d’être « populiste » dans une « démocratie » ? N’est-ce pas en effet l’utopie qui souhaite donner le pouvoir justement au « peuple » (malgré tous les dangers que le projet soulève ?)
Sans avoir trop réfléchi à la question, j’aurais bien envie de redonner ses lettres de noblesse aux terme « populiste » et qu’on emploie plutôt… heu… « poujadiste » ou je ne sais quoi… pour dénigrer les travers « camelotistes » et « berlusconiens » !
Nan ?
Au fait, deux jours pour voter… ça permet aux pêcheurs et chasseurs du dimanche de voter, vous trouvez que c’est une bonne idée ?
Au fil des ans, et surtout à partir de 1970, l’adjectif « populiste » a pris un sens assez éloigné de son étymologie. Je cite une définition d’Alain Rey : « Populisme = Tendance politique qui prétend défendre les intérêts du « peuple » en s’opposant aux institutions et aux méthodes démocratiques, aux médiations traditionnelles, aux « élites » et aux représentants des pouvoirs établis (l’establishment) ».
Tout à fait d’accord avec Vincent pour qu’on redonne ses lettres de noblesse au populisme, foncièrement attaché aux intérêts, aux difficultés et aux projets du PEUPLE.
Ceci dit, si on écoute bien les discours de tribune des politiciens de tous bords en campagne, on trouve toujours une tentation à être populiste, pour « ratisser » plus large !!!
Vincent dit : « deux jours pour voter… ça permet … aux chasseurs du dimanche de voter, vous trouvez que c’est une bonne idée ? ».
Bof bof : c’est une très mauvaise idée. Si les chasseurs ne vont pas aux urnes, je ne m’en plaindrai pas. Non pas que je sois antidémocrate (quoique !), mais je devine un peu où vont les voix de certains. Evidemment, tous ne sont pas forcément dans le camp de l’extrême droite mais quand même ! : on voit bien quels sont les partis qui courtisent cette frange de la population.