Comme je vais être immobilisé à la maison pendant un certain temps et que je ne pourrai pas aller dans mes points d’observation habituels, j’ai décidé d’aménager ma cuisine en affût. Très simple à réaliser : un filet de camouflage contre la fenêtre et le tour est joué !
Hier, alors que c’était le premier jour d’installation de mon dispositif, une première buse est venue. Elle est restée assez longtemps et Christophe qui passait à la maison a d’ailleurs pu l’observer.
J’espère pouvoir relater sur ce blog d’autres observations dans les semaines qui viennent. Surtout que j’attends un oiseau rare que je n’ai jamais réussi à photographier … Sa venue est assez improbable mais sait-on jamais … !
Il y a 15 ans, j’avais écrit un premier article sur la chanson « Stand By Me » qui a été composée par Ben E.King en 1962 et qui est devenue un standard repris des centaines de fois à travers le monde. C’est l’une de mes chansons préférées.
Dans mon premier article, j’avais présenté 4 versions différentes de ce titre (John Lennon, Rockapella, Ben E.King ainsi qu’une version en dessin animé).
Cette année, j’ai trois postes de nourrissages pour rapaces qui fonctionnent régulièrement. Cela me permet d’accueillir une vingtaine de buses variables différentes. Il y a eu beaucoup d’affluence lors des quelques épisodes neigeux et froids des temps derniers avec notamment 12 buses différentes vues devant moi lors de la même séance.
Cet article a pour but d’illustrer différents plumages de cette espèce, avec des photos qui ont toutes été faites lors des six derniers mois.
En général, le couple habituel vient à chaque séance ou presque. Le male est plus sombre que la femelle (à droite sur la première photo, à gauche sur la deuxième).
En détail, le plumage du mâle …
… et celui de la femelle.
Le couple a eu deux jeunes l’été dernier. Un premier juvénile (reconnaissable à l’iris clair) est d’abord venu fin juillet …
… suivi du deuxième juvénile quelques jours plus tard.
En décembre dernier, un autre juvénile, issu d’un autre couple, est venu lors d’une journée de neige.
Derrière la maison, il y a eu 6 buses différentes, aux plumages très variables, d’eux d’entre elles étant plus sombres que la moyenne …
… alors qu’une autre était très claire.
Encore trois exemples de plumages avec trois autres buses.
Au fil des semaines et des mois, j’apprends à reconnaître chacune d’entre elles.
J’aime bien relever les coquilles dans les journaux. Il y en a plein mais en général il n’y a pas de raison pour que j’en parle sur ce blog.
Mais comme cette fois-ci il y a un lien avec un animal dont j’ai souvent parlé sur ce blog (le chamois), je ne résiste pas au plaisir de vous faire part de cette coquille là.
Il y a une polémique ici en Franche-Comté au sujet de l’abattage de plus de 500 chamois et le journal Le Monde en a parlé aujourd’hui.
Le chamois est un animal qui broute le feuillage des arbustes, on emploie dans ce cas là le mot « abroutir ».
Un article est paru dans l’édition Besançon Fr de macommune.info. C’est un article intéressant car il montre notamment, étude à l’appui, que le chamois ne cause pas les dégâts qu’on lui impute. C’est dans ce journal là que j’ai relevé la coquille en question : on y emploie le mot « abrutissement » au lieu de « abroutissement ». Evidemment, ça change un peu le sens !
C’est avec ce petit trait d’humour bienvenu en cette période de fêtes que je vous souhaite un joyeux Noël !
On n’ose plus appeler un chat « un chat ».
Notre société est très forte pour les circonvolutions cérébrales. Sans doute est-ce là « un signe des temps ».
Ainsi le mot « vieux » a été remplacé par « personne âgée » et les clubs 3ème âge sont devenus les clubs des Aînés. Ouais, bof bof … !
Mais il n’empêche que quand on est personne âgée ou aîné « on est vieux point barre », ça ne change absolument rien au problème (qui n’en est d’ailleurs pas un au demeurant), ça permet juste à quelques vieux qui ne s’assument pas de faire encore un peu illusion …
Tout ça pour dire que je viens de recevoir pour la première fois de ma vie (c’est tout frais, ça date de ce midi) un « panier des Aînés », c’est à dire mon premier « colis des vieux ». Sans doute que j’ai, au cours de l’année, « franchi un palier » (encore une circonvolution cérébrale pour dire en fait que je viens d’atteindre le dernier échelon, celui au-delà duquel il n’y a plus rien …).
Tout ça est très sympa car la municipalité fait très bien les choses : le pétillant est un vrai Champagne, les chocolats viennent du meilleur chocolatier de Besançon (le Criollo), la terrine est bio, le pot de miel est local. Et c’est livré avec le sourire de la 1ère adjointe (Joëlle, mon épouse), ce qui ne gâte rien.
Je me souviens d’un soir d’avril dernier, le soir de mon anniversaire exactement. Avec mes deux enfants, j’avais joué devant mes amis deux ou trois morceaux à la guitare, dont « les oiseaux de passage », poème de Jean Richepin mis en musique par Brassens. Quelques habitués du blog étaient présents à cette soirée « historique » (historique pour moi, car ne n’est pas tous les jours qu’on a un anniversaire avec un chiffre rond !).
Et quelle ne fut pas ma surprise, il y a une semaine, de recevoir le livre de Christian Bulle avec cette dédicace « Pour Bernard, A l’ami, le sorcier des oiseaux. A l’interprète, un soir d’avril, d’un poème que j’ai adoré au point de l’apprendre par cœur et d’en poser quelques vers en tête de ces pages ».
Effectivement, à côté de la dédicace il y a cet extrait magnifique du poème de Jean Richepin qui a été choisi par Christian pour être imprimé en exergue du livre.
Regardez -les passer ! Eux, ce sont les sauvages. Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts, Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages, L’air qu’ils boivent ferait éclater vos poumons.
Christian m’avait prévenu quelques semaines auparavant, au téléphone, en me disant une phrase du genre « Tu verras, il y aura une dédicace à laquelle tu ne t’attends pas du tout ! ».
Tout cela m’a beaucoup touché.
Le livre de Christian est magnifique. Il s’intitule « Faucon Pèlerin, un Prince dans le ciel de Courbet »car c’est dans la vallée de la Loue, le pays de Gustave Courbet, que les images du livres ont été prises. Je pourrais vous parler plus en détail du bouquin, mais la vidéo à la fin de cet article en dit beaucoup.
Christian Bulle n’est pas à classer dans la catégorie des photographes, ce mot est trop galvaudé actuellement, mais surtout trop restrictif dans son cas. Il fait partie d’une catégorie devenue rare aujourd’hui, à savoir la génération des naturalistes qui se sont nourris de la poésie des textes de Paul Géroudet et de Robert Hainard et qui voient dans l’animal autre chose qu’un simple sujet photographique. Christian, amoureux des oiseaux, peut entrer dans son affût le matin avant le lever du jour et n’en ressortir que le soir après la tombée de la nuit, après une journée entière passée à se cailler les miches et parfois sans voir l’animal attendu.
A ce propos, je n’aime pas les redites, mais je me permets de citer à nouveau ce texte de Vincent Munier, mis récemment sur ce blog, car Christian inscrit son travail d’observateur dans la même philosophie que celle de Munier.
Se tenir à l’affût, c’est accepter qu’il ne se passe rien. Il fait froid, on respire mal, on se tait, on se camoufle, on s’annule, on finira par oublier sa propre présence, vertu suprême. On attend l’animal et, contre le dogme du « tout, tout de suite », il conviendra de préférer le « peut-être, jamais », exercice douloureux pour un homme moderne ! En voyage, l’espace défile et les jours se succèdent avec leur lot d’imprévus. A l’affût, c’est le temps qui imprime ses infimes nuances. La lune se lève, un rapace trace sa boucle dans le ciel, une colonne de poussière monte, un mammifère apparaîtra peut-être. Rien n’est moins sûr. Parfois, seul le silence s’offrira à notre patience. La récompense se tiendra dans l’attente elle-même. Quand on aime passionnément la vie, on n’attend pas qu’elle se montre.
160 pages de pur bonheur ! Le livre n’est pas cher (35 € + les frais de port)
Alors, si vous voulez vous faire un vrai petit plaisir ou faire plaisir à vos amis, n’hésitez pas à commander le livre directement auprès de Christian. Il est toujours ravi d’un contact personnalisé avec les acheteurs de son livre. Il m’a dit qu’il passait un temps fou à soigner ses dédicaces ! (pour ne pas livrer son adresse aux moteurs de recherches malveillants, je ne mettrai pas ses coordonnées directement dans cet article mais dans le premier commentaire à la suite de l’article)
J’ai écouté énormément de musique soul dans ma vie. J’aime cette musique, notamment celle des années 60. Et je l’aime notamment lorsqu’elle flirte avec le rythm’n’blues, comme chez Aretha Franklin, Otis Redding et Wilson Pickett. Et je l’aime aussi lorsqu’elle flirte avec la variété comme chez Sam Cooke ou les Drifters.
Même si cette musique est globalement peu écoutée de ce côté-ci de l’Atlantique (et c’est sans doute pourquoi je n’en parlais pas sur ce blog jusqu’à présent), j’ai muri les temps derniers le projet de publier sur ce blog un « calendrier musical de l’Avent », avec chaque jour une vidéo musicale qui relève de « la fraternité en musique » et donc faisant une large place à la musique soul qui est une musique chargée d’espérance, ce dont on a besoin dans ces temps troublés et incertains.
J’ai beaucoup fouillé du côté des vidéos issues du projet « Song around the world – Playing for change » mais je ne suis pas allé assez bien loin, je n’ai pas trouvé les 25 vidéos que je voulais mettre dans mon calendrier musical de l’Avent, sans doute faute de ne pas y avoir consacré assez de temps. Mon projet a donc capoté, peut-être que je le remettrai à l’an prochain. En attendant, je continue mes petites recherches musicales en vue éventuellement d’une utilisation ultérieure.
Ce soir, je suis tombé sur ces deux vidéos en noir et blanc.
La première vient de deux artistes que je ne connaissais pas (Brian et Thomas Owens, père et fils) …
… la deuxième est un morceau d’anthologie puisqu’il s’agit d’un extrait du concert qu’a donné James Brown à l’Olympia en 1966.
Ces deux vidéos sont donc juste un avant goût d’une série d’articles pour Noël 2025. En d’autres termes, plutôt qu’un calendrier de l’Avant, ce sera plutôt un calendrier de l’Après !!!
Ce blog est parfois un peu trop sérieux. Alors, pour changer un peu d’air, juste un petit trait d’humour avec ce texte (dont j’ignore l’auteur) qu’un ami m’a envoyé hier soir.
Quand j’étais petit, je détestais aller aux mariages parce que mes tantes et mes grands-parents venaient près de moi, me donnaient une grande claque amicale dans le dos et disaient « T’es le prochain ! ». Ils ont arrêté cette stupide blague quand j’ai commencé à leur dire la même chose aux enterrements.
Oui, je sais, y’a pas besoin de Dupdup pour vous l’apprendre, vous le saviez déjà !
Je hais la cancel culture, je hais le wokisme, je hais toutes les idéologies et toutes les postures qui se prévalent du slogan « Du passé faisons table rase ».
Et je hais toutes les lapidations publiques générées sur les réseaux sociaux.
Comme vous le savez, j’avais été très ébranlé par ce qu’il s’est passé au printemps dernier à propos du parrainage du « Printemps des poètes » par Sylvain Tesson.
Petit rappel des choses sur cette affaire : une bande de 600 auto-déclarés poètes aux noms inconnus du public avaient accusé Sylvain Tesson d’avoir préfacé le livre « Le camp des saints » de Jean Raspail, livre considéré comme un ouvrage d’extrême-droite. La pétition avait été publiée dans Libé et relayée par leMonde et Médiapart. Quelques jours plus tard, quelqu’un (je ne sais plus qui) avait fait remarquer que le livre de Jean Raspail avait été publié lorsque Sylvain Tesson n’avait que 2 ans et qu’en fait il n’avait préfacé qu’une réédition d’un recueil de trois romans de Raspail traitant des peuples primitifs de la planète (dont « Qui se souvient des Hommes » dont on a parlé sur ce blog et qui m’avait tiré les larmes des yeux). Les journaux de droite avaient montré le ridicule de la pétition et avaient défendu Sylvain Tesson. Les journaux de gauche, autoproclamés défenseurs de la liberté d’expression, n’ont pas dit un mot pour défendre l’écrivain et personne, je crois, ne s’est excusé d’avoir publié une pétition sans avoir vérifié les chefs d’accusation de cette pétition. C’est cette absence de réaction de la gauche qui m’a touché le plus.
Comme je suis un ardent lecteur des écrits de Sylvain Tesson, j’ai continué à lire son œuvre (notamment « Blanc » et « Avec les fées » et me disant que s’il y avait des relents d’extrême-droite dans les écrits, j’allais bien les débusquer. Je n’ai rien trouvé. Et d’ailleurs, on ne trouve (pour le peu de recherches que j’ai faites) aucune phrase ambigüe de Sylvain Tesson citée par ses détracteurs. Evidemment, Sylvain Tesson est réfractaire au monde actuel, il n’est pas dans la bien-pensance actuelle. Mais il a le droit, non ? Brassens l’était également. Peut-être que vous et moi aussi, chacun à des degrés différents, chacun à sa manière …
Il y a une nouvelle affaire Tesson mais qui est passé inaperçue. Eugénie Bastié en a parlé il y a quelques jours sur Europe 1. Je vous laisse l’écouter et parler de cette affaire.
Sylvain Tesson serait donc accusé d’avoir dans sa bibliothèque des livres de Ernst Jünger (auteur que je ne connais pas, si ce n’est le nom).
J’ai essayé de retrouver des choses sur internet sur le sujet et je suis tombé sur cette vidéo (magnifique, comme chaque fois que Tesson parle) et dans laquelle Tesson parlait à Augustin Trapenard, il y a quelques années, des livres qu’il aime. Et justement, il y parle de Jünger.
Ce matin, les commentaires sur le thème « c’est quoi le rock ? » ont repris sur l’un de mes articles les plus anciens. Et avec un constat qu’on est plusieurs à partager sur ce blog (Christophe et Florent notamment), à savoir que le rock c’est avant tout de l’énergie et que ça n’a rien à voir avec la musique trop policée qu’on nous inflige. Le rock c’est du râpeux, du grain de sable au fond de la gorge, du gros rouge qui tache et surtout pas du Saint-Emilion trop doux au palais !
Sylvain m’a fait découvrir cet après-midi des reprises de rock par un groupe finlandais qui transforme des chansons du répertoire métal en l’adaptant à la musique rock/country. Le groupe s’appelle Steve ‘n’ Seagulls et si jamais vous n’avez jamais vu un accordéoniste arriver sur scène en tondeuse à gazon ou en bateau, c’est le moment … !
Vous avez sans doute reconnu dans ces quatre vidéos les morceaux originaux de ACDC, Metallica, Offspring et Trust.
Au printemps dernier, j’ai passé beaucoup de temps à photographier et filmer un couple de grèbes huppés qui nichait tout près de chez moi, sur la gravière de Geneuille, lieu très fréquenté par le public (ce qui explique que les oiseaux n’y sont pas très farouches).
Tout comme Bruno, Jérôme et Pascal qui ont eux aussi passé du temps auprès du même nid, j’ai accumulé énormément d’images (plusieurs centaines de photos et une soixantaine de vidéos). Aussi va t-il me falloir beaucoup de temps pour trier tout ça dans le but d’en faire un véritable article. En attendant, en préambule à cet hypothétique article qui ne viendra que bien plus tard, voici une petite séquence montrant le grèbe sur son nid flottant.
Merci à Fifi pour avoir géré les côtés techniques et la mise en ligne de cette vidéo … et aussi pour ses talents de compositeur !
J’ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog de la manière de consommer des salades de son jardin tous les jours de l’année.
L’hiver n’est pas la saison la plus facile pour les cultiver.
Nos Anciens savaient qu’entre les dernières laitues de l’automne …
… et les premières laitues du printemps …
… la seule solution consistait à cultiver des chicorées, beaucoup plus résistantes au froid et au gel.
On semait des scaroles pour la consommation de fin d’automne, des cornets (de Bordeaux ou d’Anjou) pour celle de début d’hiver et des chicorées sauvages (Pain de sucre) ou italiennes (trévise, rouge de Véronne …) pour le plein hiver (qui s’ajoutent aux endives cultivées en cave).
Mais la plupart des jardiniers d’aujourd’hui ignorent ce que sont les chicorées et quels avantages elles apportent en assurant une production même en hiver.
J’ai déjà parlé plusieurs fois des chicorées sur ce blog.
Cet article a pour but de dire que la culture des laitues (plus tendres et plus neutres au goût que les chicorées, ce qui explique sans doute que ces dernières ont disparu de la circulation) est tout de même possible, pour peu qu’on possède une serre. Les hivers sont devenus tellement doux que la culture des laitues sous serre, qui était difficile autrefois en Franche-Comté, est désormais possible. Je me livre depuis quelques années à de nombreux essais et j’ai remarqué que toutes les variétés de laitues se prêtent à la culture hivernale en situation abritée. En les repiquant en octobre et novembre, on est assuré d’une production pour janvier, février, mars, avril et mai.
Et en plus, les laitues sous serre peuvent se cultiver en hiver en association avec des herbes pouvant servir d’assaisonnement, notamment la roquette et les moutardes asiatiques.
Oui, je sais, quand on est jardinier on n’a pas forcément une serre. Et je m’étais dit que je ne ferais des articles que pour les jardiniers les plus nombreux, c’est à dire ceux qui cultivent en pleine terre. Mais avoir une serre, c’est aussi le rêve de la plupart des jardiniers, alors qui sait si vous aussi un jour … !
J’aime les musiques traditionnelles lorsqu’elles sont fidèles à la tradition.
J’aime aussi les musiques traditionnelles lorsqu’elles s’ouvrent à la modernité (en intégrant par exemple les musiques électro).
Mais je n’aime pas les musiques traditionnelles lorsqu’elles renient leurs origines et s’occidentalisent à outrance (par exemple en laissant de côté les gammes musicales spécifiques à leurs pays).
La, je suis tombé ce soir sur un document qui me plaît beaucoup. Il s’agit d’une musique composée autour d’un poème datant du 14ème siècle.
La présentation de la vidéo, sur Youtube, nous en dit ceci :
« De tout temps, en tous lieux, la Parole du monde s’est incarnée dans celle, terrestre, du barde, du troubadour ou du griot. Ces artisans poètes, tout autant passeurs que pacificateurs, sont le trait d’union avec les forces de la nature, le divin indicible, la mémoire des anciens. Il leur revient d’entretenir le foyer quotidien de l’âme collective. Éternels oiseaux migrateurs, Kiya Tabassian, maître du sétar et défricheur de mémoires, et Ablaye Cissoko, griot de Saint-Louis du Sénégal et maître de la kora sillonnent les scènes du monde ensemble depuis dix ans. Ensemble, avec le virtuose de percussion Patrick Graham, ces libres penseurs et voyageurs font du monde leur jardin. »
Ce qui est certain, c’est qu’il y a un fabuleux message de paix dans cette musique jouée par des musiciens d’horizons différents et dans la manière de la jouer et d’impliquer l’auditeur.
Hier, un article est paru dans l’Est Républicain sur le gobemouche noir. Cela m’a fait penser que je voulais parler sur ce blog de la migration des gobemouches qui a eu lieu en août-septembre et que j’avais oublié de le faire..
La migration des deux gobemouches, noir et gris, a été particulièrement importante cette fin d’été.
Le premier oiseau que j’ai vu depuis mon affût (« la cabane » dont je parle souvent) est un gobemouche noir Je n’ai eu le temps de faire qu’un tout petit bout de film. La scène fut très furtive. Pas une seule photo ! Cela se passait dans les derniers jours d’août.
Au début septembre, ce fut au tour du gobemouche gris de venir, toujours devant le même affût, sur un perchoir que j’avais mis à son intention.
Il est venu plusieurs jours d’affilée. Voici quelques petites séquences :
Et enfin, vers le 15 septembre, alors que je ne m’y attendais pas, c’est depuis la fenêtre ma cuisine que j’ai aperçu une femelle de gobemouche noir. Elle est venue pendant trois ou quatre jours sur la clôture de mon poulailler. Les photos ont été faites à travers la vitre.
Je dois dire que je n’avais jusqu’à présent aucune image de cet oiseau.
Merci à Fifi pour l’aide technique qu’il m’apporte pour la publication des séquences vidéo !
Ce soir, j’ai cuisiné une courge cueillie il y a tout juste un an. Et c’est la première fois que je consomme un fruit aussi vieux !
J’ai été scotché par le fait que cette variété garde intactes toutes ses qualités gustatives après un temps si long.
Il s’agit – vous l’avez sans doute reconnue – de la musquée de Provence.
J’ai cultivé dans ma vie de jardinier environ 80 variétés appartenant à cette grande famille de cucurbitacées que sont les courges et les potirons. Mais en vieillissant, je commence à réduire la voilure : mon train de vie jardinier est donc en train de baisser. C’est un véritable choix : je choisis d’entrer en décroissance volontaire avant de subir plus tard la décroissance forcée (qui, de toute façon, arrivera elle aussi, mais chaque chose en son temps !). Par exemple, je ne cultive plus que 3 ou 4 variétés de courges/potirons.
Et quand il n’en restera qu’une, ce sera donc forcément celle-là : la Musquée de Provence (dont je produis d’ailleurs les graines, sélectionnées au fil des années).